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SrGreg. Ub.'fzi.
episî. 1 1 3 .
To. 4. cpnc. p»
4-
Epÿî. 54. 11?;.
Sii/»; XXX. ».
47.
■ {Episî.'9* p .i}0
178' H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e ,
de fué de tout le monde , du pape , du clergé , des-
grands & du peuple.
Il alla en e f f e t , Sc fe prefenta au pape Symma que
, qui lui donna le pallium , ôc permit a fes diacres
de porter des d a lma t iq u e s , comme ceux de l'églife
Romaine. Car les diacres ôc les évêques m êm e s , ne
po r ta ient encore que des tunique s à manches étroites.
Pendant ce voyage fa im Cefaue obtint du pape
plufieurs refcrits. P r em iè r em e n t , il lui prefenta une
requête , pour demander la condamna tio n de plufieurs
abus , q u i a v o i e n t cours dans la Gaule; & le.
pape lui répondit par une decretale, datée duf ixiéme
de N o v em b r e , fous le confulat de Probus : c’eft-à-
d i r e , l’an 513. Elle co n tien t fix articles , don t le p re m
ie r , 61 le plus confiderable , défend l’aliénation des
fonds de l’églife ; fi ce n'eft q u’on les donne aux clercs
à caufe de leur fervice ,. aux moines ou aux étrangers
pour leurs befoins; mais à la charge d’en joiiir feulemen
t leur vie durant. O n croit voir encore ici lori-,
gjne des bénéfices ecclefiaftiques. ^
Saint Cefaire o b t in t auffi é tan t à Rome la déci-
fion .du différend de fon egliic avec celle de .Vienne»
Car fur f a ‘requête pour la confervation des pr ivilèges
de l’églife d’Ar le s , le pape Symmaque ordonna
que l’on s’en tiendroit au règlement fait par faint
Leon , avec connoiflance de caufe. Suivant leque l,
le droit de l’églife de Vienne ne s’étendoit que fur
les églifes de Va le n c e ,/T a ra n ta i fe , Geneve & Grenoble
: les autres dont il eft queftion dévoient d é pendre
de 1 évêque d’Arles. C’eft ce qui paroit par
la lettre du pape Symmaque , à tous les évêques de
?.. Gaule du tre iz iéme .deNovembre 513. o ù i l les exhor-
L i v r e T r e n t e - U n i e ’ m e : 179
îtc à le contenter de leurs d r o i t s , fans chercher à les
é te n d re , par l’appui de la puiflance feculiere : Saint
Cefaire demanda en c o r e , que l’é v ê q u e d ’Aix fût te nu
de venir à fes m a n d em e n s , foit pour les co nc il
e s , foit pour les autres affaires ecclefiaftiques. Le
pape lui ré p o n d i tp a r une lettre d e l 'o n z iéme d e J u in ,
de l’année fuivante 314. fous le confulat de Sénateur :
ou il confirme les privilèges de l’églife d’Arles, &
o rd o n n e , que faint Cefaire veillera fur toutes les
affaires ecclefiaftiques de Gaule &c d ’Efpagne : q u ’il
en affemblera les évêques quand il fera befoin ; &
q u ’ils ne pourront vxnir à R ome fans fa permif-
fion.
Le pape Symmaque ne vécut q u’un mois après
■la date de cette l e t t r e , &c mourut le d ix -n e u v ième
J e Juille t de la même année 514. a y a n t tenu le faint
fiege q u in z e ans & près de h u i t mois. Il fuf enterré
a faint Pier re, & le faint fiege vaqua lept jours. Il
avoit fait q ua tre ordinations à Rome , aux mois de
Décembre 5c de Févr ie r , 5c avoit ordonné quatre-
vingt-douze" prêtres , feize diacres 5c cent dix-fept
evêques. O n dit qu ’il inftitua de chante r Gloriam ex-
teLfis tous les dimanches 5c les fêtes des martyrs. Il fit
b â t i r plufieurs églife s , où il mit d«s ciboires d ’a rg en t
du poids de fix-vingt livres chacun. Car ces ciboir
e s etoient comme des tabernacles qui couvroient
.1 autel é tan t foutenus de colomnes; l’un d’eux por-
itofi les figures du Sauveur Sc des douze apôtres. Symmaque
fit auffi %n plufieurs églifes des fontaines au
-milieu de la c o u r , qui fervoit d ’entrée à la bafili-
q u e ; & des bains en quelques-unes. T o u t l’argent
q u il donna à- divërfes ég life s , montoit à quatorze
Z ij
A n. 314»
lbid-'p. 13 ro.
XVI Ik
Mort de Sym*
maque, Hor-
mifda pape.
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