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ce , eft une lettre aux évêques Orientaux : ou il fe
plaint qu’ils ont fouffert à Antioche Pierre le Foü-
lon à la place de calen dion , & font demeurez en
communion avec lui. Il dit de même de l’expulfion
de Je a iiT a la ïa , pour mettre Pierre Monge à Alexandrie.
Il y remarque que -celui ci eft demeuré en
communion avec Pierre d’Antioche , ju fq u e sà la
mort de ce dernier, avec lequel Acace fe vantoit de
n’avoir jamais communiqué. Les Orientaux difoient
qu’ils n’avoient pas eu connoiifance de ce que le
faint fiege avoit ordonné. M ais, dit le pape-, vous
le pouviez aifement apprendre de tant d’évêques
qui confervoient la communion avec le faint fiege :
Si qui n’ont été chaffez des leu r s , que parce qu’ils
approuvoient fon jugement. Ainfi tous les évêques
Orientaux font .coupables-comme Acace.
Le troifiémeécrit, eft le traité de l’anathême, où
d’abord il fie fait .cette objeition : Si l’on reçoit le
concile de Calcédoine, on doit l’admettre tout entière
: Si par confequent le privilège du fécond rang
accordé à l’évêque de C. P. Gelafe répond : Toute
-l’églife reçoit fans hefiter ce que le concile a décidé,
conformément à F écriture, à la tradition Si aux canons,
pour la fo i catholique, peur laquelle le faint
fiege a ordonné qu’ il fut tenu, Si l’a confirmé. Mais
ce qui a été avancé fans autorité Si-fans ordre du
faint fie g e , a,été auffi-tôt contredit par fes légats,
Si le faint fiege ne l’a jamaisapptouvé, quelque inf-
tan-ce qu’e-11 f ît l’empereur M a rc ien .il explique en-
fuite c,ette claufe de la fentence contre Aca ce , qu’il
ne devoir jamais-être ab-fous-i c’eft-à-dire tant qu’il
derqeureroiï
L i v r e T r e n t i e ’m e ? 81
demeureroit obftiné, 8c cette claufe n’ajoute rien à la
condamnation.
. En ce traité Gelafe parle ainfi de la diftindtion des
deux puilfancesjl’ecclefiaftique Si la feculicre : Je veux
croire qu’avant la venue de Jefus-Chrift , quelques-
uns aient été en figure, rois Si prêtres en même tems,
comme Melchifedec : ce que le démon'a imité : en-
forte que les empereurs Païens prenoient auffi le nom
defouverains pontifes. Mais quand on eft venu à celui
qui eft véritablement roi Si pontife tout enfem-
ble , l’empereur n’a plus pris le nom de pontife , Si
le pontife ne s’eftplus attribué la dignité roïale. Car
encore que tous les membres de Jefus-Chrift foient
nommez une race roïale Si facerdotale : toutefoisDieu
connoifl’ant la foiblelfe humaine, Si voulam; fauver
les fiens par l’h um ilité ,a feparé les fondions de l’une
I 8i de l’autre <puiiTance ; enlorte que les empereurs
Chrétiens euffentbefoin des pontifes pour la vie éternelle,
8c que les pontifes fuiviiTent les ordonnances
des empereurs pour les chofes temporelles, que celui
qui fert Dieu ne s’embarraiTe point d’affaires feculie-
res, 8c que celui qui y eft engagé ne gouverne pas les
chofes divines. Ainfi l’un Si l ’autre ordre eft contenu
dans la modération , Si chaque profeifion eft appliquée
aux ailions qui lui conviennent. Ce font les
paroles du pape Gelafe.
Il tint un concile à Rome la même année 495.
fous le confulat de Viator le treizième de M a y , où
fe trouvèrent quarante-cinq évêques : entre leiquels
font faint Epiphane de P a v ie , Si faint Laurent de
Milan. Il y avoit auffi cinquante - huit prêtres Si
deux magiftrats feculiers, Amandien Si Diogenien^
Tome V I I . ' L
An. 49 j
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