
Wheôphan. an.
■u , 15 . 14*
.Zen» p. 1 1 3 .
•C. D.
Liber brev, c.
18.
Gefta de nom•
jîcctc. infirt.
Félix epifi» 6.
4cd Ac.
Gelaf» ad
epifc. Dard,
Ep. *3.0 jk.iz©j. 3*
The-oph.» p, 114.
Jîlfag. ïft*
pp. pi,”
30 H i s t o i r e Ec c i e s t a » t i ÉËg ¡ê
•après tarit d!attérttats contre la foi catholique. Lé
:püp'c Félix-ayant reçu cette lettre, écrivit à ces legats>
de rie rien faire qu’ils n’euilent vû l’abbe Cy rille ,
■8c appris de lui comment ils devoient fe conduire :
mais ils n’eurent pas la liberté. Car étant arrivez a
A b yd e , ils y furent arrêtez par ordre de l’empereur
Zenon 8c du patriarche A c a c e , ôc on les mit en pri-
lori après leur avoir ôtcdeurs papiers, de peur qu’ils
ne rëndiffent aux Catholiques de C. P. les lettres
qu’ils avoient pour eux. Pendant cette prifonl’em-
¡péreur lés menaça de1 rnütt,s’ils necommuniquoient
avec Acace Ôc avec Pierre Monge, enfuite il employa
lescareffes, lesipfefens 8clès fermens, -Les légats cédèrent
enfin, ôc -contre leurs ordres promirent de
communiquer-avec Acace. -Alors ondes tira de pri-
fo n ,:ils Virif-eri-t à-C. P. ifs parurent en;public avec
A c a c e , reconnurent Pièrrë-Monge pour évêque légitimé
d’A le x an d r ie - ,com m u n iq u è ren t avec fes
apocrifiaires. Après quoi-ori lés renvoya en liberté,
il n’y âvôit que lès deiix-'évêques Vita l ôc Mifene ;
car letroifiéme légat Félix défenfeur de l’eglife R o maine
, étoit demeuré malade en chemin ; ôc n’arriva
à C- P. qu’après que V ita l ôc Mifene furent fortis
de pri-fon. On lui ôta auffi fes-papiers, on le mit en
une prifon très rude ; ôc comme il demeura ferme ,
Acace ne le voulut; pas voir. Mais.¡avant que les
deux: évêqUes légats pârtiffént de C. P. les Catholiques
de la' v ille firent trois proteftacions contre leur
prévarication. Ils erriattâcherent une publiquement
à l’habit des légats, ils jetterent la fécondé comme
un liv le ;''& mirent la-troifiéme dans un panier
d’herbes. Cyrille abbé'des Accïnétesjôc d’autres abbez
de C. P. avec les évêques catholiques d’Egypte
qui y étoient écrivirent au pape Félix; & Cyrille envoy
a Simeon un de fes moines porter les lettres à
Rome. Il y arrivaavant les légats, Sc inftruifit le pape
de leur prévarication: ajoûtant qu’avant leur arrivée
à C. P. on n’y recitoit qu’en cachette le nom de Çier-
iie Monge dans les dyptiques, mais depuis on le re-
feitoit publiquement. Ce qui fervoit aux heretiques
pour féduire plufieurs fimples, comme fi le fiege de
Rome avoit reçû Pierre Monge.
Vital ôc Miiene arrivèrent enfuite à Rome chargez
des lettres de l’empereur ôc du patriarche. Celles
de l’empereur accufoient Jean Ta la ïad e parjure ; ôc
difoient que Pierre Monge n’avoit pas été ordonné
iians examen , mais après avoir ioufcrit defa main,
qu’ilrecevoit le concile deNicée , fuivi par celuide
Calcédoine. Vous devez tenir pour certain,, ajoûtoit-
i l , que nous recevons ôc honorons avec le faint évêque
Pierre ôc toutes les é g life s , le faint concile qui
s’accorde à la foi de Nicée.. Il entend le concile de
Calcédoine, Les lettres d’Acace étoient pleines auffi
de loüanges pour Pierre Monge. Alors le pape Félix
affembla un concile , oùd’affaire des légats Vital
ôc Mileae fut examinée. On produifit des lettres de
Cyrille ôc des autres abb'ez de C. P. ôc des évêques
Egyptien s, qui portoient que Jean Talaïa étoit catholique
ôc ordonné légitimement : au contraire que
Pierre Monge étoit he re tiq ue , ôc ordonné feulement
par deux heretiques comme lui ; ôc qu’après la
fuite de Jean on avoit fait fouffrir aux catholiques
toutes fortes de fupplices. Qu’Acace avoit appris
tout cela par des gens q u il’étoient venus trouver if
Liber, breliv
c. 18 .
X ? .
Condamnation
des lcgats*-
Evag, nitZOr