
». 4’8*
n. jo .
» .5 1 .
». 53.
». 70.
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». 98.
». 7f.
Sup.liv. x x ix .
». 3 5-
Vita ap. Boll, 8.
Januts. 1 1 . ir*
EpilT. ad Pafch.
.B0//. to. 1.
/>. 484. Martyr,
R, 8. Januar.
X L V .
Converfion
de Clovis.
lib. pontif.
Xfift.z,
94 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e :
les femblables. Il y en a quelques-unes plus remare
quables : pour ceux qui font une .agape ou feftin de
charité : une mefle pour dire dans un monaftere,
apparçmment quand l’évêque l’alloit vifiter, La
mefle pour les noces y eft aufli, avec la benediéfion
nuptiale -, 8c la mefle pour le jour de la naiflance. La
mefle pour les malades , & à la fin les prières pour les
morts, devant 8c après la fépulture, 8c plufieurs méfiés
pour eux : entre autres pour un mort nouvellement I
baptifé , 8c pour ceux qui ont defiré la penitence , I
& n’ont pu la recevoir. On vo it dans ce même livre I
la benediéfion 8c l’afperfion de l’eau benite 8c plufieurs
autres benediétions. Et c’eft ce qui m’a paru
de plus remarquable dans le facramentaire attribue I
au pape faint Gelafe.
De fon tems 8c par fon autorité le corps de faint
Severin apôtre du N o riq ue , fut transféré au chateau
de Lucullan près de Naples , 8c l’on y bâtit un monaftere.
Le faint étoit mort dès l’an 482.. 8c fix ans I
après tous les R om ain s, qui étoient dans le pays ,
ayant été obligez de pafTer en Italie, comme il l’a-
vo it p rédit, emportèrent fes reliques avec eux. llfe I
fit plufieurs*miracles , à ces deux tranflations : dont I
l’hifto ire , auffi-bienque la v ie du fa in t, a été écrite
l’an 51 1 . par le prêtre Eugipius ion difciple, témoin
oculaire de ce qu’ il raconte. L’églife honore la me- I
-moire de faint Severin , le huitième de Janvie r.
Le fuccefleur du pape S. Gelafe fut Anaftafe, fécond
du nom , Romain de naiflance, qui tint le faint fié-
ge près de deux ans. Peu de tems après ion ordination
, il écrivit à Clovis roi des François , fur fa con-
verfion à larcligion chrétienne : lui en témoignant fa
L i v r e T r e n t i e ’m e . 95
joie,8c l’exhortant à perfeverer. LesFrancsouFrançois
I étoit une nation Germanique, connue depuis deux
cens quarante ans : ils habitoient vers le bas- R h in ,
8c ayant paflfé ce fleuve, ils entrèrent dans les Gaules,
! 8c commencèrent à s’y établir vers l’an 4 10 . fous la
I conduite de Pharamond , que l’on compte pour leur
I premier roi. Clodion luifuccedaen 42.0. puis 60448.
[Meroüée qui aida à chaffer Attila des Gaules 8c v in t
Ijufques à la Seine.Son fils Childeric lui fueceda en 45 8.
18c avança jufques à la Loire, 8c C lovis fucceda à Chil-
Ideric fon pereen 481. Il étendit encore fes conquê-
I tes : 8c ayant vaincu S yagriu s, qui commandoic pour
Iles R om a in s , il acheva d’éteindre leur puiflanee
[dans cette partie des Gaules. Le refte obéïflbit aux
! Bourguignons 8c aux Vifigots. £1*493. Clovis épou-
Ifa C lo tild e , fille de Chiiperic 8c nicce de Gonde-
Ibaut rois des Bourguignons : elle étoit chrétienne 8c
■ catholique, quoi que le roi fon oncle 8c tome la na-
Ition fît profeflion dé rArianifme. Le roi Clovis trai-
ito itb ien les chrétiens, épargnait les églifes , 8c ho-
Inoroit les faints perfonnages, particulièrement faint
■ Remi évêque de R e im s , à qui il fit rendre un des
Ivafes de fon égl ife , qui en avoit été enlevé.
Le.premier fruit du mariage de Clovis 8c de Clo-
Itilde , fut un fils , qu’elle voulu t faire baptifer, 8c dit
lau roi fon époux : Les dieux -que vous adorez ne
Ifont rien, ils ne peuvent aider ni à eux ni aux autres ;
fpuis qu’ils font faits de bois , de pierre ou de roétail.
[Ceux dont on leur a donné les noms n’étoient que
j des hommes, 8c des hommes criminels. Il faut plfi-
I tôt adorer le créateur de l’univers qui a fait luire le
I fo le il, orné le ciel d’étoiles, rempli la terre d’anL*
to, 4. eonc.p,
1181.
Ruin, ann.
Franc. adGreg.
Tur.
2 r°fp, chr. Pité
*»• i 6, Honor-*
Greg. Tur. i r.
hi f i . c. z6.
ibid. C. 2.6ac.
Z Ji-.
c. Zfi