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criture, il ne nomme que les quatre premiers : foit
que le cinquième ne fût pas encore fin i, foit que Caf-
fiodore doutât de fon autorité, voïant que plufieurs
évêques ne le: recevoicnt pas , particulièrement eu
Italie. ' •
Il indique'les principaux auteurs de la fcience ec-
clcfiaftique , foit théologiens , foit hiftoriens, foit
moraux , entre lefquels il n’oublie pas Caffien : mais
il avertit de le lire avec précaution } &c fuivant ,1a
eorreôtion deViétor évêque de Martyrit en Afrique.
Entre les hiftoriens , il fait mention de l’hiftoire T r ipartite
qu’il avoit fait compofer par fon ami Epipha-
ne. C ’eft une tradudfion des trois hiftoriens Grecs,
Socrate , Sozomene & T h eod o re t, recueillis en un
ieul corps, divife en douze livres > ôc elle fervoit de
continuation a celle de Rufin , qui avoit traduit les
dix livres d’Eufebe, & y en avoit ajouté un onzième.
Auffi depuis ce tems-làv les Latins n’ont gueres connu
d’autre hiftoire de 1 eglife. Calfiodore finit le dénombrement
des auteurs ecclefiaftiques , par deux
iaints abbez qu’il avoit connus particulierementj fça-
v o i r , Eugippius & Denis le Petit.
Comme Caifiodore étoit homme de lettres, il pro-
pofe â fes moines pour principale occupation, 1 etude
de l'écriture fa in te , & de tout ce qui peut y fe rv ir ,
ce qu’il étend allez loin. Pour travail corporel, il exhorte
fur tout à tranferire des livres ; & recommande
avec grand foin l’ortographe, dont il donne plufieurs
réglés : particulièrement pour la correction des anciens
exemplaires de l’écriture fainte, que I on alte-
r o i t fouvent par des1.correaions temeraires. Il avoir
cette matière tellement à coeur, qu a 1 âge de quatre-
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vingt-treize ans il fit un traité particulier de l’ortographe
, extrait de douze auteurs, dont le dernier
étoit Prifcien. Quant aux moines moins propres aux '■1*.
lettres, Calfiodore approuve qu’ils s’appliquent à l’agriculture
& aü jardinage, pour le foulagement des
hôtes & des malades : il leur indique les livres qui
traitent de cette madere, &c les livres des médecins à
ceux qui prenoient foin des malades. Le fécond livre c. ¡1;
de l’inftitution de Caifiodore comprend les traitez
abrégez des quatre arts libéraux : fçavoir la grammaire
, la rethorique, la logique, la mathématique, qui
en comprend quatre autres : fç a vo ir, l’arithmetique,
la geometrie, la mufique & l’aftronomie, ce qui fait
fept en tout ; & ce font les fept arts libéraux , fi fa meux
depuis dans les écoles chrétiennes. C ’eft ainfî
que Caifiodore finit faintement fa vie vers l’an
On lui attribue un petit traité du compute pafcal,
compofé en