A n. j i
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— H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
8. foufcrite par cinquante-quatre abbez , tous prêtres
à la referve d’Euethius iuperieur des Aeemetes, qui
n’étoit que diacre. Le premier eft Alexandre, exarque
de tous les monatleres, Se vrai femblablement
abbé de faint Dalmace. Le fécond eft Confiant abbé
de D iu s , qui ne mit de fa main qu’une croix -, Se fie
écrire fon nom Se fa foufeription par Stratonique,
qui tenoit le fécond rang du monaftere. Diogene
abbé du monaftere defaint T h a la ifius , furnommé
des Déchauffez , en ufa de.même à caufe de fa grande
v i eilleife.
Le concile affemblé le yin g tiém e du même mois
de ju ille t 518. onzième indiélion, fous le confulat
de Magnus , fit droit fuf*les chefs contenus dans
cette requête: dont le premier étoit le rétabliffe-
ment d’Euphemius Se de Macedonius dans les dipty-
). ques. Sur quoi l’on examina la procédure faite' contre
eu x; Se par la leilure des ailes elle fut trouvée
irreguliere, 8e l’on v it qu’ils n’avoient point été
chaffez , pouf avoir rien attenté contre la foi. C ’eft
pourquoi l’on jugea raifonnable la demande de tout
le .peuple Se des moines; Se pour y farisfaire , il fut
ordonné , que la mémoire de ces deux patriarches
feroit rétablie dans les tables facrées : comme celle
de faint Paul, banni du tems de Conftantin , de
faint Jean Chryfoftome, de faint Flavien. En con-
fequence on ordonna, que ceux qui avoient été
bannis ou chaftez , pour la caufe d’Euphemius Se de
Macedonius, furent aufli rappeliez Se rétablis dans
leurs places.
Il fut aulïi jugé raifonnable Se utile à la paix de
l’églife, de mettre dans lis diptyques, les noms des
L i v r e T r e n t e - U n i e ’ m e . 1 1 3 *■»
quatre conciles généraux 8e du pape faint L é o n : An. 518.
parce que le concile de Calcédoine avoit également
approuvé fa foi 8e celle de faint Cy rille , dont le
nom étoit recité dans les diptyques. Quant a Seve-
re , le faux patriarche d’Antioche, le concile fit lire
fes difeours , où l’on trouva entre autres ces paroles :
Nous anathematifons ce q u ia été défini à Calcédoine^
par le concile qui fut alors affemblé, Se par ceux
qui l’ont défendu. Ces paroles de Severe ayant été
lûës, le concile de C. P. le déclara digne d’un ana-
thême éternel : déchu de toute fon ilion 8e de tout
nom de prêtre ou de chrétien , Se privé de la communion,
comme blaiphemateur Se calomniateur
des faints conciles. Le concile de C. P. ayant ainû
ftatué fur la requête des moines, en écrivit une lettre
1 -r • » fynodale au patriarche Je a n ,q u in y avo•i tp•a s aiinf CltLe' , Tom* m Ê Ê Ê
afin qu’il en fît fon rapport à l’empereur, à l ’impera-
trice Se au fenat. Cette lettre eft foufcrite des.<qua-
rante évêque s, dont les premiers font Théophile
d’He ra c lé e , Eftienne de Nicomedie , Bafilique de
Cyzique , Anaftafe d eN ic é e , Marcien de Calcédoine
, Theodote de Gangres,! Hypace de Claudiopo-
lis Se Cyriaque de Thiane.
Le patriarche Tean d eC P. écrivit a Jean patriar- x x x v i i .
. i J v . 1 • • • Réunion ac- che de Jerulalem , Se a tous les métropolitains qui ceptéeàjerufa-
s’y trouvoient affemblez, pour leur faire part de cet- e^m. s. co„ci.
te bonne nouvelle, c’eft-à-dire, des acclamations du tax- i8i-
peuple de C. P. de la requête des moines: 8e du décret
du concile , dont il leur envoya les aifces en
diligence, les priant de les confirmer. Jean d eC .P . iM-
écrivit de même à Epiphane Evêque de T y r ; Se fes
lettres furent accompagnées des ordres de l’empe