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y j i . feiziémede ion regne ? indiétion dixième le fep~
tiéme jour d’Août: Vingt-quatre évêques y aflifterenc
tant de Germanie que de Lombardie , dont O tton ve~
noit de fe rendre maître. Dès l ’année 945. Le roi Hugues
abandonné des Italiens avoit cédé le roïaume à
ion fils Lothaire , & s’étoit retiré avec fes tréfors en
P ro v en c e , où il mourut. Quatre ans après, c ’e ft-à-
clire l’an 540. Lothaire fut empoifonné, A: Berenget
fo n oompetiteur demeura maître de l’Italie. Mais
Ade-laïdç yeuve de Lothaire appclla le roi O tton qui
é to it auffi v e u f , promettant de l’époufer. Il v in t , il
.chaiïa Berenger, & fon fils Adalbertépoufa Adélaïde,
j8f joignit à fes états la Lombardie vers la fin de l’an
5>ji. ôf c’e fta infi que les Allemands commencèrent à
regner en Italie.
A la tête du concile d 'A u lb o u rg , on vo it quatre archevêques.
Frédéric de Maïence , Herold de Juvave,
ou Salfbourg, Manaifés de Milan , qui avoit ta n td ’é-
v ê ch c z ,& Pierre de Ravenne. Entre les évêques le plus
illuftreeft S. U d a lricd e la même v ille d’A uibourg. Le
roi fut prié d ’afiifter au concile, & y fut reçu avec
l ’honneur convenable. L ’archevêque de M aïencefele^
va de fon fiége , &: propofa ce qui avoit été réfolu ,
priant le roi de l’appuïer de fon auto rité , & il le pror
mit avec un grand zele. O n fit en ce concile onze
canons, portant premièrement défenfe à tous-les clercs
depuis l’évêque jufques au foudiacre , de fe marier ou
d’ufer de Ipurs femmes, fous peine de dépofition ; &
à tous les clercs d’avoir chez eux^les feMjmes fous-in-
troduites : autrement permis à l ’évêque de faire fu liL
ger & tondre la femme fufpeéte. Enfin ce concile veut
que tpus les clerc? étan,f yenus en âge de maturité ,
foienï
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L i v r e c i n q u a n t e - C IN QUI e’m E. 81
foient contraints, même malgré eux, à garder la continence.
Défenfes aux évêques & aux clercs d’avoir des
chiens ou des oifeaux pour la chaife , ou de joücr aux
jeux-de hazard. Les moines ne fe mêleront point d'affaires
, & ne fortiront point du cloître fans congé de
l’abbé ; 5c tous les monaiteres feront fous la conduite
de l’évêque diocefain : mais les évêques n’empêcheront
point les clercs d’embrafferla vie inonaftique. En
ce concile on cite fouvent les anciens canons.
C e to it aufli un parlement où alfiftoient les feigneurs
de tous les états du roi O tton . Berenger s’y trouva avec
fon fils , fe recpnnut vaflal du r o i, & fut renvoie pour
gouverner l’Italie ; mais‘il continua d’y maltraiter les
éyêques & les feigneurs comme auparavant.
L ’année fuivante y j j . Brunon frere du ro iO tto n fu t
elû archevêque de C o lo gn e , & devint un des grands
ornemens de l’églife d’Allemagne. Dès la g e de quatre
ans il fut envoie à Utreéf pour étudier ious la conduite
de l’évêque Baudri. Après qu’il eut appris les premiers
élemens de la grammaire , on lui fit lire le poète
Prudence , qu’il goûta merveilleufement : enfuite il
parcourut tous les auteurs de la littérature Greque &
Latine. N i les richeffes3, ni la foule de ceux oIui l’environnoient
ne lé détournèrent point de l’étude ; & il ai-
moit tellement fes livres, qu’il ne fouffroit point qu’on
les gâtât, ou qu’on les maniât négligemment. Otton fon
frere étant devenu roi le fit venir à fa co u r , où il fut
un modèle de doélrine & de vertu. Il renouvella.l’é tude
des fept arts libéraux : il étudia les hiiloriens, les
orateurs, les poètes 5c les philofophes avec les hommes
les plus fçavans Grecs 5c Latins,leur fervant quelquefois
d’interprete ; & le roi fon frere étoit fouvent
T m f X J I , L
A n . yji-.
c. t .
C. J .
r.f.
c. 6.
ContinKegin.
91
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S Brunon arclïc-
vêcjac dcCoJogne»
V i t a trp. Sur. il.
OÆ. p. 78 f .
M a b iil. [«.c. j .
P- 334-.
V it fi C. 4,