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A n . 1017. vêque aux affaires ecclefiaftiques, fuivant 1 ancie-tî
droit des métropolitains. Brunon fut donc facre eve-.
su p .i .L i t .n . , . que d e T o u l le neuvième de Septembre 102.6.
xm . Le roi Conrad v in t à Rome l’année fu iv a n te , 8c H
con.ad cmpe- c0llr0nné empereur le jour dePaques v in g t - fix ie -
laHi me de Mars par iepape îean xix- fi re^e Gifele rn ?• 4?3* époufe fut auiïicouronnée impératrice. D eux r ° ls ai-
fifterent à cette cérémonie : fçavoir Rod olfe roi de:
Bourgogne, oncle de Gifele , 8c Canut roi d Angle-,
terre 8c de D an em a r c , qui étoit venu a -Rome pour
accomplir un voeu. Il fe plaignit au pape r a l empe-,
reur Seaux autres feigneurs qui fe trouvèrent prefens,
des vexations que fouffroient fes iujets tant A n g lo is
q u eD a n o is , lorfqu’ils alloient àR om e en pèlerinage
ou en marchandife, & on lui promit exemption des-
impofitions, 8c liberté des chemins, particulièrement-
le roi R o d o lfe , qui étoit maître de la plupart des paf-
fages des Alpes. Canut fe plaignit auffi au pape des
fommes immenfesque l’on exigeoit de fes atcheve-
ques , quand ils alloient demander le pallium y & Il
fut réfolu qu’on ne le feroit plus à l’avenir. C ’eft ce
quiparoît par la lettre qu’il en é c r iv it aux p rélats, aux
feigneurs Scau peuple d’ A n g le te r re , a qui il recom-
To.9.conc.p. manda de païer exactement àRome le denier d e fa in t
iUlmtsb, l' P ie r r e , Se les autres redevances au x é g life s .
L’empereur Conrad étant de retour en Allemagne*
aiïtffca la même année 102.7. a un conc*^e affcrnble a
Francfort par Aribon archevêque de Mayence ,-ou fe
trouvèrent vingt-trois évêques. A l’orient devant 1 auj
tel, étoient aflïs l’archevêque de Mayence avec fes fuf-
fragans : à l’occident l’empereur , axant à fa droite Pe-
legrim archevêque de Cologne 8c fes fufFragrns;; 8c a»
L i v r e 'c i m q u a n t e -n e u v i e ’ m e : 477
fa gauche Hunfroi archevêque de Magdebourg avec
les fiens : aumidi d’autres é v êq u e s , Seau feptentrion
plufieursabbez. En ce concile l’archevêque Aribon re-
nouvella fa prétention contre S. GodeharddeHildes-
heim , touchant le monaftere de Gandesheim : mais
Godebard, qui étoit prefent, prouva fon droit par le
témoignage de fept év êques,qui avoient affilié au traite
d eGandesheim. Néanmoins l’archevêque l’inquieta
encore pour ce fujete-n deux conciles, tenus les deux
années fuivantes. Enfin en 1030. il fe défiita, reconnut
qu’il a v o it fa illi, 8c fe reconcilia avec le fa in t évêque.
Canut o u C n u to , fils 8c fucceffeurdeSueinou Sue-
üon roi de D an ema rc , paifa comme lui en Angleterre
pour vanger fa nation des cruaqtez du roi Eihelred à
qui il fit long-tems la gue rre , 8c à fon fils Edmond c ô té
de fer. Enfin après la mort de ce dernier, il demeura
feul maître de l’Angleterre l’an 1017. 8c y régna près
de v in g t ans. il étoit Chrétien , 8c d’ufurpateur il dev
in t un roi très-bon 8c très-fage-, enforte qu’il mérita
le furnom de G rand. C e fut par les confeils de S. El-
noth ouE g e ln o th archevêque de Cantorberi. C e prélat
aïant été moine deGlaflemburi, fuccedal’an 102.0.
à l’archevêque L iv in g fucceffeur de S. Elfege ; 8c deux
ans après il alla àR om e , 8c reçut le pallium du pape
Benoît.y’III. A fon retour paifant à P a v ie , il acheta un
bras de S. Auguftin cent marcs d’argent 8c un marc
d’ôr , 8c enrichit de cette relique l’églife d’A n g le terre.
Ce fut donc par fes exhortations, que le roi Canut fit
voeu d’aller à Rome pour l’expiation de fes p e ch e z , 8c
l ’accomplit comme nous venons de voir. C e fut par fes
confeilsqu’ilrenouveüa les loix tant ecclefiaftiques que
O o o ii/
A n. 10 2.7;
XIV..
Canut R . de
Daneftlarc 8c
d’Angleterre.
Êlog. fie. 6.
Bened. ^>.[447,
SUp. ï . c y i i i .
n. 31.