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Sup. liv, X . 77*
16.
Concil. Ancyr,
c. 1 6. -v
<r. 15.
f. Itf.
Leo epifi• 17.
X,e<? 1. epß, 4.
IX X V I Ï .
Livre Gratiiüs
o i H lS tO lR -E E C C L E S IA S T IQ U E ,
p ap e s , 8c rt’eft pas permis à aucun particulier d eR
faire. Que fi oiï demande l’auteur de c e u x - c i, on les
trouvera différemment marquez en differens exemplaires.
Quelques-utis les attribuent à Théodore, d autres
âü péniteii'ciel Romain, d’aucres les appellent ca nons
des A portes. C ’eft qu en effet on n’en connort
point les auteurs. C eT h eû d o re doit.etre 1 archeveque
de C a n to rb è r i, à qui l’on a fauffement attribué plu-,
fiéürs c'anotïs péiïitenciâüx.
Pierre Dahiienrapporte enfuiteles canons du co n c
ile d’A ftc y re , q u ip oü t les pechez donc il s’a git en ce
t ra ité , ordon nènt même aux laïques des pénitences de
v in g t - c in q ans. i l ajoute l ’autorité de S. Bafile , tou chant
les moindres approches de ces crime s, 8c celle
du pape S ir ic e , qui déclare tout laïque mis en pénitence
, indigne de là clericature. Il conclud en priant le pape
de décider , après avoir confulté les canons 8c les
hommesfpiritûels. Le pape lui fit reponfe, loüant fon
o u v ra g e , & avouant que, félon la fe v e r itc des canons,
les degrez d é p ê ch e z qu’i l a marquez , méritent tous
quatre la privâtic>n de tous les ordres i toutefois tuant
declemence, il ne prononce la peine d ed e p o fitio n q u e
contre lfes cVeres les plus c timïee ls . O e qui donne lieu
de croire que le nombre des coupables é to ittro p grand
pour les traiter à la rigueur. Le pape Léon IX . a yant e-
couté trop facilement des calomnies contre Pierre Da-
mien , ce faint homme lui é c r iv it avec beaucoup d hum
ilité ôc de fe rm e té , le priant de ne point condamner
fans examen, 8c ne defirant fes bonnes grâces qu’autant
qu’elles lui étoient utiles pour fon falut.
P e n d a n t le Carême de l ’an 1051. l ’empereur Henr i
donna l’a rchevêché d eR a v en n e a H e n r i , a qui Pierre
L I V R E C IM C lO A N T E -N lU V l E ' i Î Ê : ¿0}
Damien adrefla peu de tems après un é c r it , qui commence
ainfi : J ’ai cru ne vous pouvoir offrir de pre-
fen t plus convenable au commencement de votre
ép ife o p a t, que celui que j ’aicom p o fé fur le iace rd o ce .
Je crois que vous n’ignorez p a s , combien depuis trois
ans on a difputé en trois conciles de Rome, touchant
ceux que les fimoniaques ont ordonné g ra tuitement,
ôc combien on en difpute encore tous les jours en ces
quartiers : jufques-là que quelques évêques ont réord
on n é les clercs, que ces fimoniaques avoient ordon-.
ne z. C ’eft pourquoi la plupart de nos frétés me pref-
ie n t d’en dire mon a v is ; 8c je m’en fuis défendu juf-
q u ’à p re fen t, efperant en re cevoir la permiiïion du
pape : car on difoit qu’il pafferoit bien -tô t par ici.
M ais me fouvenant que dans le dernier co n c ile , il a
pr ié tous les évêques de demander à Dieu de les écla irer
fiir ce p oint : j'a i cru que j ’obéiffois à fon o rd re , en
m ’efforçant de réibudre cette queftion.
Entrant en matière, il montre que J .C étant la fource
d e toutes les grâces qui fe répandent dans fon é g life ,
c ’eft lu iq u i conféré tous les facremens par fes miniftres;
ôc que comme c’eft lui qui bap tife , c ’eft lui auffi qui
donne l’ordination.Par confequent il n’eft pas plus permis
de réordonner que derebaptifer .-parce que la v a lid
ité du facrement ne dépend point de la vertu du mi-
niftre. D e -là v ien t que toutes les ordinations faites par
le papeLibcre héretiqueScféditieux, ont été reconnues
b o n n e s , quoiqu’il ait vé cu fix ans après fon apoftafie.
D e même, quoique le pape V ig ile fût un fc é le ra t, 8c
un im p ie , aucun de fes tucceffeurs n’a penfé à cafter ce
q u ’il avoir fait. L ’auceur rapporte enfuite les exemples
de plufieurs pécheurs publics de fon tems,qui paffoiçnt
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Sup. liv. Ttiii»
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