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314.
Fuîk, ef.
Adam, Er
l u t , 38.
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x v.
S. O la f roi
Norvège.
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?• c iv ile s , comme il paroît par le r e c u e il, qui en refte
contenant plufieurs reglemens importans fur les matières
de la religion , conformes à ceux des rois préce-
dens. C e fut encore par le con fe il de l’archevêque, que
le roi Canut étendit fes liberalitez fur les églifes étrangères
, comme on vo it par celles de C h a r tre s , où il en-
vo ïa une fomme confiderable, du tems de l’évêque Fulbert
, qui l’en remercia par une le ttre , Sc emploïa cet
a rg en ta rebâtir fon é g life , q u iâ vo ic été brûlée. L ’archevêque
E gelnoth mourut l’an 103 8. & eft compté entre
les Saints.
Le roi Canut emmena en Danemarc plufieurs é v ê ques
d ’Angleterre , dont il mit Bernard en Sconie ou
Schonen , Gerbranden Z e land e, Reinher en Finlande.
Unuan archevêque de Breme reçut bien l’évêque Ger-
brand ; mais il l’obligea à le reconnoître pour ion fu-
perieur, Sc à lui promettre fidélité. L ’aïant pris en amitié
, il fe fervit de lui pour envoïer au roi Canut des dép
u te z , avec des prefens, le congratulant desviètoires
q u ’il a voit remportées en Angleterre,mais le reprenant
de ce qu’ il avoit ofé en enlever ces évêques. Le roi C a nut
prit en bonne part la réprimandé, 8c vécut fi bien
depuis avec l’a rchevêque, qu’il ne faifoit rien que par
fon avis : jufques là qu’ il fut médiateur de la paix entre
ce prince Sc le roi Conrad le Salique.
Le roi Canut fut continuellement en guerre avec O la f
roi en N o rv è g e , prince jufte toutefo is, 8c zélé pour la
religion chrétienne. Il s’appliqua particulièrement à
purger laN o r v e g e des d e v in s , des magiciens , des en chanteurs
, d on te llc étoit pleine; il à voit auprès de lui
des évêques Sc des prêtres venus d’Angleterre, q u il’ai-
doient par leur doètrinc Sc leurs confeils : Les plus di-
LlVf tË <S 1 NQU ANT E-NEU V I e'm e . 4751
iliu g u e z pour la fcience 8c pour la v e r tu , étoient Si-
gefroi jG iim q u il, Rodulfe & Bernard, q u i , par l’ordre
du roi O la f allèrent prêcher l ’évangile en Suede ,
en G o th ie , 8c auxiiles qui font au-delà d e laN o rv e g e .
C e prince en envoïa aulh des députez à l’archevêque
Unuan avec des prefens : le fuppliant de recevoir favorablement
ces é v êq u e s , & de lui envoïer de fa part
pour affermir la religion en N o rv è g e .
En même tems regnoit en Suede un au treO la f nouveau
C h r é t ie n , dont le roi de N o rv è g e avoit époufé la
f i lle , Sc qui n’étoit gueres moins zélé que fon gendre
pour la religion chrétienne. Il fit de grands efforts pour
faire abattre le temple des idoles , qui étoit à U p fa l, au
milieu de fon roïaume ; 8c les payens craignant qu’il
n ’en v în t à b o u t , convinrent avec lui ; que puifqu’il
Vouloir être C h r é t ie n ,il choisît le meilleur païs de la
Suede pour y établir une é g life , Sc l’exercice de fa religion
dans faire violence à perfonne, pour quitter le fer-
v ic e des dieux. Le roi forteontent de ce tra ité , fonda
une é glife Sc un fiege épifcopal dans la Gothie occidenta
le , proche duDannemarc Sc de laN o r v e g e .C e fu tà
Scaren, v ille alors très-grande, à prefent peu confiderable
, où à la priere du roi de Suede, T u rgo t fut ordonné
premier év êquepar l’archevêque Unuan; Sc ils ’ac-
quitta fi b ien d e io n m iniftere, qu’il conv ertit à la foi
deux peuples célébrés desGoths. Le roi O la f de Suede
fit baptifer fa femme 8c fes deux fils Emond Sc Anon d ,
ôc il fit donner à ce dernier le nom de Jacques au baptêm
e : ce prince tout jeune qu’ il é to it , furpaffa en fa-
geffe8c en pieté tous ces prédeceffeurs, Sc aucun roi
ne fut fiagréable auxSuedois quefut Anond.
Cependant O la f roi de N o rv è g e fut chaffé de fon