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Gerb. ep if l.y o . 81..
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V"ut(nAbbK n. 7 .
M 'a billi pr&f. f& c .
¿onr.Cabill. c. U.-
z 8 o H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
le mettre en poiTeflion. O n le voitpar plufieurs lettres
de Gerbert écrites vers l’an 987. au nom des abbez du
diocefe de R e im s , de l’archevêque Ada]beron & au
fie n , tant aux moines de Fleury qu a faint Majole abbé
de C l u gn i , Si à Ecbert ou Evrard abbé de faint
Julien de Tours. Toutes ces lettres tendent à faire re-
jetter l ’ufurpateur ; mais heureufement il mourut peu
de temps après. A in fi la plus grande Sc la plus faine
partie de la communauté l’emporta pour A b b on ; fo u
élection fut confirmée par le confentement du roi H u gues
, Sc il commença à gouverner l ’abbai'e de Fleury
I an 5)88.
Il recommandoit l’étude à fes moines, comme u tile a
la pieté, après l’oraifon Sc le jeûne ; Sc lui-même ne cet-
foit point de lire , d’écrire , ou de d id e r . Après la dia-
led iq u e & l’a ftro n om ie ,il s’appliqua auffi à l ’étude de
l ’écriture fainte & des peres; & en tira plufieurs fenten-
ces, dont il fit un recueil, pouravoir toujours en main
dequoife défendre contre les prétentions d ’Arnoul évêque
d’Orleans. C e prélat fo u ten o it, que l’abbé de Fleu-
i y , outre la ju r ifd id io n fpirituelle , dévoie encore lui
faire ferment de fidélité, comme fon vaflal ; ce qu’A b -
bon refufa toute fa vie , prétendant que fon monafte-
re pour le temporel ne dépendoit que du roi. C e fu t
une querelle generale, qui s’émût alors entre les é v ê ques
Sc les abbez ; Sc qui n’avoit pas commencé plutô
t , parce que les monaiteres étoient entre les mains
des feigneurs laïq u e s , ou d’autres évêques, qui au-
roient bien fçu fe défendre d’une telle prétention. Elle
femble être venue du ferment que les évêques e x i-
geoient des prêtres à leur ordination, &c qui fut défendu
au fécond concile de Chàlons en 813 . Car c’étoit à la ce-
L i v r e c i n q u a n t e - s e p t i e ’m e . z8i
femonie de la benediétion des abbez', que les évêques
leur faifoient prêter ce ferment de fidélité.
L e p a p e J e a n X V .t in t vers le même temps un concile
, ou faint Udalric fut mis au nombre des faints, vingt
ans après fa mort. C e concile fe tint à R om e , au palais
d eL a tran , le dernier jour de Janvier 99^ indiction
fixiéme. Liutolfe évêque d’Aufbourg fe leva au
milieu de l’affemblée, Sc dit : O n lir a , s’il vous plaît,
devant vous l’écrit que j’ai entre les mains , de la vie
& des miracles d’U d a lr ic , jadis évêque d’Aufbourg ,
afin que vous ordonniez ce qu’il vous plaira. On croit
que ce fonf les deux livres que nous avons encore ,
compofez par le prêtre Gérard difciple du faint. Après
qu’ils eurent été lûs dans le con c ile , il ordonna que la
mémoire de faint Udalric feroit honorée ; déclarant
que l’honneur que l ’on rend aux faints Sc à leurs reliques
, retourne au Seigneur , qui a dit : Qui vous reço
it , me reçoit ; & que cet honneur a pour b u t, que
nous foïons aidez par leurs prières ¿¿leurs mérités. La
bulle qui en fut expediée , eft fouferite du pape Jean,
de cinq autres évêques des environs de R om e , de
n e u f prêtres cardinaux Si de trois diacres. C ’eft le premier
a£te autentique, qui relie de canonifation faite
par le pape , quoiqu’on ne fe fer vît pas encore de ce
nom.
C e fu t peut-être en ce même concile de R om e , que
le pape Jean X V . caffa la dépofition d’Arnoul archevêque
de R e im s , Si l’ordination de Gerbert. Car il eft
certain, que l ’axant appris, il trouva l’un Si l’autre fort
m auvais, Si interdit tous les évêques qui y avoient eu
part. Mais Gerbert ne crut pas devoir obéïr à ce décret
, Sç en écrivit aufli à Seguin archevêque de Sens :
N n ij
A n . 993.
Sup. /. X L v r . n. f.
X X X I I .
Canonifation de
faint Udalric.
To. 9- çonc. p. 7 4 ! .
A c i. SS. B en.f&c»
y p - 47
ib id . p. 4 Ï J .
M a t th . 1 0 . 4 a .
M a b ill. pv&f. /..■?*
5 9 9 •
X X X I I I .
Lettres de Gfcrbert
contre Arnoul.
Frag. ebr- D u c h .
to. 4 .
To'. 9. conc. p.7 4 4 .
pofi conc. Resn.p.
146.