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tlire (lu loiniogone, suivanL (lu'il se réduit à un tomiange ou qu'il
se développe en uq appareil lilamenlcnx à lomies exogènes et,
dans ce derniei- cas, suivant qu'il est simple, c'csl-<Vdire ne produit
<[u un seul auias de toniies. ou composé, c'est-à-dire donne nais"- '
sauce à plusieurs amas de tomies sépai-és, l'ordre des Floridées se
divise en cin(| familles : .
en un loiniaiiKo
un seul groupe Bangiacces.
OKuf , e..n. un (iiiTctement \ de lomies . . Ncmaliacées.
se 1 Lomiogone Vl'omiOoO'ie formant y plusieurs groupes
déve- ( h^ / V tomies . . Cri/pLonénilicées.
loppunt lomies ) . ,. ( seul, groupe
exo-ènes, / "i''"'cctcment. \ de tomies . . nhodyméni;icées.
Tomingnne l'ormant) plusieurs groupes
( de lomies . . Git/arlinacécs.
On voit par là que les Hangiacées différent heaucoup plus des
quatre autres familles ([ue celles-ci ne dilïerent enire elles. Dès
lors, donnant à l'ordre tout entier le nom de Rodop/n/cées, on est
conduit à le subdiviser d'abord en deux sous-ordres": les /kinginées,
ne comprenant <iuc les iiangiacées, el les Floridées pvopvenient
dites, comprenant les quatre antres familles.
Bangiacées. — Les Bangiacées, 4 genres avec environ 35 espèces,
sont de toutes les Hhodophjcées celles dont l'organisalion est la
plus simple. Leur tluille, en effet, se compose de cellules disposées
soit bout à bout en nn iilament simple (IJangie, Erjllirotrichie),
soit còte à c(Me en une assise formant une lame à contour irré<^u'
her (Porpliyre) ou discoïde (Érythropelle) : les cloisons séparatrices
des cellules n'ont pas de ponctuation criblée centrale. Dans ce
filament ou dans cette lame, toutes les cellules sont semblables,
elles grandissent et se cloisonnent en môme temps. Les Porphjres'
Erytlirolriclues et l'^rjtliropelles sont tontes mannes, mais plusieurs
Bangles habitent les eaux douces à cours rapide, notamment les
chutes de moulins. Les tétraspores se forment dans h^s cellules
ordmaires du thalle.
Pour devenir une anthéridie, une cellule ordinaire du thalle se
borne à se décolorer, puis se divise dans les trois directions en un
massil de petites cellules, qui s'isolent par la dissolution des cloisons
et sont autant d'anthérozoïdes. Pour devenir un oogone, une
cellule ordinaire se borne à pousser au dehors une petite proéminence
en forme de papille, qui est un trichogjne rudimentaire.
Une fois formé, l'oeuf, sans changer de l'orme ni de dimension, se
cloisonne dans les trois directions et produit 8 (Porphyre) ou
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VLORIIiXES 16 7
10-32 cellules (Bangie), qui s'isolent et constituent autant de
tomies. Le tomiogone est donc réduit ici à sa région tomiogène et
les tomies v sont internes.
Némaliacées. — Les Némaliacécs comprennent 3(> genres avec
150 espèces environ. Plusieurs vivent dans les eaux douces à cours
rapide, notamment aux chules naturelles, aux barrages des
écluses, aux vannes des moulins (Batrachosperme, Lémanée, etc.);
toutes les autres sont marines. Leur thalle est filamenteux et
abondamment ramifié. Les filaments demeurent parfois libres et
nus (Chantransie, etc.): ailleurs ils sont encore libres, mais les
rameaux cpi'lls portent les enveloppent d'une couche corticale,
directement appliiiuée (Batrachosperme, Gélide, etc.), ou située à
quelque distance (Lémanée, etc.). Le plus souvent ils s'associent
parallèlement, en plus ou moins grand nombre, en un faisceau
, axile, produisant latéralement des rameaux filamenteux ramifiés,
qui le recouvrent d'une couche corticale (Némale, Helminthore,
Liagore,'Scinaie, etc.).
Les Chan transies et les Batrachospermes produisent des spores
solitaires; elles sont par quatre dans les Liagore, Gélide, Caulacanthe,
etc. ; elles manquent dans les Lémanée, Némale, Helminthore,
etc.
Les anthéridies naissent par petits bouquets à l'extrémité des
filaments libres (Chantransie, liatrpchosperme, etc.), ou au
sommet des branches rayonnantes qui forment la couche corticale
(Némale, I, p. 576, fig. 250, Lémanée, etc.). Les oogones
occupent le sommet des filaments libres (Chantransie, Batrachosperme)
ou l'extrémité de courts ramules enfoncés dans la
couche corticale et attachés latéralement sur les filaments rayonnants
(Léuianée, Némale, fig. 250, etc.); le trichogyne est d'ordinaire
étiré en un long poil (Némale, 1, fig. 250, Chantransie, etc.),
quelquefois renflé en massue (Batrachosperme, Lémanée).
L'oeuf bourgeonne directement (I, fig. 250. B) et les branches de
premier ordre, ramifiées ensuite plusieurs fois en fausse dichotomie,
forment un buisson qui transforme en lomies quelquefois
toutes ses cellules (Lémanée, Scinaie), le plus souvent ses cellules
terminales seulement (l, fig. 250, C). Le tomiogone ainsi constitué
est ordinairement extérieur, quelquefois intérieur au tissu du
thalle (Gélide, Naccaire, etc.).
Les genres se groupent en trois tribus :
I. Batrachospermées. — Thalle formé d'un simpje filament, nu ou cortiqué ;
tomiogone extérieur : Chantransie, Balbianie, Batrachosperme,
Lémanée, Thorée, etc.