
444 OVULKES RENONCULINKES
avec les Malvacées et les familles voisines. La fleur est hermaphrodite,
avec un calice de cinq sépales, concrescents à la base en une
coupe qui porte sur son bord un grand nombre d'étamines issues
de ramification et disposées en cinq groupes épisépales. Il n'y a
pas de corolle. Le )>istil est réduit à un seul carpelle, par avortement
des quatre autres. Il renferme deux rangs d'ovules anatropes
à raphés contigus. Le fruit est une baie, entourée à la base par le
calice persistant. La graine a un embryon courbe, incombant,
assez gros, et un albumen oléagineux.
Par Tavorlement de la corolle, joint à la conformation du pistil
et du fruit, ces plantes se distinguent de toutes les précédentes et
occupent une place à part dans l'alliance des Malvales.
ALLIANCE VII
CISTALES (voir p. 380)
Caractères généraux et division en six familles. — L'alliance
des Cistales renferme les Renonculinées à périanthe double avec
corolle dialypétale, qui ont un nombre défini d'étamines ramifiées
et dont le pistil libre a ses carpelles ouverts^ C'est par ce
dernier caractère, qui rend pariétaleX^ placentation du pistil, que
cette alliance diffère des iMalvales.
On divise en six familles cette alliance :
CISTALES,
Périanthe
tétramère, ovules campylolropes Capparidacées.
penlamère. ( ^^^^^otropes Cistacees
Ovules ' 1 anatropes. ( quatre Wallacéacées.
f PLacentes ( deux Bixacées.
variable i indépendant de Tandrocée Flacourtiacées,
' ( concresient avec Fandrocée Samydacées.
Capparidacées. — Les Cappai^idacées, 35 genres avec environ
380 espèces, dont plus de 150 Câpriers ou Capparis, habitant les
contrées chaudes et tropicales, sont des herbes annuelles ou des
arbustes, quelquefois des arbres, à feuilles isolées, simples ou
composées, parfois munies de stipules épineuses (Câprier). La tige
offre quelquefois une répétition du pachyte (Cadabe, Mérue,
Koydsie, etc.).
Les fleurs sont hermaphrodites, actinomorphes ou zygomorphes,
à périanthe tétramère (fig. 205), Les quatre sépales sont parfois
concres^cents (Mérue, Stériphome^ etc.). Les quatre pétales sont
PERPARIÉTÉES BITEGMINÉES - CISTALES
445
Fig. 205. — Diagramme
de la fleur du Clèome
épineux.
quelquefois tous (Thylache, etc.). H J a
typiquement quatre étaraines episepa es;
/lies demeurent quelquefois simples (Cleome
tétrandre, etc.); d'ordinaire elles se
dédoublent latéralement, les antéro-pos erieures
seulement (fig. 20S), ou touies les
quatre (Boscie, etc.), de manière à en iormer
six ou huit; ou bien elles se ramifient
davantage, à la fois suivant la tangente
et suivant le rayon, de maniere a
devenir plus ou moins nombreuses (Câprier,
Mérue, Polanisie, etc.). Elles sont
parfois séparées du périanthe par un long
; t u ^ r C a t b T r r P l u ^ i i u r f p " ' a v o r t e r , ou se réduire
f d s'stam noâe ce qui augmente la zygomorphie de la fleur
îpolanisie, Euadé^ie, etc.). Le pistil, ordinairement séparé aussi
de l'androcée par un entre noeud plus ou ^
moins long, ou gynopbore (fig. 206), se
compose de deux carpelles ouverts et concrescents
en un ovaire uniloculaire à deux
placentes pariétaux portant chacun deux
rangs d'ovules campylotropes, ou hémi-anatropes
hyponastes, surmonté de deux stigmates
sessiles (fig. 205 et 206) ; il y a quelquefois
plus de deux, jusqu'à dix et douze
carpelles, avec autant de placentes parietaux
(Stériphome, Câprier).
Avec deux carpelles, le fruit est une
silique (Clèome, etc.) ou une silicule (Cleomelle)
: quand les carpelles sont plus nombreux,
c'est une baie (Câprier, etc.), rarement
une drupe (Roydsie). La grame,
dépourvue dalbumen, a un embryon incombant
courbe, à cotyles planes (Cleome,
etc.) ou plissées (Câprier, etc.).
Les genres se groupent en deux tribus •
Fig. 206. — Pi>til du
Câprier, séparé de l'androcée
par un long
entre-noeud, ou gynophore.
1. Ciéomées. - Herbes à silique : Clèome, Cléomelle, Dactylène, Isomère, Pèdicellaire,
etc.