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ne renfermant, inséré vers la base, qu'un seul ovule orthotrope
dressé. Le fruit est un achaine. La graine a un embryon droit k
radicule supère, sans albumen.
ALLIANCE VIII
ÉRICALES (V. p. 5^7).
généraux et division en cinq familles. — L'alliance
des Ericales comprend les Ombellinées à périanthe double avec
corolle gamopétale QÎ pistil libre, qui ont deux verticilles d'étamines
simples ou un grand nombre d'étamines issues de ramificalion,
en un mot où l'androcée est diplostémone ou méristémorte.
Elle est beaucoup moins étendue que chacune des deux
prédentes, où l'androcée est isostémone.
Voici la division en cinq familles ;
Éricales.
Androcée
diplostémone ( Carpelles i multioyulés. Ericacées.
aipiosiemone 5 ( unioYulés... Cyrillacées.
i concrescent à la i mulliovulés Diapensiicées.
{ corolle. Carpelles / unlovulés... Sapotacées.
méristémone Rhaptopétalacées
Éricacées. — Les Éricacées, 87 genres avec environ '1.330 espèces,
dont 420 pour le seul genre Bruyère ou Erir.a, sont des
arbustes OU des arbres, rarement des herbes (Pirole), parfois
dépourvues de chlorophylle et humieoles (Monotrope, etc.), fréquemment
à mycorhizes croissant en grande majorité dans les
climats tempérés et chauds. Les feuilles sont isolées, parfois opposées
(Callune, etc.) ou verticillées (Bruyère, etc.), simples et sans
stipules, fréquemment persistantes, parfois.réduites à des écailles
incolores (Monotrope, etc.). Les fleurs sont actinomorphes, rarementzygomorphes(
l{osageou Rhododendron),
le plus souvent pentamères (fîg. 296), assez fréquemment aussi
tétramères (Bruyère, fig. 295, Callune, Hypopite, fig. 297, Airelle
ou Vaccinhim, etc.).
Le calice a ses sépales libres (Bruyère, Callune, etc.) ou plus ou
moins concrescents (Rosage, etc.), parfois pétaloides (Callune, etc i
ou au contraire avortés (Monotrope). La corolle, caduque
(Rosage, etc.) ou persistante (Bruyère, etc.), a ses pétales ordinairement
concrescents sur une longueur plus ou moins grande,
quelquefois entièrement libres (Lédon, Clèthre, Hypopite, fig. 310,
Pirole, Airelle, etc.); la gamopétalie y est donc encore incomplète
et inconstante. L'androcée a deux verticilles, l'externe épipétale,
rinterne épisépale, le premier avortant quelquefois
(Azalée, etc.); les étamines ont leurs filets indépendants du
tube de la corolle; leurs anthères introrses, parfois munies d'apo
o
Fig. 295. — Diagramme de la ileur
de la Bruyère ceadrée.
Fig. 296. — Diagramme de la fleur
du Rosage hirsute.
pendices en-forme de cornes (Arbousier, I,p. 402 fîg. 162, Airelle, I,
p. 403, fig. 164, etc.) ont quatre sacs et s'ouvrent par des pores
terminaux (I, p. 402, fig. 162), rarement par des fentes longitudinales
(Hypopite, etc.), pour mettre en liberté un pollen composé
de tétrades, rarement de grains •
simples (Clèthre, Monotrope, etc.). Le
pistil est isomère, formé de carpelles
épipétales, fermés et concrescents en^un
ovaire pluriloculaire, surmonté d'un
style unique et contenant, à l'angle interne
de chaque loge, un grand nombre
d'ovules anatropes épinastes, rarement
deux (Callune^ Gaylussacie, etc.), ou un
seul (Arctostaphyle, etc.). Le pistil est
quelquefois concrescent avec les verticilles
externes, ce qui rend Tovaire
infère (Airelle, Canneberge, etc.). 11 est
entouré à sa base d'un disque nectarifère,
Fig. 297. — Diagramme de
la tleur de l'Hypopite multiflore.
qui manque quelquefois (Clèthre).
11 se réduit parfois à trois carpelles dans la fleur pentamère
(Clèthre). Chaque loge est quelquefois dédoublée par une
fausse cloison (Gaylussacie).
Le fruit est une capsule loculicide (Bruyère, Pirole, etc.) ou