
I
^ h
I R;
m
"i
á
^ INTRODUCTION
nnm dii ^enre en le faisant suivre soit d'un adjectif (Lis
r fclVn /donaré Pia silvestre, et.), soit d'un substantif
p l adjeciiveLntlLis martagón, Chêne liège Pm P^gno^'^j'
so k n substantif précédé de la préposition de on a (Lis de Ca -
édoine, Chêne à galle. Pin de Lambert, etc.).
v a r L on ajoute au nom de l'espèce un second adjectil qualificaif
0 e;ihe silvestre commune, Menthe silvestre verle, etc.). Pour
nommer un hybride, on associe par un trait d'union les deux qua-
E ü f s d'espèce en plaçant d'abord celui de l'espece qui a fourni
e glètes mâles (Digitale jaune-pourpre. Digitale pourpreaune
etc.), ou les deux noms d'espèces combmees separees par le
i î ^ e X Les noms de tribu, de sous-famille, de fami le, d ali
a l e , d'ordre, de classe et d'embranchement se tirent soit du
nom du genre le plus important, affecté de la desinence ..
p ^ les tribus, oïdées pour les sous-fami les, ace., pour les
fam lies, «¿es pour les alliances, ¿ne'e. pour les ordres tribus de
Lihées, des Rosées, des Loranthées, etc. ; famille des Liliacees des
Ro acées, des Loranthacées, etc.; alliance des Loranthales, etc.;
S de Liliinées, etc.), soit de quelque propriété speciale comn
une à tous les représentants du groupe (famille des Ombelliferes,
Se Composées, etc. ; classe des Gymnospermes, etc.), soit enfin de
quelque dénomination particulière consacrée par un long usage
des Champignons, des Algues, des Mousses, etc )
^ Avant dé décomposer le règne végétal comme il vient d e tre dit,
pour en étudier séparément les diverses parties, il convient de le
Considérer un instant dans son ensemble, en le
animal pour savoir en quoi il lui ressemble, par ou il en diffeie et
comment on arrive à définir les plantes par rapport aux ammaux.
Caractères communs à tous les êtres vivants. - Consideron
d'abord les ressemblances entre l'animal et la plante, c es -à-diie
les caractères communs à tous les êtres vivants. Ils sont de deux
sortes, les uns morphologiques, les autres physiologiques.
Au point de vue morphologique, s'il s'agit de la forme extérieure,
même diversité dans le contour du corps, qui tend à se ditférender
de plus en plus en membres distincts, en divisant dans
u l pareille mesure son travail externe : d'où résulte un meme
critèie extérieur de perfection. S'il s'agit de la forme intérieure,
même structure ordinairement cellulaire avec cellules composees
de la même manière d'un protoplasme, d'un noyau et d une membrane,
même mode de division du noyau, mênie multiplication
consécutive des cellules par bipartition, même différenciation progressive
des cellules en tissus, en appareils et en regions : d ou
INTRODUCTION 5
résulte une même division progressive du travail interne et, par
conséquent, un même critère intérieur de perfection. Même composition
chimique, aussi, celle du protoplasme, et même motricité,
le protoplasme se montrant partout animé de mouvements divers.
S'il s'agit du développement de l'être, même croissance avec
identité des caractères propres en tous les points du corps, et
même multiplication possible par parties détachées de l'ensemble.
S'il s'agit enfin de la formation et du développement de la race,
même constitution de l'oeuf par combinaison de deux gamètes
plus ou moins différenciés, avec des conséquences semblables
quand il y a métissage et hybridité ; même variation avec hérédité
déterminant-, sous l'influence de la même lutte pour l'existence, le
même développement et le même isolement progressif des variétés.
Comme conséquence nécessaire de toutes ces ressemblances
morphologiques, mêmes principes de Classification et mêmes
règles de Nomenclature.
Au point de vue physiologique, les similitudes ne sont ni moins
nombreuses, ni moins profondes. Mêmes conditions d'existence,
en effet : radiation et aliment. Même action sur le milieu extérieur
se traduisant par l'inspiration d'oxygène, la transpiration, l'expiration
d'anhydride carbonique, l'absorption des liquides et des
substances dissoutes comme base de l'alimentation, l'émission de
liquides et notamment de liquides digestifs, avec digestion externe
consécutive, l'assimilation du carbone chez ceux qui possèdent de
la chlorophylle, le dégagement de chaleur et parfois de lumière, etc.
Mêmes fonctions internes, les unes chimiques, comme l'assimilation,
la désassimilation, la constitution des réserves et leur digestion
ultérieure, la sécrétion ; les autres mécaniques, comme la
protection, le soutien, le transport des liquides, etc.
En résumé, on voit qu'il existe un grand nombre de caractères,
et précisément les plus importants, qui sont partagés par tous les
êtres vivants, sans acception d'animal ou de plante. C'est ce fonds
commun qui est le terrain propre de la Biologie, tige dont la Zoologie
et la Botanique ne sont que les deux branches.
Caractères distinctifs des plantes. Définition du règne végétal.
— Malgré cette ressemblance si profonde, il est facile de distinguer
une plante d'un animal, toutes les fois qu'on s'adresse aux représentants
élevés ou moyens des deux règnes. L'animal a un système
nerveux, une cavité digestive, un appareil circulatoire pourvu d'un
coeur, une faculté locomotrice : toutes choses dont la plante est
dépourvue. En retour, la plante a des caractères qui manquent à
l'animal : une membrane de cellulose autour de ses cellules et de