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colore en brun (fig. i l , 7n, o). Il arrive alors d'ordinaire qu'aussitôt
la fusion opérée, l'oeuf se déplace vers le haut, sort de l'oogone
par l'ouverture terminale sans la dépasser^ et seulement alors
s'entoure d\me membrane de cellulose et passe à Tétat de vie
latente, en demeurant posé et comme ancré sur l'orifice.
Plus tard^ il germe en déchirant Texine et poussant Tintine en
un tube, qui se ramifie et se développe directement en un thalle
nouveau.
Un double intérêt s'aitache aux Monoblépharidacées. D une part,
elles relient les Chytridiacées aux Saprolégniacées ; de Tautre et
surtout, elles occupent le rang le plus élevé dans le développement
progressif de la différenciation sexuelle chez les Siphomycètes
; elles sont, en effet, les seuls représentants non seulement de
cet ordre^ mais de la classe des Champignons tout entière, qui
possèdent des anthérozoïdes mobiles.
Résumé de l'ordre des Siphomycètes. — Constitué par les sept
familles qu'on vient d'étudier, et dont les Mucoracées sont la plus
répandue et la plus variée. Tordre des Siphomycètes comprend
405 genres avec environ 850 espèces-. Par la structure continue du
thalle, qui est son caractère constant^, il offre, comme on sait, un
grand intérêt au point de vue de la Science générale (I, p. 11).
ORDRE III
BASIDIOMYOÈTES
Caractères généraux. — Les Basidiomycètes (vol. I, p. 584 et 587,
vol. Il, p. 16) forment un ordre immense qui a pour types principaux
les Trémelles, les Agarics, les Bolets, les Polypores, les Hydnes,
les Lycoperdes, etc., toutes plantes dont les fructifications de
grande taille sont connues de tout le monde sous le nom de
cc Champignons » .ou de « Champignons à chapeau ».
Le thalle vit ordinaii^ement dans la terre riche en humus ou
dans les corps végétaux en voie de décomposition : écorces, bois,
feuilles mortes, etc., quelquefois dans les plantes vivantes où il
s'établit en parasite (Ustilage, Tillétie, Puccinie, Uromyce, Exobaside,
etc.). Il est toujoui^s formé de filaments cloisonnés en cellules.
Mais, suivant la phase de son développement où se trouve la
plante, la cellule a une structure différente. Dans la baside adulte,
les spores qu'elle produit et les thalles issus de ces spores, chaque
cellule n'a qu'un seul noyau à deux chromosomes. A partir d'un
certain moment, chaque cellule du thalle possédé deux noyaux
e W s Salement à deux chromosomes et qui se dmsent toujours
ensemble qui sont, comme on dit, conjugués {dicaryon^J^ deux
n o ^ T et il en ¿st ainsi désormais jusqu'à la formation des
S S d s nouvelles, où les deux noyaux se fusionnent en un seul (sync
a T o n m ^ Le moment critique où la structure unmucleee passe
b?usqu ment à la structure binucléée, ainsi que l'ongme du second
noyardemeurent encore inconnus dans la plupart de ces plantes
Dans u^e des familles de cet ordre, celle des Puccmiacees la
a o s e Tpu être observée récemment et rattachée à a orma ion
d ^ ^ oe u f , comme il sera dit plus loin au moment de la formation
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Fig. 1 8 . - Fécondation dans le cas d;^an Phrag;.ide. Ales
iBcidiospores sont à deux noyaux idicaryons).
du stade des scidie. et au début il sopére une '^¡ '^j f^be
deux cellules à un noyau (flg. 18). Ces résultats vnnnent detie
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(l) Ils forment un syncaryon (crOv avec et xkouov, noyau). .
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