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GYMNOSPERMES. AaíCTRICES 249
die pe.iu'ollee, comme il a élédit (I, p. .ilG, iìg. 182); mais parfois
olle sol)lilere e( c'est alors une seconde oii même une li-oisiènm
pelilo cellule, découpée dans la grande contre la premiere, qui
lorme 1 a n t h é r i d i e pédicellée (Sapin, ilg. 108, B, l>in, Mélèze, etc.).
l.a Hour (emelle nai t à l'aisselle d'une b radée (r,p.24(), 0 - .i88 A)
e( toujour s sans b radées propres. Le plus souvent les bracte^es mères
d e s t l e u r s s o n l luséréesen plus ou moins grand nombre, en spirale
o u e n y e r l i c i l l e s , le long d u n c o u r i rameau :rinlIorescence esLenépi
( l i n , Sapin, Cjpi'ès, d e . ). Quelquefoi s elles'sonl en peiil nombr e ef
une seule est fertile : l'inllorescence
est solitaire (If, etc.). Le ramuscule
lloral ne produit, que deux feuilles et
avorte au-dessus d'elles : ces deux
feuilles const i tuent le [)istil. Plusrapl
i r o c b é e s t n arrière qu'en avant, elles
sont concrescent.es i)ar leurs bords
voisins dans toute leur longueur, de
manière à former une écaille unique
(I, p. 24G, fig. m , A, s), tournant
sa lace ventrale en bas, c'est-à-dire
vers la bradée mère, sa face dorsale
en haut, c'est-à-dire vers l'axe
de l'épi, en un mot conformée et
orientée comme la double feuille
verte des Sciadopites ; eut re ce double
carpelle ouvert et la bractée mère se
trouve situé le sommet avorté du rameau
iloral. Ainsi constitué, et conformé
comme celui du Ginkgo, le
pistil est lantôt indépendant de la
bractée mère (Sapin, iig, i09. Pin,
Pesse, Cèd re, Mélèze, e t c. ), ta n t ôt concrescentavec
Fig. 109. - Siipin pecliné. Porlioa
supérieure du cône dont
sp csL l'axe denudó en bas; c,
bractées mères, dél)ordées par
les péricarpes s.
la bractée dans la plus grande partie de sa longueur
(Cyprès, Tluiier, Genévrier, Taxode, Araucarie, etc.), ditférence du
même ordre que celle qu'on observe chez les Stigmatées entre
1 ovaire supère et l'ovaire infère. 11 por t e les ovules ordinairement
sur sa lace supérieure ou dorsale, quelquefois à son extrémité
meme (Gephalotaxe, If, etc.). Ceux-d sont orthotropeset leur unique
tegument, concrescent avec le nucelle dans sa région inférieure, se
prolonge plus ou moins longuement en tube au sommet, aii-dessus
de la chambr e pollinique (I, p. 491, 219, B).
Ce qiii varie suivant les genres, c'est le nombre des ovules, leur
i l
lieu crinsertion sur le double carpelle et leur direcliou. Quand il
n 'y en a qu^un seul, il est inséré tantôt k la base du carpelle et
dressé (Genévrier commun), tantôt vers le milieu et horizontal
(Dacrjde), tantôt vers l 'extrémité e tpendaut sur le dos du carpelle^
soit librement (Agathide, etc.), soit en contractant ime concrescence
dans toute sa longueur avec le carpelle, qui se développe
autour de lui et l'entoure d'une sorte de poche (Araucarie, Podqcarpe)
; tantôt enfin il est terminal, dressé au sommet môme du
carpelle, (lui est alors extrêmement court, de laçon à paraître
situé à l'aisselle même de la bractée mère (Phylloclade^. Uans ce
dernier cas, si la bractée mère est elle-même/l a dernière feuille
de l'épi, Tovule paraî tra terminer le rameau (If, Torreyer).
Souvent il y a deux ovules côte h côte, insérés soit à la hase du
carpelle et dressais (Thuier, Biote, etc.), soit au milieu et horizontaux
(Taxode), soit vers rcxtrémité/pcndants et en part i e concrescents
avec le pistil (Sapin, ilg. 109, Pin, Pesse, etc.), soit enfin
dressés au sommet meme du double carpelle, qui est très court
(Géphalotaxe) ; dans ce dernier cas, les deux ovulessessiles paraissent
axillaires de la bractée mère.
Quelquefois il y a trois ovules collatéraux, fixés k la base du carpelle
et dressés (Gallitre, I, p. 491, fig. 219, B) ou vers le sommet
et pendant librement (Gunninghamie). Ailleurs on en comple un
plus grand nombre, six à huit, ou davantage, attachés à la basedu
carpelle et dressés (Gyprès, lig. 110, etc.), vers le milieu'et horizoulaux
(Séquoier) ou vers l'extrémité et pendants (Sciadopite).
Enfin fes carpelles sont quelquefois tout couverts, de la base au
sommet, de très nombreux ovules (Frénèle).
Ge qui varie aussi suivant les genres, c'est le nombre et la disposition
des archégones dans le prothallc femelle. Ils y sont en
nombre plus grand que deux et pouvant dépasser quinze, tantôt
en contact et formant un faisceau (Genévrier, Gyprès, etc.), tantôt
séparés par des cellules stériles (Sapin, Pin, etc.). Leur col est
formé, au-dessus de la cellule du canal, par quatre cellules en
rosette, parfois subdivisées, par des cloisons transverses, en trois
ou quatre étages superposés (Pesse, Pin, etc.).
Le péricarpe consiste en une écailfe plus ou moins développée
(fig. 109, et I, p. 426, fig. 188, C), ordinairement ligneuse, portant
sur sa face supérieure ou dorsale autant de graines que le double
carpelle d'où elle provient avait d'ovules; quelquefoi s il est très court
et le fruit se réduit k une ou deux graines sessiles (If, Torreyer,
Géphalotaxe, etc.). Quand les fleurs sont solitaires, les frui t s le sont
aussi (If, etc.) ; mais même quand elles sontgroupées en épis pau-
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