
42 OVULÉES — RENONCULINÉES PERPARIÉTÉES BITEGMTNÉES — RENONCULALES 421
éloigner beaucoup dans la Classification générale des Phanérogames,
comme il esl fait ici (1).
Renonculacées. -
Fig. 190. — Diagramme
(le la fleur de la Renoncule
acre.
Les Renonculacées, 30 genres avec environ
Eig. 191. — Dia^.^amme
de la fleur de la Clématite
intégrifoliée.
1.200 espèces répandues
la plupart dans
les régions tempérées,
sonCdes herbes annu'elles
ou vivaces, rarement
des plantes ligneuses
(Xanthorhize, Pivoine
moulan) ou des arbustes
grimpant à Taide
des feuilles (Clématite),
parfois prolongées en
vrilles (Naravélie). Les
feuilles sont isolées,
rarement opposées (Clématite), à pétiole souvent dilaté en gaine,
rarement stipulées, à limbe entier ou diversement découpé.
Les lleurs sont hermaphrodites, ordinairement acHnomorphes,
p a r f o i s zygomorphes
B (Aconit, Dauphinelle,
etc.), souventsolitaires,
ordinairement terminales
(Kenoncule, Pivoine,
etc.)i quelquefois
groupées en grappes
simples (Aconit,etc.)
0u composées (Clématite,
etc.). Dans quelques
genres, le pédicelle
porte uninvolucre (Anémone,
Éranthe, etc.)-
Fig. 192. — Diagramme floral : A, de i'Ancolie
vulgaire; B, de la Nigelle de Damas.
Le calice comprend ordinairement cinq sépales (fig. 490, 192,
193), parfois trois (Ficaire), quatre (Clématite, fig. 191) on six
(Eranthe^ libres, caducs, rarement persistants (Hellébore, etc.),
assez souvent pétaloïdes ; quelquefois le postérieur se développe
plus que les autres, s'arronditen casque (Aconit, fig. 193, A) ou se
prolonge en éperon (Dauphinelle, fig. 193, B), ce qui rend le calice
zjgomorphe. La corolle, formée de pétales libres, parfois éperonnés
(Ancolie, fig. d92, A) ou creusés à la base d'une pochette nec-
(1) Le Nelumbe est l'an'ique Lotus sacré des anciens Egyptiens.
tarifère (Renoncule, fig. 190), est le plus souvent isomère et alterne
avec le calice; quelquefois, avec un calice pentamère, il y a 8
(Aconit, fig. 193, A, Adonide, etc.), ou même 13 et 21 pétales (Hellébore)
; cà mesure que le calice devient pétaloïde, les pétales se
réduisent à des appendices de plus en plus petits, creusés en casque
au sommet (Aconit, I, p. 395, fig. 150) ou enroulés en cornet
(Hellébore, I, p. 395. fig. 151), souvent nectarifères (Dauphinelle,
Aconit, fig. 193, A, Éranthe, Nigelle, fig. 192, B, Hellébore, etc.),
et enfin avortent complètement, eo/partie (Dauphinelle d'Ajax,
fig. 193, B) ou en totalité (Anémone, Clématite, fig. 191, Pigamon,
etc.). Quand le calice est zygomorphe, la corolle l'est aussi :
des huit pétales de l'Aconit et de la Dauphinelle, par exemple
(fig. 193), les deux postérieurs
se développent
plus que les autres
(fig. 193 A) et peuvent
même s'unir en un pétale
unique, éperonné
comme le sépale correspondant
(Dauphinelle
d'Ajax, fig. 193,
B, etc.). L'androcée
se compose d'un grand
nombre d'étamines
libres, h anthères latérales
ou extrorses,
disposées quelquefois
en verticilles pentamères
Fig. 193. — Diagramme floral : A, de l'Aconit
napel ; B, delà Dauphinelle d'Ajax.
alternes (Ancolie, fig. 192, A, etc.), ordinairement en une
spirale continue : dans les Ancolies, les étamines des deux derniers
verticilles se réduisent à des staminodes (fig. 192, A). Le
pistil est formé tantôt d'un grand nombre de petits carpelles
libres, renfermant un seul ovule anatrope épinaste, disposés en
une spirale qui continue celle des étamines (Renoncule, fig. 190,
Anémone, Clématite, fig. 191, etc.) ; tantôt d'un petit nombre de
grands carpelles libres, à deux rangs d'ovules anatropes exonastes :
cinq (AncoHe, fig. 192, A, Pivoine, Nigelle, fig. 192, B, etc.),
trois (Hellébore, Éi-anthe, Aconit, fig. 193, A, etc.), deux (Nigelle
garidelle, etc.), ou un seul (Actée, Dauphinelle d'Ajax, fig. 193, B) ;
dans les Nigelles, ces grands carpelless'unisserit jusqu' à la base des
styles en un ovaire à cinq loges (fig. 192, B). Les deux téguments
del'ovule sont parfois concrescents, soit dans leur région inférieure
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