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3iô DIOOrVLES HÉTÉÎtOXYLÉES m-GTULÊES
de l'angle interae de chaque \öge, se fomie, sous l'épiderme,
d'abord une macrodiode, puis un proLlialle J'emelle. Celui-ci s'allonge
vers le haut à travers Técoree jusque vers la base du style,
offrant In triade qui renferme Toosphère. En \m mot, les choses se
passent ici comme chez les Treubaniacées parmi les Loranthaies.
Le fruit, où ne se forme qu'un embryon, est une haie visqueuse.
L'embryon, à cotyles bien développées et sans imdicule, est accompagné
d\m albumen amylacé.
Les genres se groupent en deux tribus :
1. MiicrosolénéBS, — Anthères jmsiirxes : Alépide, Lysiane, Élytranthe, Blumelle,
Lépidarie, Macrosolène, Trilépidée, Miquéline, Amylothèce, Arcale,
Acielle, Lépostégci-e, Stéga&tre-
2. Loxanthérées. — Anthères dorsifixes : Loxantbère
Les Elytranthacées correspondent, dans ralliance des Élytranthales,
aux Treubaniacées dans .celte des Loranthaies.
Résumé de Tordre des Lorantbinées. — Composé des sept
familles qu'on vient d'étudier, groupées en quatre alliancea,
l'ordre des Lorantbinées comprend 130 genres avec plus de
700 espèces. L'absence simultanée d'ovule et de nuc^lle, qui est
son caractère propre, lui assure une place à part, non seul'ement
dans la classe des Dicotyles, mais encore dans tout Temhranohement
des Endoprothallées, et en même temps lui donne un grand
intérêt au point de vue de la Morphologie générale.
« ,
ORDRE II
ATSTHOBOLINÉES ,(v. p.. 335,)„
Caractères généraux et division en ¡quatre alliainoes. — Les
Inovulées nuceilées en majorité pnrasite^, vertes ou parfois sams
chlorophylle peuvent être groupées autour du genre Aathohole,
pris pour type., et l'ordre qu'elles constituent pe«t recevoir, en
conséquence, le nom (ïAntk&bolinées., qu'on lui donne ici.
La fleur y comprend toujours plusieurs carpelles ^ouverts, eoncrescents
bord à hord dans toute leur longueur, de manière à
limiter une cavi,lé close, et produisant â leur base chacun un seul
m.acrodiodange saillant en forme de cô/ne dressé, en un »ol, un
nucelle, enveloppé dan« eette cavité. Ce qui varie, c'est la composition
de la fleur.
Ain.si .on peut distinguer :
AIN T H OB' OLI NEES.
Fleur
NUC'ELL'ÉES- ANTiSOBÔLISÊ.ES 347
umsexuee. x apérianthée Hélosaies (p. 347).
JFleur .femelle I Dionopérianthée. . GinéiUades (p. 3i8).
monopérianlliée. Un
seul nucelle . .. Anthohọil'es (p. 352).
MsexBée, <¡ !clipériatì,tbée. Plusieui's
nucelles
co.ncrescents . . .iVuy/Síaíes (p. 353).
Les Hélosales correspondent aux Ëalanophorales dans l'ordre
des Loranlhifflées, tes Gin.allales aux Viscales, les Nuytsiales aux
Lorantliales, tandis que les Anthoholales n'ont pas le-ur.s représentants
chez les Loranthinées. Par .contre, on n'observe pas, chez les
Anthoholinées, de représentants à corolle gam-opétale, comme les
Élythranlliales .daez les Loranthinées. Le second ordre des Inovu-
.lées part dome d'aussi :has, mais s'élève notablement moins haut
que le premier.
A3LOANCE I
HÉLDSALES (V. plUS haut).
Définie pair A'unisexuuliié des fleurs et Yabsence de périanthe
-dans la fleur femelle, l'alliance des Hélosales ne comprend jusqu'ici
qu'an,e .seule famille, les Mélo»acées.
flétesaoées. — Les ftélosacées, 5 genres avec 42 espèces, .sont
ées pianifees .éépQturioms éeMorophylle, qui vivent en parasites
•sur les racines xtes-arfe-res dans les diverses régions de l'Amérique
tropicale, eomiMe' les Balanophoracées .auxquelles -on les .réunît
d'ordinaire. La tige forme autour du point d'attaetoe un .rhizo»e
tuberculeux, sans feuilles, bourré d'amidon, qui produit divers
poiats, par voie endogène, des branches cylindriques,. Oelles-ci se
dressent d'ordinaire directe.fflent dans l'air et portent les flemis .;
quelquefois elles -courent d'ahord horiz®iia!taJeffient dans la terre
en se ramifiant et plus tard seulement forment à leur tour, en
divers points, des rameaux endogènes dressés et florifères (Hélose).
Toujours entouré d'une collerette à sa base, le rameau florifère
est ordinairement nu dans sa région inférieure cylindrique ; quelquefois
il y est recouvert d'écaiîles triangulaires imbriquées (Scybale,
Phyllocoryne), qui sont les«eules feuilles de la plante. Son
extrémité supérieure, renflée en chapeau (Scybale, etc.), en sphère
.(Hélo-se.) ou en massue '.(Ciorynée, fthopaloen.émide|„ porte serrées
eète à eète e n grand -nombre de ha-^actées-en formw de-clous à tète
hexagonale, k l'aisselle de cèacune desquelles sont insérées de