
^^^ OVULÉES — SOLANINÉES
double avec corolle dialypétale, est concrescent avec l'androcée
et le pistil, ce qui rend Vovaire infère.
Une division en neuf familles est résumée ainsi :
Îfermés, {, iDiachaine Ombellifères.
uni- pyPonaste.<Drupe( plusieurs noyaux. ' Araliacées.
ovulés. ) , . ^ à ^ un noyau Maslixiacées.
Ovule Cornacêes.
ouverts, i'^¡ovulés Bruniacées.
w"g ),. ^ muitiovulés EscalloniaoriP':
/diplostémone. Carpelles f ^ V T fCrarnpeTll"es' - Rouveretsrm és, uniovulés LoGHarsyuadtcbréaTencsgé. éeas cées.
Ainsi composée, cette alliance correspond en bloc à trois des
alliances distmguées plus haut dans l'ordre des Renonculinées •
aux Ribésales par les Ombellifères et les autres isostémones, aux
Onagrales par les Grubbiacées, aux Myrtales, enfin, par les
Hydrangéacées et les Loasacées.
Ombellifères. - Les Ombellifères forment une vaste famille
comprenant 152 genres avec environ 1300 espèces, répandues
dans toutes les régions tempérées. Ce sont des herbes annuelles
ou vivaces, rarement des arbustes {certains Peucédans et Buplèvresj
a tige souvent cannelée et creuse par la prompte disparition
de la moelle. Les feuilles sont isolées, munies d'une gaine
très développée, parfois simples à limbe entier (Buplèvre, Hydroeotyle)
ou palmilobé (Sanicle, Astrance), le plus souvent composées
pennees à un ou plusieurs degrés, ordinairement sans
stipules, quelquefois munies de petites stipules écailleuses (Hydrocotyle,
etc.). Racines, tiges et feuilles sont traversées par des
canaux sécréteurs oléifères. Dans la racine, ils sont creusés dans
le pericycle simple, non bordés de cellules spéciales et forment
un arc oleifere en dehors de chaque faisceau ligneux ; il en résulte
que, toutes les fois que la racine a plus de deux faisceaux ligneux
le nombre des rangées de ses radicelles se trouve doublé (I p 113
et p._ 129). Dans la tige et la feuille, ils sont bordés de iellules
spéciales et sont situés dans le péricycle et dans la moelle de la
premiere, dans le péridesme des méristèles de la seconde • ces
canaux stéhques ou méristéliques sont'quelquefois seuls {Hydrocotyle
Buplèvre, etc.), mais le plus souvent il s'en développe ainsi
dans l ecorce de la tige et de la feuille. Enfin, le liber secondaire
de la tige et de la racine en renferme aussi.
Les fleurs sont petites, hermaphrodites, pentamères (fig 263)
actinomorphes, rarement zygomorphes (Coriandre, Berce,' etc.J;
TRANSPAKIÉTÉES UNITEGMINÉES — OMBELLALES 53S
'Y
disposées en ombellés ordinairement composées, rarement simples
(Astrance, Sanicle, Hydrocotyle), disposition d'où la famille
a tiré son nom ; pourtant, les Panicauts ont leurs fleurs en
capitule.
Le calice est rarement bien développé au-dessus du niveau où il
a — j
Fig. 263. — Diagramme de la fleur
du Panicaut champêtre.
Fig. 264. - Fleur d'Hydrocotyle,
coupée en long.
se sépare de la corolle (Panicaut, Sanicle, Astrance), le plus souvent
réduit à de petites dents (fig. 264, a, b). Les pétales, ordinairement
enroulés en dedans, sont d'ordinaire égaux, parfois
l'antérieur plus grand, les deux postérieurs plus petits,_ ce qui
rend la fleur zygomorphe (Coriandre, Berce, etc.). Les étamines, en
même nombre que les pétales et alternes avec eux (fig. 263), ont
Fig. 265. — Diachaine de
Fenouil, se séparant.
Fig. 266. — Diachaine d'Ombellifère : 1, face
dorsale ; 2, face comujissurale.
leurs filets libres, courbés en dedans, avec des anthères introrses
à quatre sacs s'ouvrant en long. Le pistil, concrescent avec les
verticilles externes dans toute la longueur de l'ovaire, qui est
infère ^fig. 264), est composé de deux carpelles médians, fermés et