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M•J3 J
O G;
OVULÉES — RENONCULINÉES
(Un seul carpolle uniovulé. Myristicacées.
. NDgux carpelles, dont un seul fertile, uniovulé UrticaLCées. unisexuee.wp^.^jg carpelles uniovulés Simmondsiacées.
(Qiialre carpelles multioYulés Néperithacées.
campylo- i ouverts Chénopodiacées.
trope. < OEn seul Nyctagacôes.
Carpelles^ fermés. ^ Cuniovulés ... Phytolacca^cées,
bisexuée, j ^ .. Aizoacées,
^ Tuniovulé, Hiyponaste Thyinéléacées,
un seul < à ovule ^épinaste EléaqrtciCées.
anatrope.) (pluriovulé Prolé^cées,
Carpelles) f (deux Podosfémacées.
plIu s. iîe.nu rJs ^ cI eants^. Za cGi oeirsasocléoemsa.c ées.
(libres Penih.oracée$.
C'est dans cette allionce, à côté des Geissolomacées, que serait
venue prendre place la famille des Tétracentracées, si Thomogénéité
du bois secondaire n'avait pas conduit à la ranger plus haut
(p. 332) dans la sous-classe des Ilomoxylées.
Myristicacées. — Les Myristicacées, 15 genres avec environ
250 espèces dont 81 Muscadiers on 3ij/ristica, la plupart tropicales,
sont des arbres à feuilles isolées distiques, simples et sans stipules,
à limbe penninerve entier, renfermant deTliuile essentielle dans de
grandes cellules solitaires. Les fleurs sont unisexuées avec dioecie.
Le calice a trois sépales concrescents en un tube tridenté; il n'y
a pas de corolle. L'androcée se compose d'un nombre variable
d'étamines à filets concrescents en colonne, rarement presque
libres (Mouloutchie), à anthères extrorses à quatre sacs s'ouvrant
en long. Il n y a quelquefois que 2 (Pycnanthe) ou 3 (Dialyanthère,
Slaudlie) ou 4-6 étamines (Gompsoneure, Virole, etc.), le plus souvent
6-12 (Brochoneure, Scyphocéphale, etc.), 12-30 (Muscadier,
Horsfieldie, etc.), parfois jusqu'à 30-40 (Mouloutchie). Le pistil se
réduit à un seul carpelle, médian antérieur, contenant, inséré à la
base de sa suture postéri'eure, un seul ovule anatrope dressé à
raphé interne, épinaste par conséquent.
Le fruit est charnu et s'ouvre en deux valves à la façon d'un
légume. La graine, pourvue d'un arille charnu, rouge ou orangé,
irrégulièrement déchiqueté (macis de la muscade), a un volumineux
albumen ruminé, rarement entier (Gompsoneure, etc.), oléagineux
(Virole, Pycnanthe, etc.) ou oléo-amylacé (Muscadier,
Knème, etc.), et un petit embryon incombant à cotyles divei^gentes.
L'albumen du Muscadier odorant est Tépice bien connue sous
le nom de muscade (1).
(1) La muscade a été signalée dès 540 par ^ t i a s à Constantinople (nuces indi
PERPARIÉTÉES BITEGMINÉE.^ - CHÉNOPODIALES 391
Urticacées. - LesUrticacées, 109 genres avec environ 1.500 especes
dont 600 Figuiers, sont souvent des arbres, comme 1 Orme, le
Micocoulier, le Mûrier, le Figuier, l'Artocarpe eie parfois des
herbes dressées, comme le Chanvre, l'Ortie, la Pariétaire, etc., ou
des plantes vivaces à tige volubile vers la gauche, comme le Houblon
Les feuilles, ordinairement isolées et spiralées, quelquefois
distiques (Orme, Mûrier, etc.), plus rarement opposées (Ortie, Houblon,
Chanvre, etc.), sont péliolées et stipulées, à limbe entier ou
diversement lobé, penninerve ou palminerve. Les stipules, persistantes
(Houblon, Chanvre, etc ) ou caduques (Orme, Figuier etc.),
rarement avortées (Pariétaire), sont tantôt latérales et distinctes
(Orme, Mûrier, Chanvre, Ortie, etc.), tantôt concrescentes, soit
dans la même feuille, de manière à envelopper comme dans un
étui l'extrémité de la branche (Figuier, Arlocarpe, etc.) soit d une
feuille à l'autre quand elles sont opposées (Houblon). Beaucoup
de ces plantes possèdent des tubes laticifères indéfmimen allonges
et rameux (l, p. 36) (Mûrier, Figuier, Artocarpe, etc.). Un plus grand
nombre encore développent dans leur épiderme ces incrustations
calcaires locales de la membrane des cellules, connues sous le
nom de cystolithes (i, p. 196, fig. 74) (Mûrier, Figmer, Ortie, Houblon,
etc.). < /p jcn +
Les fleurs sont d'ordinaire unisexuées monoïques (fig. 160 et Ibi),
tantôt séparées par des inflorescences distinctes (Mûrier, Artocarpe,
Cecropie, etc.), tantôt réunies dans la même inflorescence,
les femelles au centre, les mâles à la périphérie (biguier Dorstenie,
Brosime, etc ) ; il y a quelquefois dioecie (Houblon, Chanvre,
Maclure, Broussonétie, etc.); parfois aussi hermaphrodisme
(fig m ) (Orme, Planère, Micocoulier, etc.). L'inflorescence se
compose de cymes bipares, groupées en grappe (fleur mâle de
Chanvre, Houblon, etc.), en épi (Mûrier, Cécropie, etc.), ou en capitule
(Orme, Artocarpe, etc.) ; le réceptacle du capitule est renfle
en cône oa en sphère (Conocéphale, Artocarpe, etc.), dilate en p ateau
(Dorsténie), évidé en coupe (Olmédie) ou creusé en bouteille
à col étroit (Figuier). i^a n
Le calice a le plus souvent quatre sépales (Ortie, fig. 160, Panetaire,
Mûrier, etc.), quelquefois cinq (Orme, fìg. 162, fleur maie du
Chanvre, fîg. 161, A, etc.); il peut avorter (Brosime, etc.). Les etamines
sont ordinairement en même nombre que les sepaies, auxcoe)
comme entrant dans l'ingrédient suffumigium rnoschaturn Masn^^^^^
l'Inde (916-9'ia) la signala dans larcliipel malais. En ll9o, a l'entree de lempeieur
Henri VI à Rome les rues furent parfumées de muscades et autres aromates
(poème de Pierre d'Ebulo).