
5i6 OVULKES — SOLANINtìES
deux
/ niultiovulés. ( hvponastes
\ Ovules } épìnastes .
y biovulés. ( épinastes .
( Ovules ( hyponastes
concrescents,
trois
cinq
Solanacées.
Loganiacées.
Convolvulcicées.
Borragacées.
Polémoniacées.
recloisonnés Nolanacées,
non. C deux sacs Epacracées,
Lennoacées.
Ilicacées.
. ( q u a t r e sacs Apocynacécs.
libres. Antheresa I Asclépiadacées.
multiovulés, ( suturale Gentianacées.
déhiscence } dorsale Hydrophijllacees.
( tous les deux Curdioptérygacées.
uniovulés, I ggy,^ l'autre stérile Brunoniacées.
Solanacées. — Les Solanacées, 68 genres, avec environ
•1.250 espèces, dont plus de 700 pour le genre Morelle ou Solafium,
répandues dans toutes les régions chaudes du globe, surtout
en Amérique, sont des herbes ou des arbustes à feuilles isolées,
souvent rapprochées deux par deux dans la région supérieure,
simples, à limbe entier ou diversement découpé. La moelle de la
Fig. 272. - Diagramme floral : A, de la Pélunie nyctaginiflore ; B, du Salpiglosse
sinueux.
tio-e et la région supérieure du péridesme des méristèles de la
feuille renferment à leur périphérie des faisceaux de tubes criblés.
Les fleurs sont hermaphrodites, actinomorphes, rarement zygomorphes
dans la corolle (Jusquiame) ou à la fois dans la corolle
et l'androcée (Salpiglosse, fig. 272,5, etc.), solitaires à l'extrémité
de la tige et des branches pentamères, avec pistil dimère.
Le calice est gamosépale, persistant ; la corolle est gamopétale,
TRANSPARIÉTÉES UNITEGMINÉES — SOLANALES .^47
parfois faiblement {Pétunie, Jusquiame) ou fortement zygomorphe
(Schizanthe). L'androcée a cinq étamiues épisépales, concrescentes
avec la corolle, quelquefois inégales (Pétunie, fig. 272, A, Jusquiame,
etc.), une d'elles pouvant rester stérile (Salpiglosse,
fig. 272, B, etc.) ou même avorter (Browallie, etc.) ; dans les
Morelles, les anthères s'ouvrent par des pores terminaux. Le pistil
se compose de deux carpelles, obliquement situés (fig. 272), clos et
concrescents en un ovaire biloculaire surmonté d'un style unique
et renfermant dans chaque loge, sur un gros placente saillant,
un grand nombre d'ovules anatropes ou faiblement campylotropes
; les loges sont parfois subdivisées par une fausse cloison
(Dature, etc.); il y a quelquefois cinq carpelles (Nicandre, etc.), ou
un plus grand nombre, jusqu'à dix et davantage (Tomate comestible).
Le fruit est une baie (MorelÎe, etc.), parfois enveloppée par un
sac renflé provenant du calice accrescent (Coqueret), une capsule
septicide (Nicotiane, etc.), rarement une pyxide (Jusquiame, etc.).
La graine a un aibiimen charnu^ avec un embryon incombant,
enroulé à cotyles étroites (Morelle, etc.) ou droit à cotyles larges
(Nicotiane, etc.).
D'après la conformation de Tandrocée, de l'embryon et du fruit,
les genres se groupent en quatre tribus :
4t
1. Soianées, — Étamînes égales. EmJ3ryon enroulé. Baie : T omu k , Morelle, Coqueret,
Gapsic, Nicandre, Lyciet, Atrope, Cypliomandre, etc.
2. Hyoscyamées. - Étamines égales. Embryo.n enroulé. Capsule : Dature, Scopolie,
Jusquiame, etc.
3. Nicoiiariées. — Étamines égales. Em'brjoîi droit: Gestreau, Fabienne, Nicotiano,
etc.
4. Saipigiossées. — Étamines inégales ou en partie stériles. Embryon droit:
Pétunie, Nierenbergie,fSalpiglosse, Schizanthe, Browallie Franciscéjss,
etc.
Ces plantes produisent divers alcalis organiques qui les rendent
vénéneuses (la Jusquiane, la Pomme épineuse ou Dature), notamment
l'atropine de l'Atrope belladone, la nicotine du Nicotiane
tabac ; on sait l'usage qui est fait des feuilles de cette dernière
espèce. Plusieurs donnent pourtant des fruits comestibles, comme
la Tomate comestible et la Morelle aubergine, la Cyphomandre
ou Tomate en arbre employés à titre de condiment, comme le
Capsic annuel, vulgairement Poivre rouge ou Piment de Cayenne.
On sait quel rôle jouent dans Talimentation de l'homme les renflements
tuberculeux du rhizome de la Morelle tubéreuse, vulgairement
Pomme de terre.
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