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600 OVULÉES — PÏIIMULINKES
Le fruit, qui ne renferme qu'un embrjon, est une drupe à albumen
exclusivement oléagineux.
Par l'ovaire infère, par le mode de placentation, qui est
mediane pour chaque carpelle et pariétale pour le pistil tout
entier, et par l'iiyponastie de l'ovule, ces plantes s'éloignent trop
des larailles précédentes pour pouvoir être comprises dans la
même alliance.
Résumé du sous-ordre des Heistérinées. — En somme les
Iranspariélées bitegminées, ou Primulinées, qui, ayant le fruit
inséminé, composent le sous-ordre des Heistérinées, sont jusqu'ici
peu nombreuses. Elles ne forment, groupées en trois alliances
que SIX petites familles, avec 14 genres et seulement 45 espèces
Mais peut-ctre plus tard, quand on y connaîtra mieux la structure
du fruit, viendra-t-il s'y adjoindre d'autres plantes, classées jusqu
a present dans le second sous ordre, celui des Oxalidinées. "
SOUS-ORDRE II
Oxalidinées (voir p. 59S)
Caractères généraux et division en six alliances. — Le sousordre
des Oxalidinées comprend les Transpariétés biteqminées
ou le fruit est séminé.
Voici la division en six alliances :
(^"^"P/® , : Céphalotales (p. 600)
OxALiDiNÉEs)ii-ïï(,. , ,, , siinëre (isostemone... Célastrales &Q2).
Périanthe. )-= £ r'SPf.S^'-'Andmcée^^'P^«^^^^^^ Oxalldcdes 606 .
„ (menstemone . Clusiales &ib)
^ IIgrarm opeMtal,e PRrhiimzouplahloersa les6 25). m).
ALLIANCE I
CÉPHALOTALES (\oir au-dessus p. 600)
Caractères généraux et division en trois familles. - Comprenant
les Oxalidinées à périanthe simple et libre, l'alliance des
Céphalotales est fort peu étendue.
L'alliance se réduit à ces trois familles, ainsi définies :
CÉPHALOTALES. ( diplostémone. Carpelles ( uniovulés Céphalotacées.
Androcée ) ^^ • } hiorulés Brunelliacées. ( menstemone. Carpelles concrescents Gonystylacées.
Ainsi constituée, cette alliance correspond à celle des Cynccrambales
dans lordre des Solaninées (p. S29).
TRANSPARIÉTÉES BITEGxMINÉES — CÉPHALOTALES 601
Céphalotacées. — Le Géphalote folliculaire d'Australie, qui
constitue à lui seul cette famille, est une herbe vivace à rhizome
portant des feuilles de deux sortes, les unes planes et lancéolées,
les autres creusées en ascidies operculées, semblables à celles des
Népenthes (T, p. 310, fig. 119). Les fleurs sont hermaphrodites, actinomorphes
et hexamères.
Le calice a six sépales libres, valvaires, persistants. L'androcée
a deux verticilles de six étamines, l'externe alternisépale, l'interne
épisépale. Le pistil a six carpelles libres, alternisépales,
fermés et contenant chacun à sa base un seul ovule anatrope
dressé à raphé dorsal, hyponaste par conséquent.
Le fruit se compose de cinq follicules uniséminés. La graine a
un petit embryon incombant droit et un albumen charnu.
Cette famille se distingue notamment par le port, l'hexamérie
des fleurs et l'indépendance des carpelles, qui sont uniovulés.
Brunelliacées. — Les Brunellies, dont les 10 espèces américaines
composent seules cette famille, sont de grands arbres à feuilles
opposées et stipulées, à fleurs unisexuées avec dioecie, actinomorphes
et pentamères.
La fleur mâle a un calice gamosépale et deux verticilles d'étamines
libres, à anthères oscillantes à quatre sacs s'ouvrant en
long. La fleur femelle a un calice pareil et cinq carpelles alternisépales
fermés et libres, contenant chacun deux ovules anatropes
pendants à raphé interne, hyponastes par conséquent.
Le fruit est formé de cinq follicules. La graine a un petit
embryon incombant avec un albumen amylacé.
Gonystylacées. — Les Gonystylacées, 3 genres avec 7 espèces
indo-malaises, sont des arbres à feuilles isolées, simples et sans
stipules, à limbe coriace entier. La tige et la feuille ont toujours
dans leur écorce des poches sécrétrices résinifères (Gonystyle),
souvent aussi de grandes cellules à mucilage, qui peuvent manquer
(Amyxe), et des cellules scléreuses, qui peuvent faire défaut
(Asclère). Le liber secondaire y est toujours stratifié par des
couches de fibres, comme chez les Tiliacées par exemple.
Les fleurs sont hermaphrodites, actinomorphes et pentamères.
Le calice est gamosépale à la base et porte en dedans, au bord
de la coupe, des languettes ligulaires dont l'ensemble forme un
calicule interne. Les étamines, insérées librement autour de la
base de l'ovaire, sont au nombre de dix ou plus nombreuses par
ramification. Le pistil a cinq carpelles fermés et concrescents en
un ovaire à cinq loges, surmonté d'un long style irrégulièrement
reployé, et renferme dans chaque loge, inséré au sommet de