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504 OVULÉES — REXONCULINÉES PERPARIÊTÉES BITEGMINÉES — ONAGEALES 505
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i i ]es ^G?e5?ne5,dontla structure est normale (Sonérile, Loreyer, etc.)-
De même, les Mémécjlées se subdivisent en deux sous-tribus,
savoir : les Plernandrées, où la placentation est dorsale (Plernandre,
Kibessie, etc ), et les Mouririées, où elle est basilaire
(Mémécjle, Mouririe).
Ces plantes sont recherchées surtout pour leur feuillage ornemental;
parmi les plus beaux types de s«rre, on signale les Médinilles,
les Centradenies, les Bertelonies, les Sonériles, les Eriocnèmes;
plusieurs donnent des bois de construction (Astronie,
Kibessie, etc.), ou des fruits charnus comestibles, employés aussi
pour teindre en jaune ou en rouge (Mélastome/Miconie,
Osbeckie, etc.).
Les Mélastomacéessont une famille très homogène, qui se relie
à. la fois aux Lythracées par ses genres à pistil libre et aux Onagracées
par ceux qui ont l'ovaire adhérent. Elles diffèrent de
toutes les familles voisines par la nervation particulière des
feuilles et la structure singulière des étamines.
Onagracées ou OEnothéracées. — Les Onagracées, 36 genres
avec 470 espèces, dont 160 Epilobes, répandues par toute la Terre,
sont des herbes, parfois aquatiques (Jussiée, etc.), rarement des
arbustes (Fuchsie, etc.), à feuilles isolées ou opposées, simples et
sans stipules. La tige est pourvue de faisceaux criblés circummédullaires,
la feuille de faisceaux criblés péridesmiques. En outre,
on y observe un grand nombre de cellules à raphides.
Les fleurs sont actinomorphes, rarement zygomorphes (Lopézie)
hermaphrodites, tétramères (fig. 249), rarement dimères (Gircée)
ou pentamères (Jussiée). Le calice est quelquefois pétaloïde
(Fuchsie) ; la corolle a ses pétales parfois bilobés (Épilobe, Gircée)
ou trilobés (Glarkie, Eucharide, etc.), quelquefois avortés (Isnardie,
etc.). L'androcée est obdiplostémone (fig. 249); les étamines
é^ipétales peuvent avorter (Gircée, Isnardie, etc.); les épisépales
latérales avortent aussi quelquefois, pendant que Fépisépale antérieure
se transforme en un staminode pétaloïde en forme de
cuiller, de sorte que l'androcée se réduit à une seule étamine
postérieure, d'où résulte la zygomorphie de la fleur (Lopézie, etc.).
Le pistil, concrescent avec les verticilles externes dans toute la
longueur de l'ovaire, qui est infère, se. compose d'autant de carpelles
que de sépales, épipétales (fîg. 249), fermés et concrescents
en un ovaire pluriloculaire surmonté d'un style unique et contenant
dans chaque loge un grand nombre d'avules anatropes
epinastes, rarement deux ovules (Gaure) ou un seul (Gircée).
Le fruit est une capsule loculicide (Onagre, Épilobe, etc.), septicide
(Isnardie, etc.), ou à la fois septicide et loculicide (Jussiée),
parfois un achaine'(Gircée, Gaure) ou une baie (Fuchsie) La
graine, parfois aigrettée (Épilobe) ou ailée (Haûyer), renferme un
embryon droit incombant à cotyles épaisses, sans albumen.
Beaucoup d'Onagracées sont cultivées pour la beauté de leurs
fleurs (Onagre, Fuchsie, Glarkie, Eucharide, etc.) ; les baies des
Fuchsies sont comestibles. G'est par l'étude de l'Onagre de Lamarck
que l'on a établi les processus remarquables de la mutation (1).
Lythracées. — Les Lythracées, 24 genres avec 370 espèces dont
157 Guphées, la plupart tropicales, sont des herbes, des arbustes
ou des arbres, à feuilles opposées, simples et sans stipules. La-tige
a des tubes criblés à la périphérie de sa moelle et la feuille dans le
péridesme de ses méristèles.
Les fleurs sont actinomorphes, parfois zygomorphes (Guphée,etc.),
hermaphrodites, le plus souvent tétramères ou hexamères
Fig. 24P. — Diagramme de la fleur
de la Fuchsie éclatante.
Fig. 250. — Diagramme de la fleur
du Lythre salicaire.
(fig. 250). Galice, corolle et androcée sont concrescents en tube :
le calice est souvent muni d'un calicule (Lythre, fig. 2o0,
Péplide, etc.), et le sépale postérieur est parfois éperonné (Guphée);
la corolle a quelquefois ses pétales inégaux (Guphée) ou très petits
(Péplide, etc.) ; l'androcée, normalement composé de deux verticilles
d'étamines et obdiplostémone, peut en perdre quelques-unes
par avortement (Guphée, etc.) ou en accroître le nombre par
ramification (Lagerstrémie, etc.). Le pistil, libre d'adhérence avec
le tube externe, a ses carpelles fermés et concrescents en un ovaire
pluriloculaire, dont chaque loge contient un grand nombre
d'ovules anatropes ; ils sont quelquefois en même nombre que
(1) De Vries.