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V
128 ALGUES
hules blancs, cic.) : on clierche à allirer les pliagocyles qui sont
les (kHcnseurs de lorganisme par cerlaines substances ayant
un clumiolactisnie posilif : acide nucléique, iodofonne, solutions
faibles de quinine, peptones, etc.
Résumé de Tordre des Cyanophycées. — Constitué par les trois
laïuilles qu'on vient d'étudier, l'ordre des Cyanophycées comprend
130 genres avec plus de 2.000 espèces. Son principal intérêt consiste,
au point de vue de la Science générale, en ce qu'il offre les
degrés les plus simples de l'organisation végétale, et au point de
vue des applications, en ce qu'un grand nombre de ses représentants
provoipient les maladies les plus redoutables chez l'homme
et chez les animaux.
ORDRK II
CHLOROPHYCÉES
Caractères généraux. — La plupart des Chloroi)hycées habitent
les eaux douces, quelques unes la mer; d'autres vivent dans l'air
humide, sur la terre, les rochers, les éeorces, comme ces formes
inférieures (jui sont incorporées, comme on l'a vu (p. 89), par le
strome d'un grand nombre de Champignons pour constituer des
Lichens. Leur thalle est quelquefois continu, le plus souvent cloisonné.
Continu, tantôt il demeure très petit avec un seul noyau,
soit qu'il reste indépendant (Chlorocoque, etc.), soit qu i) s'associe
à d'autres en un thalle composé (Pédiastre. etc.). Tantôt il grandit
beaucoup, acquiert un très grand nombre de noyaux et devient soit
un tube ramifié libre (Vauchérie, etc.), soit un tube simple associé
à d'autres en un thalle composé (Hydrodicte, etc.). Cloisonné, il
l'est parfois en articles (Cladophore, etc.), ordinairement en cellules.
Celles-ci sesuperposenthabituellement dans une seule direction
et le thalle s'allonge en un filament simple (Conferve, etc.)
ou rameux (Chétophore, etc.), quelquefois dans deux (Monostrome,
etc.) ou trois directions (Ulve, Charagne, etc.) ; dans les
trois cas, le thalle dissocie parfois ses cellules en gélifiant la lame
moyenne des cloisons (Desmidiacées, Palmellacées, etc.). Quand
il est cloisonné en cellules dans les trois directions, le corps se
différencie quehiuefois nettement en tige et feuilles (Charagne,
etc.).
Il y a d'ordinaire une multiplication par des spores, qui sont le
plus souvent des zoospores, et presque toujours une reproduction par
des oeufs, qui sont produits de manières très diverses, tantôt par iso-
CHLOROPHYCÉES m
garnie à gamètes mobiles ou immobiles, tantôt par hétérogamie.
L'oeuf se développe indépendamment de la plante mère, d'ordinaire
après un passage à l'état de vie latente, quelquefois tout de suite
(Acétabulaire, Hydrodicte, etc.). Il donne soit directement un
thalle nouveau (Zygnémacées, Characées, etc ), soit d'abord un
tomiange contenant un certain nombre de tomies, mobiles ou
immobiles, qui se disséminent et produisent plus lard autant de
thalles nouveaux (Desmidiacées, OKdogone, Coléochète, etc.).
Division de l'ordre des Chlorophycées en quinze familles. —
D'après la structure du corps et d'après le mode de multiplication
et de reproduction, on divise l'ordre très liétérogène des Chlorophycées
en quinze familles, de la manière suivante :
QC,f í
aO
uninucléé, ( Chlorococcacées.
( compose Pimiastracées.
isogame . . . . Siplionées.
hétérogame . . . Vaiichériacées,
composé Hydrodichjacées.
arüCLÜaire. OEuf H 'T™" Cladophoracées. ( heterogame Spheropleacees.
Pandorinacées.
Volvocacées.
captif. Cellules Í • " • " 'jVOnémacées.
' - ^ dissociees. . . . Desmidiacees,
immol)ile. ; / dissociées Palmellacées.
Í a< D
t e o cellu- ) a o
mobile.
OEul' hétérogame
[aire, OEuf li])re.
Cellules associées.
OEuf
isogame. .
hétérogame.
Confervacées.
OEdogoniacées^
différencié en tige et feuilles Characées.
Chlorococcacées. Le thalle des Chlorococcacées est et
demeure indivis et uninucléé, le noyau primitif ne s'y divisant pas.
C'est seulement au moment el en vue soit de la multiplication
soit de la reproduction, que le noyau et le protoplasme s'y divisent
pour produire des cellules, qui s'échappent de la membrane
primitive et sont, soit des spores ou zoospoi'es, soit des gamètes.
Le thalle ainsi constitué est tantôt immobile, parce que la phase
de zoospore est courte, tantôt mobile à Taide de cils vibrátiles,
parce que la phase de zoospore y dure très longtemps. Dans le
premier cas, il est parfois libre, sphérique (ChlorocQque^ Scotincsphère,
Chlorochylre, Endosphère, Halosphère, etc.), cylindrique
et courbé en spirale (Ophiocy(e), ou polyédrique à sommets plus ou
moins saillants (Polyèdre) ; parfois fixé à la base, cylindrique et
droit (Sciade), ou dilaté en massue au sommet (Charace). Dans le
second cas, il est toujours libre, ovoïde (Sphérelle, Ghlamydomonade,
Cblorogone, etc.), aplati en lentille (Phacote) ou renflé en
VAN TiEGHEM. — Botaniquc spéciale. 9