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toc, etc.), elliptiques (Baclérie, fig. 44, ò. eie.) ou cylindriques ;
dans ce deniiei' cas, elles sont droiles (Hacille, iig. 45, Leplotnche,
Beggiato, etc.), ou em-oulées en hélice (Vibrion, iig. 4G, Spirille,
iig. 40, Spirochete, lig. 47, iMyconostoc, etc.). Leur membrane
cellulosi(iue est enveloppée d'une couche gelalineuse plus ou
moins épaisse, qui prend [)arlbis une l'orle consistance et torme
une gaine ti contour l'erme (Crénotriche, Leuconostoc, etc.). Tantôt
cette gélilicalion n-envahil pas les cloisons et les cellules demeurent
intimement unies (Streptocoque, Leptotriche, Reggiate, Cre-
Fig. 45. - Badile maxime buccal. Le filament spirale représenle un système
chromidial qui se divise (i- figure à partir de la gauche) (1).
notriche, etc.). Tantôt elle s'opère aussi suivant la ligne médiane
des cloisons, ce qui dissocie les cellules dans le liquide externe ou
dans la gelée pluè ou moins cohérente (Microcoque, fig. 44, a,
Hvalocoque. Bactérie, fig. 44,6 Bacille, fig.46, Vibrion, fig. 46 etc.).
Toutefois ce caractère est ici plus variable et n'a pas la même
importance que chez les Nostocacées. Dans tous les cas, lorsque la
gelée offre assez de cohérence pour ne pas se dissoudre da:ns le
liquide, ou lorsque la plante se développe sur un milieu solide,
l'ensemble du thalle gélatineux parvenu à l'état adulte affecte une
forme, une consistance, une couleur différentes, suivant les espèces
et les genres, et qui peuvent servir à les caractériser.
Le noyau qui occupe toute la cellule y présente un système chromatique
ou chromidial (fig. 45) qui est susceptible de se diviser
(4® dessin à partir de la gauche).
(1} D'après Swellengrebel.
I,!
1 a l
Lorsque les cellules du thalle se dissocient dans le liquide aussiiôt
après chaque cloisonnemenl, si en même temps elles sonUrès
petites, si leur plus grande dimension est inférieure à un dix-millième
de millimètre, soit à 0 fx elles sont invisibles, C'est surtout
à ces .Bactériacées, sans doute fort nombreuses mais encore
à peu près inconnues, que s'applique ce quai a été dit en général
des plantes invisibles au tome I de ces Eléments (p. 29).
Quand les cellules demeurent unies en filament, celui-ci est
tO'ujours simple, sans
vraie ramification, mais
il s'y opère parfois des
ramificalions apparentes,
dues ici, comme
chez les Nostocacées, h
ce qu'il se ronrpt en un
point et à ce que ce
tronçon inférieur continue
de s'allonger en
glissant à côté du tronçon
supérieur (Ctadotriche,
Sphérotile, etc.).
Les filaments, tronçons
ou cellules isolées
sont lantôt immobiles
{Microcoque, Leuconostoc,
Leptotriche, Gladotriche,
divers Bacilles
Fig. 46. — Quelques foraies de Baclériacées.
1, Mériste ; Bactérie ; 3, Badile et Vibrion à
droite, Spirille à gauche ; 4. Spirille grossi
muni des deux prolongements ciliaires.
et Bactéries, etc.), tantôt mobiles (Beggiate, Spirille, divers
Bacilles et Bactéries, etc.). Dans ce dernier cas, les tronçons
ou les cellules isolées présentent parfois, à Tune des extrémités
ou aux deux bouts, un fin prolongement ciliaires (fig. 46, 4, e
fig. 48, li). Il y a parfois de nombreux cils et tout autour de la
cellule. La même plante peut d'ailleurs être d'abord mobile et
plus tard immobile, comme on le voit notamment dans le Bacille
subtil (fig. 48)
Le plus souvent, le cloisonnement n'a lieu que dans une seule
el même direclion. Quelquefois il s'opere suivant les deux direcn
s du plan, sans gaine de gélatine (Mériste, fig. 46) ou ave^
a i n e gélatineuse (Lampropédie, etc.). Ailleurs, il a lieu dans les
trois directions de Fespace, en formant soit des amas cubiques
(Sarcine, fig. 49), soit des sphères creuses (Lamprocystes, etc.).
Plusieurs des différences qu'on l'on vient de signaler entre les