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canaux sécréteurs gomaiileres et par l'indépendance des filets staunnaux,
des Malvacées par ce dernier caracLe et par les Lthèils
à quatre sacs polliniques. ^ anineies
Eléocarpacées. - J.es Éléocarpacées, 7 genres avec 120 espèces
a plupart tropicales sont des arbres ou des arbustes à ieui le's so
1 es Meocarpe, etc.), ou opposées (Aristotélie, etc.), simples et
s .pulees. La tige a bien encore son liber secondaire s t a t 7 é iL
elle manque, ainsi que la feuille, des cellules à mucila-e auVooT
sedent les trois familles précédentes. Dépourvues nv luci ^ e"
fleurs sont hermaphrodites et pentamères
ol^ l ^ .t (Eléocarpe, etc.) ou imbriqués (Aris-
K b ; oV l . «ont toutes ramifiées dès
la base et leurs branches libres, uniformément réparties tout
ninu^ 'n ; ' ' ^^ sacs polliniques
s ouvrant par un pore au sommet. Le pistil, ordinaireLnt
isomce et épisépale, est formé de carpelles fermés et Crescents
en un ovaire pluriloculaire, dont chaque loge renferme de^x
rangs d ovules anatropes pendants à raphé intern^ hypona e pïï
consequent, rarement deux ovules seulement (Aristolelie)
loculicide, parfois une
^ nit • i (Eléocarpe). La graine a un embrjon
à cotjles lohacees avec un albumen abondant, ou à cotvles épaisses
avec un albumen réduit. P
Les genres se groupent en deux tribus :
1. valvaire : Eléocarpe, Sloanée, Crinodendre. Antho-
2. AristolÉlièes. — Corolle imbriquée : Aristotélie, Vallée.
Très voisines des Tiliacées, ces plantes en diffèrent notamment
par absence totale de cellules à mucilage dans la tige et dans la
ieuille, par la déhiscence poricide des anthères et par l'hynonastie
des ovules.
Sphérosépalacées. - Les Sphérosépales, dont les deux espèces
croissant à Madagascar, constituent seules cette famille, sont des
arbres à feuilles isolées, simples, à stipules caduques, à limbe
coriace, penniverve entier. La tige a son liber secondaire stratifié
et renferme dans son écorce, ainsi que la feuille, de nombreuses
cellules à mucilage. Les fleurs sont hermaphrodites, tétramères
avec sépales libres et imbriqués, pétales libres et imbriqués, étammes
nombreuses issues de ramification, disposées uniformément
P E R P A R I É T É ES BITEGMINÉES — MALVALES 439
tout autour du réceptacle, à anthères à quatre sacs s ouvrant en
long Le pistil n'a que deux carpelles, fermés et concrescents en
un ovaire biloculaire, surmonté d'un style à stigmate globuleux et
renfermant dans chaque loge plusieurs ovules anatropes ascendants
à raphé externe, hyponastes par conséquent. Le iruit en est
encore inconnu.
Par le liber stratifié et les cellules à mucilage, ces plantes ressemblent
aux Tiliacées, dont elles diffèrent par la préfloraison
imbriquée du calice et de la corolle, ainsi que par l'hyponastie des
ovules. , n A
Cochlospermacées. - Les Gochlospermes et les Amoreuxies,
dont les 16 espèces, croissant en Amérique et en Afrique tropicales,
constituent cette famille, sont des arbres ou des arbustes à
feuilles stipulées, pétiolées, à limbe palmilobé ou compose palme.
La tige a son liber secondaire stratifié ; dans son écorce, elle renferme
de grandes cellules sécrétrices isolées, à résine jaune et un
cercle de canaux sécréteurs gommifères ; à la périphérie de sa
moelle, elle offre aussi un cercle de canaux gommeux. Le petiole
est conformé comme la tige et le limbe renferme aussi dans son
écorce de grandes cellules à résine jaune. Les fleurs sont hermaphrodites
et pentamères.
Le calice a ses sépales libres et quinconciaux ; la corolle a ses
pétales libres et imbriqués. L'androcée a de nombreuses etammes
issues de ramification, se laissant rattacher à cinq phalanges epipétales,
à anthères à quatre sacs s'ouvrant par un pore au sommet.
Le pistil a des carpelles, au nombre de cinq épisépales (Cochlosperme)
ou de trois seulement (Amoreuxie), fermés et concrescents
en un ovaire pluriloculaire surmonté d'un style à stigmate entier,
renfermant dans chaque loge, sur les bords carpellaires renflés et
réfléchis en dehors, en placentation axile par conséquent, plusieurs
rangées d'ovules anatropes épinastes.
Le fruit est une capsule à la fois loculicide et septifrage. La
graine est courbe, toute couverte de longs poils, comme dans le
Cotonnier; elle contient un embryon courbe, incombant, à larges
cotyles foliacées et un albumen oléagineux.
Ces plantes ressemblent aux Sterculiacées ; elles en different par
la substitution des cellules à résine jaune aux cellules à mucilage,
par l'indépendance des filets staminaux et par la déhiscence poricide
des anthères.
Luxembourgiacées. — Les Luxembourgiacées, 42 genres avec
32 espèces, toutes de l'Amérique tropicale, sont des arbres ou desarbustes
à feuilles isolées, stipulées, simples, rarement composees