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26 CHAMPIGNONS SIPHOMYCÈTES 27
^ se fusionnant Vampyvellacées.
Zoospores j se fusionnant
/ isogamie. ; ( pas Chytridiacêes.
OKuf \ ( snores 1 endogènes Mucoracées.
s ^ ( exogènes Entomophtfioracées.
forme par J / sansanthé-( Spoi^es exogènes. Péronosporacêes.
Ui é t é rogami e )J rozoïdes " {] genes Saprolégmacées.
^ avec anthérozoides Monoblépharidacées .
Vampyrellacées — Les Vampyrellacées vivent en parasites sur
lesplanlesaquaLiqiies, notammentsurdiverses Algues :Diatomacées,
Desmidiacées, Confervacées, Gharacées, etc. Dès qu'il s'est fixé sulla
plante hospitalière, le plus souvent en en perçant la men:ibrane,
le thalle, nu jusque-là et mobile, entoure d'une membrane de cellulose
son protoplasme roug^e (Vampyrelle), jaune (Protomyxe) ou
incolore (Protomonade). Il grandit ensuite, en absorbant dans sa
masse et en digérant peu à peu la substance de la cellule nourricièi'e .
Cela fait, il se divise en un certain nombre de zoospores, qui
s'échappent par une ouverture de la membrane de cellulose, où
elles laissent le résidu de la substance digérée. Elles ont tantôt un
seul cil (Prolomyxe, Monadopse, Pseudospore, Aphélide), tantôt
deux cils (Protomonade, Diplophysale^ Gjmnocoque), tantôt un
grand nombre de cils (Vampyrelle). Plus tard, elles rétractent
leurs cils et prennent un mouvement amiboïde. Viennent elles à
se rencontrer, elles se fusionnent en un symplaste plus ou moins
volumineux. Leurs mouvemenls les amènent enfin au contact de la
plante nourricière, où elles se fixent comme il a été dit. La formation
des oeufs y est encore inconnue.
Constituée actuellement par ces huit genres, la famille des
Vampyrellacées se relie d'une part aux ïrichiacées parl a forme
amiboïde des zoospores et leur fusion en symplaste, de l'autre aux
Chytridiacées.
Ghytridiacées. — Les Chytridiacées, 42 genres avec environ
400 espèces, vivent en parasites, le plus souvent sur tes plantes
aquatiques, notamment des Algues et des Champignons, ou sur les
Infusoires ou des animaux aquatiques plus élevés, comme des
Molgules (Néphromyce) et les Anguillules (Caténaire), plus rarement
sur des végétaux terrestres (Synchytre de la Mercuriale, de
TAnémone, etc., Olpide du Chou, Plasmodiophore du Chou). En
se développant dans les racines des Choux, le Plasmodiophore y
provoque des excroissances très nuisibles à la plante : c'est la maladie
connue sous le nom de hernie du Chou.
Les zoospores, sphériques ou ovales, sont munies d'un long, cil
attaché en arrière et doué de contractions saccadées (fig. 5 ^t
iig. 6) ; aussi se meuvent-elles par sauts brusques ; rarement elles
sont réniformes avec deux cils attachés latéi^alement et dirigés
l'un en avant, Tautre en arrière (RJyzocyte, Lagénide). Arrivée au
Fig. 5. — Obélide mucroné, tlialle avec ses rameaux dichotomes internes et son
sporange externe laissant échapper ses zoospores par un oriiice latéral. B, Zygochytre
orangé : a, thaUe externe avec son suçoir à la hase, portant deux sporanges
vidés et se disposant à produire un oeuf en f ; 5, niasse protoplasmique sortie.
du sporange et se divisant en zoospores ; c, émission des zoospores ; d,
zoospores avec leur cil, leur noyau et leur déformation amiboïde ; e, germination
des zoospores à la surface de Thote ; ¡7, séparation des deux articles destinées à
produire l'oeuf ; h, fusion de ces deux articles ; 2, grossissement de l'oeuf ; k,
embryon ou zygospore, à l'état de vie latente, avec sa double membrane.
contact de la plante nourricière, la zoospore rétracle son cil, i^ampe
sur la membrane à l'aide de mouvements amihoïdes et la pei^ce en
un point convenable. Les choses se passent ensuite de deux
manières différentes, suivant les genres.
Tantôt le corps de la zoospore demeure en dehors de la plante
hospitalière. Après s'être entouré d'une membrane de cellulose, il
pousse dans la cellule nourricière, soit seulement un court stylet
suffisant pour en traverser la membrane (Phlyctide), soit un petit
tube simple ou ramifié formant un suçoir (Chytride, Rhizophide),
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