
35Û DTCOTYLES HiÉTÉROXYLÊES- INOVULÉES
cèdre, etc.), tantôt groupées, ea un épi à û&nv ternaiii:a]e'(R-. oecidentale,
ete,), ont un calice à trois sépales libres et un androcée à
tro-is étamine« dépourvues de méristèle, superposées aux sépales,
aree lesquels elles sont conerescentes jusq,u^à la base^ de l'antlière ;
cdle-ei est peltée-et ne porte q-u'un seul. sac. pollinique en forme
d'anneau, s'ouvrant circuìaireoaient le long de son bord internie
Les fleurs femelles (fig. 149, B), toujours soiitaires, terminales ou
axillaires, ont un calice k deux sépales et un pistil à deux carpelles
dépourvus de méristèle, supei^posés aux sépales; avec lesquels
ils sont concrescents jusqu'à la base du stjle, ce qui rend l'ovaire
infère. Ces carpelles sont ouverts et concrescents bord à bord en
un ovaire unidoculaire, surmon.té: d'un style simple à stigmate
bilobe et pourvu d'une colonne centrale qui remplit presque com;-
' A BQ.
plètemen-t la loge. Dans sa ré^
gion. supérieure, cette colonne
produit,. sous répiderme de ses
flancs,.d'abord denx rKiacrodiodes,
puis deux proihalles: femelles, im
en face de- chaque carpelle. Chacun
d'eux se ctDïUirbe de manière
à tourner rers le haut son extrémité
profonde. Mais cette croissance
vers le haut est faible et
les deux prothalles'restent contenus
dans la colonne. Celle-ci
doit être considérée- comuïierésultant
Fig. 149\ — Diagramme floral' d'une
Razoumovskie. A, ileur mille; B,
Heur femelle.
de la conerescence des deux nucelks produits côte à côte par
les deux carpelles.
Le- fruit est une baie glutineuse s'o^u^vrant ea cercle (où un: seul
oeuf se développe en embryon.^) se colle aux branches des Conifères,
sur lesquelles il vient, à être projeté, et où l'embryon g-erme bientôt
en y enfonçant un suçoir produit à la base de la tigelle.
GinaUacees. — Le^ Ginallacées, 7 genres avec environ 200^ espèce%
répandues dans toutes les-régions chaudes, les. unes propi^s:
à l'Amérique (Phoradendre, Dendrophtbore, Distichelle-), les
autres^ habitant l'Asie, l'Océanien et l'Airique,. soM des plantes
ligneuses vertes^ vivant en parasites-: sur la tige des arbres et
entièrement dépourvues-de racines. Le suçoiar-primaii^e, formé àJa
base de la tigelle pendant la germination^ ne se ramifie pa«> m-ais:
le-disque d'adhésion s'accroît beaucoup et au-dessous de lui la
branche naurjicière s'hypertrophie en rosace(Phoradendre,. etc.).
Toujours opposées, les feuilles' so>nt pai-fois bien développées
NUCULLÉES. — m.NALLALES 33^
(Ginalle, la plupart des Phoradendres, quelques-Dendrophthores),
le plus souvent réduites à de petites écailles; elles sont habituellement
décussées et quadrisériées, suivant la règle ordinaire,,
quelquefois distiques et bisériées (Bifarie, Distichelle)^; dans ce
seco-nd cas, la tige est souvent aplatie en m^n rubaoi plus ou moins
large, et l'aplatissement a Heu tout éix long dans un seul et même
plan.
Les fleurs sont toujours unisexuées (fig. 150), le plus souvent
avec monoecie, le même groupe renfermant à la fois des. fleurs
mâles et des fleurs femelles, parfois avec dioecie.
La fleur mâle a un calice de trois sépales libres et un androcée
de trois étamines, superposées aux sépales et concrescentes avec
euX;, dont l'anthère a ordinairement deux sacs polliniques s'ouvrant
en long, parfois un seul s'ouvrant en travers (Dendrophthore,
Distichelle) (fig. 450, A), La fleur femelle a aussi trois
sépales, avec un pistil formé seulement de deux carpelles superposés
k deux des sépales, concrescent avec le calice jusqu'à la base
du style, ce qui rend Tovaire infère (fig. 150, 5). Les carpelles
sont ouverts et concrescents bord à bord en. uu ovaire uniloculaire,
pourvu d'une colonne centrale
qui remplit complètement la loge A
E
et qui renferme près de son extrémité
deux prothalleâ femelles,.
superposés aux carpelles. Le
fond de la loge est occupé par
une hypo;stase. Par suite de l'allongement
en tube de sa m.ésocjate,
chaque prothalle femelle
se développe d'abord vers
le bas; parvenu au-dessous du
niveau de séparation de la co-
Lonue, il est arrêté, par Thypostase,
s'incurve en dehors, pénètre dans l'écorce du carpelle et y
remonte au moins jusqu'au niveau du sommet de la colonne audevant
du tube pollinique,. auquel il présente la triade dont
l'oosphère fait partie. Le prothalle femelle s'échappe donc ici du
nucelle qui le renferme, comme il s'échappe du carpelle qui le
contient chez les Viscacées et les Loranthacées
Le fruit,, dans, lequel ne se développe qu'un seul oeuly. est une
baie visqueuse couronnée par les extrémités libres des sépales et
par le gros style persistant. L'embryon, qui est dépourvu de radicule,
et l'albumen y sont amylacés.
Fi'^. 150. — Diagramme floral d'un
Phodadendre. A.,, fleur mâle ; B,,
lleur femella..