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2. Capparees^ - ArhusI.es ou arbres à baie ou à drupe : Câprier, Thylache,
Merue, CadaJ)e, Euadénie, etc. > ' j
Ces planles ont des propriétés aniiscorbutiques analogues à
celles des Ci-iicileres. Les jeunes boulons du Câprier épineux, ou
câpres, soni employés comme condiment ; les feuilles de cerams
Cleomes sont comestibles, comme celles du Cresson et
leurs graines servent aux mêmes usages que celle de la Moutarde
Ressemblant aux Crucifères, dont on les rapproche d'ordinaire
mtimement, par la tétramérie du périanthe, la dimérie du
pistil, la forme de Tovule, la conformation
du fruit et de la graine,
les Capparidacées en diffèrent cependant,
beaucoup plus qu'il n'est admis,
par la composition de l'androcée,
par l'ouverture des carpelles, et
surtout par la structure de l'ovule,
qui oblige à les classer dans un ordre
différent de celui des Crucifères.
Cistacées. - Les Cistacées, 4 genres
avec environ 160 espèces, dont
plus de 120 Hélianthèmes, habitant
la plupart les lieux arides des contrées
tempérées de l'hémisphère boréal,
surtout de la région méditerranéenne,
sont des herbes annuelles
Fig. 20:. — Diagramme iloral
de l'Hôliantlièmo vulgairo.
ou vivaces, ou des arbrisseaux, à feuilles opposées, simples et
ordinau-ement stipulées, à limbe entier.
/ / ^ ' L ï f " ' ' hermaphrodites, actinomorphes, pentamères
(hg. 207), avec un androcée à deux verticilles où les étamines
episepales se ramifient ordinairement en autant de groupes d'étammes
partielles libres, pendant que les épipétales demeurent
smiples (Ciste), ou avortent (Hélianthème. fig. 207) Le pistil se
compose de cinq (Ci^te, Léchée) ou de trois (Hélianthème, Hudsonie)
carpelles ouverts et concrescents en. un ovaire uniloculaire
a placentes pariétaux, couverts d'ovules orthotropes (Ciste
Hehanthèrne, fig. 207), ou seulement biovulés (Hudsonie, thème)
Lechee), terminé par un sljle à stigmate globuleux (Ciste, Hélianou
a trois siigmales distincts (Léchée) ; les ovules sont hémianatropes
dans les Hélianthèmes de la section Fumane
Le fruit est une capsule à déhiscence dorsale. La graine a un
albumen amylacé et un embryon courbé ou spiralé.
PERPA.RIÉTÉES BITE GMINÉES — CISTALES 447
Ces plantes diffèrent beaucoup des Capparidacées par la pentamérie
de la fleur, l'orthotropie des ovules, la déhiscence dorsale
des carpelles dans le fruit et l'albumen amylacé de la graine.
Bixacées. — Le Rocouyer orellane, seul représentant de cette
famille; est un arbuste de l'Amérique tropicale, à feuilles isolées,
simples, munies de stipules caduques, à large limbe penninerve
entier. La tige, dont le liber secondaire est stratifié, renferme dans
son écorce et dans sa moelle des cellules solitaires sécrétant une
résine rouge et des canaux sécréteurs gommifères, que l'on rencontre
aussi dans la feuille. Disposées en
grappe composée terminale, les fleurs sont
hermaphrodites et pentamères (fig. 208).
Le calice a ses sépales libres ; la corolle
a ses pétales libres. L'androcée a un grand
nombre d'élamines libres, disposées uniformément
tout autour, mais issues de la
ramification de cinq étamines épipétales, à
anthères basifixes munies de quatre sacs
polliniques recourbés en fer à cheval à convexité
supérieure et s'ouvrant chacun par
une petite fente au sommet de la convexité.
Le pistil n'a que deux carpelles antéropostérieurs,
ouverts et concrescents bord à
Fig. ^08. — Diagramme
de la fleur du Rocouyer
oreilane.
bord en un ovaire uniloculaire à deux ^
placentes pariétaux, surmonté d'un style unique termine par un
stigmate bilobé. Chaque placente porte plusieurs rangs d ovules
anatropes hyponastes (fig. 208). . ..
Le fruit est une capsule à déhiscence dorsale. La graine, dont le
tégument renferme beaucoup de cette matière colorante rouge
employée en teinture sous le nom de rocou et pour laquelle la
plante est cultivée, a un embryon incombant droit oleagmeux a
larges cotyles foliacées et un albumen amylacé.
Par son liber secondaire stratifié, ses cellules à resine et ses
canaux gommeux, le Rocouyer ressemble aux Cochlospermacees
parmi les Malvales. Il en diffère par la disposition sinpl.ere des
sacs polliniques, par l'ouverture des carpelles, par 1 hyponastie
de l'ovule, par la graine droite et l'albumen amylacé.
Wallacéacées. - La Wallacée insigne, croissant au Brésil qui
constitue à elle seule cette famille, est un arbre à feuilles isolees,
simples et munies de grandes stipules caduques, a limbe penninerve
entier. La tige a des méristèles corticales et stratifié son
liber secondaire. La fleur est hermaphrodite, à périanthe penta-