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genres, nolainnient la forme des cellules, Tcpaisseur de la couche
gélatineuse qui les entoure, leur degré d'adhérence et leur mobilité,
peuvent se rencontrer dans le cours du développement d'une
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seule et meme espèce, quand les conditions
de milieu varient autour d'elle, comme
on le voit, par exemple, dans le Cladotriche
dichotome. 11 est donc nécessaire, ici
plus encore que partout ailleurs, de suivre
les diverses espèces dans toutes les phases
de leur développement et de les cultiver à
l'état de pureté dans les conditions de
milieu les plus variées pour arriver à les
définir exactement et. à circonscrire nettement
les genres qu'elle constituent.
Quelques Bactériacées possèdent de la
chlorophylle à l'état d'imprégnation homogène
dans le protoplasme : tels sont, par
les cloisons transverses.
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exemple, la Bactérie verte, le Bacille verdissant,
Fig. 47. — Spirocliète,
coloró il Taniline, montrant
etc. Ces plantes décomposent l'anhydride carbonique à la
lumière, [eiîecluent la synthèse des hydrates de carbone ; en un
Fig. 48. — Bacille subtil. B, état dissocié, mobile dans le liquide. état associé,
immobile dans le voile superficiel. C, spores dans les filaments du voile.
mot, leur nutrition est directe, comme celle de tous les autres
végétaux verts.
D'autres, absolument privées de chlorophylle, ont leur proto-
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plasme uniformément coloré par une matière rouge plus ou moins
foncée, virant parfois au bleu ou au brun, la bac ter iopur purine ;
tels sont, noianiment : le Ghromate d'Oken, le Bacille photométrique,
la Bactérie rouge^ le Bhodospirille photométrique, Bhodonostoc
capsulé etc., avec une direction^Jde cloisonnement, la Thiopédie
rose, avec deux directions de cloisonnement, le Lamprocyste
rose, le ThiocysLe violet, etc., avec trois directions de cloisonnement.
La bactériopurpurine est insoluble dans Teau, l'alcool, le chloroforme,
etc. Elle absoi^be, dans la lumière incidente, diverses radiations.
A l'aide de ces radiations, aussi bien des obscures que des
lumineuses, les Bactériacées pourpres ne dégagent pas de l'oxygène
comme on Ta cru (1) mais réalisent à l'aide
de la lumière la synthèse organique.
Les Bactériacées qni ne sont ni vertes,
ni pourpres, c'est-à-dire la très grande
majorité de la famille, sont incapables
avec la lumière de réaliser la synthèse
organique ou d'assimiler le carbone de
l'anhydride carbonique et vivent par
conséquent aux dépens des matières
carbonées organiques. On les cultive
facilement dans des liquides ou sur des
solides appropriés, renfermant ces matières.
La plupart exigent pour se développer
le contact de Tair, elles sont aérophiles (Bacille subtil, etc.) ;
quelques-unes ne se développent, au contraire, qu'en l'absence de
l'oxygène libre, elles sont aérophobes (Bacille amylobacter, etc.)'.
Gomme toutes les autres plantes connues jusqu'ici, les Bactériacées,
qu'elles soient ou non assimilatrices du carbone, sont presque
toutes incapables d'assimiler l'azote libre, gazeux ou dissous, de
l'atmosphère et du sol. Un intérêt d'autant plus grand s'attache à
quelques-unes d'entre elles, qui jouissent de cette remarquable
propriété. Cultivés dans un milieu entièrement dépourvu d'azote
combiné, le Bacille radiobacter et le B. azotobacter, notamment,
s'y accroissent en fixant l'azote de l'air, qui entre progressivement
dans la composition de leur protoplasme. Les plantes qui partagent
cette propriété peuvent être groupées sous le nom de azotobactériacées.
Les décompositions que les Bactériacées incolores provoquent
nécessairement dans les diverses substances dont elles se nour-
%
(ï) MôUsch.
Fig. 49. — Sarci ne de l'estomac
; a, Ò, c, c/, états successifs
de la division.