
260 ASTIGMATÉES. — VECTEICES gymnospermes. — ABIÉTINÉES 261
(Podocarpe, Nageier, Dacrjcarpe). Dans le second cas, il n'y a pas
de cône, les graines ne sont pas protégées et les plantes sont vraiment
gymnospermes. Dans la graine, l'embryon est dicotylé et
l'endosperme amylacé.
D'après Tabsence ou la présence d'un cône, on peut grouper les
genres en deux tribus :
1. MicrocacJïvydées. — Un cône charnu : Saxe-gothée, Microcachryde.
2. Podocarpées. — Pas de cône : Nageier, Podocarpe, Dacrycarpe, Stachycarpe.
Araucariacées. — Les Araucariacées ne renferment que 2 genres
avec 14 espèces. Les rameaux y sont parfois de deux sortes : les
stériles à feuilles étroites et uninerves, les fertiles à feuilles larges
et plurinerves (Araucaries de la section Eutacte); d'ordinaire ils
sont tous semblables à feuilles larges et plurinerves. La racine a
dans son écorce un réseau sus-endodermique, avec des cadres
épaissis et lignifiés sur toutes les cellules de son épaisseur; elle
renferme dans son épais péricycle plusieurs canaux sécréteurs en
face de chaque faisceau libérien (1). La tige a aussi des canaux sécréteurs
dans son péricycle en face des faisceaux réparateurs et
d'autres dans son écorce en rapport ayec les feuilles. Le liber
secondaire n'y est pas stratifié. La feuille n'a de canaux sécréteurs
que dans son écorce; chacune de ses méristèles différencie dans
son péridesme deux ailes vasculaires (de transfusion) qui se
reploient vers le haut et s'unissent au-dessus du bois, en forme de
pont. Par là, ces plantes diffèrent de toutes les autres Vectrices.
Il y a dioecie. La fleur mâle a, sous le limbe pelté de chacune de
ses nombreuses étamines, 5 à 15 sacs polliniques s'ouvrant en
long, à grains de pollen sphériques sans ampoules.
L'épi femelle a de très nombreuses bractées mères dépassant le
pistil et concrescentes avec lui dans toute sa longueur, excepté au
sommet. Celui-ci porte, attaché au-dessous de l'extrémité, un seul
ovule renversé, concrescent avec lui (Araucarie) ou libre (Agathide).
A la maturité, qui n'arrive qu'après deux ans, les écailles du cône,
sont donc formées d'une seule pièce double, comme chez les
Cupressinées. Dans la graine, l'embryon a tantôt deux (Agathide,
Araucaries de la section Colymbée), tantôt quatre cotyles (Araucaries
de la section Eutacte). L'endosperme y est tantôt exclusivement
amylacé (Araucaries de la section Colymbée), tantôt oléoamylacé
(Agathide, Araucaries de la section Eutacte). A la germi-
(1) On désigne ce type sous le nom à'épiphlocèle (c'est-à-dire à canaux au dessus
du liber).
section Colymbée. la ligelle est courte et grosse, cc qut a fa.t
T T p r i i r ^e . -ovu. ^ a . pistu
qui le porte, les genres forment deux tribus :
1. Araucariées. - Ovule et g r a i n e concrescents avec lepistil : Araucarie.
l. Ag^thidées. - Ovuleet graine libres : Agathide.
Abiétacées. - Les Abiétacées ont pour types les Sapins en latin
^ f e et omprennent 9 genres avec plus de 120 especes. La
rac ne dont l'e^corce est dépourvue de bandes d'épaississenient
nfe m dans sa stèle tantôt un seul canal sécréteur dans 1 ax
de sa moelle (Sapin, Cèdre, etc.) (1), tantôt un c a n a l secretem dans
L pSiovle en face de chacun de ses faisceaux ligneux (Pesse,
M^è'ze p S etc.) (2). La tige a des canaux sécréteurs dans^^^
cvcle en dehors des faisceaux réparateurs et dauties dans son
éÎo ce en rapport avec les feuilles; elle en a quelquefois aussi dans
le bois primaire (Pin). Le liber secondaire ne renferme pas de
fibre 1 bois secondaire contient parfois des canaux secreteu
( P ^ s e Mélèze, Pin, etc.). La feuille, toujours uninerve n a des
anai^ s crête u's que dans son écorce. La méristele diffei;enc
d a T s o n péridesme deux ailes vasculaires (de ransfusion , qm
^ r e p l i e n t et se rejoignent tantôt seulement au-dessous du liber
en fo me de pont (Sapin, Cèdre, etc.), tantôt à la-fois au-dessous
Tu hber et au-Sessul dS bois, en forme ^e double pont ou d anneau
(Pesse Mélèze, Pin, etc ). La tige a quelquefois deux soi tes de
ran eaux de longs/avec feuilles ordinaires (Cèdre, Meleze, etc.
o i ave euilles avortées (Pin), et de courts, portant soit un grand
nombre de feuilles (Cèdre, Mélèze, Faux-Mélèze), soit une a cinq
feuTlles seulement (Pin). Caduques dans les Mélèzes et les Fauxmélèzes,
les feuilles sont persistantes partout ailleurs.
Le fleurs sont monoïques. l,a fleur mâle (fig. 108) a, sur la face
inférieure de chacune de ses nombreuses étamines, deux sacs polhniques
s'ouvrant d'ordinaire en long, parfois en travers (Sapin),
I g S de pollen pourvus de deux ampoules aérifères laterales
L'épi femelle (fig. 109 et L p. 426. fig. 188) a de nombreuses bractées
mères, indépendantes des pistils, qui les dépassent ordinai-
(11 Oti dési-^ne ce type sous le nom de myélocèle (c'est à dire à canal m ^ l ' i l «
S Sn désigne ce îype sous le nom d'epixyiocéie (c'est à dire a canal au-dessus
du bois).