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croissant (MI parasites sur les rncJnos dos arbres, on Arri(|ne
(ll3'<lnor(>) ol dans rAintM'¡(|no du Sud (Prosopanc.lio). Uondó
iui-dessus du suroir primaire, le rhizome produit, Ioni autour dei^
brani'lïos ordinairiMuent. prisnuitJípií^s, d('^|)()ui'vues -dNM;ailles
foliaires el dont (diatpio ai'èle [»orto une série de pi'otuhéranees ;
(;à el là (luelqu'uni^ dtï oî^s prolubéraneiis se diH'eloi»pc verliealomenl
en une grande Heur sessile oí liermai)lii'odil.(^
Loc.aliee osi, l'orme de trois sépales (U)ne,res(;(Mitsii la hase, l/androeée
a ti'ois étamiuiîs al lomes, e.onerí^se.entes avec le luhe du calice cL
latéralement en anneau, ù anthères munies d/un f-rand nombre de
sacs polliniíjues linéaires, parallèles, s'ouvrani on lonf^^ Le |)is(il
est formé de trois cai'pelles épisépalos, ouverts à un ovaii'e uniloculaire,
surinont.é d'un stj'le très c.oui'l oí d'uiï largiï slif^nnato discoïde.
L'ovaire est. infère. (;ha([ue carpelle [»rodnil un f^ra.nd
nombre di^ lames ra3'()nnant,es, couvei'tes d'ovules ortdiotropes.
Dans les Ilydnores, ces lames laissent, entre elles et, au cent.re dos
cs|)ac(^s libri^s où les ovuhîs proéminent, lihrenionl.
Le Irnit- est, une baie à nombreuses peliLos f^n-aines. Chacune de
ceibas ci renferme à la fois un albumen el. un périsperme, l.ous les
deux cornés el sans amidon ; rombi'yony est rudimenlaire, fornié
(Tune lif<elle réduite inin polit. noml)re do cellules.
Si, parle modt^ de vé^^étalion parasitaire et la. l'éduclion do Tombryon,
les Ilydnoracées ressemblent aux Halanophoralcs, [»armi
les Loraïilhinées, et aux Sarcophytalcs, parmi les Anihobolinéos,
elles en diffèrent heaucou[) [»ar la conformation de la tleui*, du
fruit et la graine.
Cynomoriacées. — Le Gynomore, (jui constitue seul celle famille
et dont l'nniipjo es|)èce croît dans la région niéditen-anéenne en
p a r a s i í í ^ sur les racines des plantes les plus divei'sos, est une plante
sans cliloroplnjHv, charnue et rougoAtre. I^'ixé h sa base sur la
racine nourricière, le rhizome, cylindrique etgoi^gé d'anndon, produit.
à sa surfac.o de nombreux iilamenis simulant dos racines, (pii
vont se fixer îi leur tour sur les racines de la plante hospitalière. Il
forme d autre |)arl, par voie exogène, (;,a et là une grosse branche
qui se dresse dans Fair, [iroduil sur ses lianes do nombreuses
écailles el. a[)rès avoir atteini deux ou trois décimètres de hauteur;,
se renfle en massue au sommet et se termine par un gi^os épL A
r a i s s e l l e d o cbatiue bractée, se forme im gros ca[»itulo, composé do
petites (leurs ontremelées, les unes mâles, d'autres femelles, d'au-
1res encore hermaphrodites.
J.a fleur mAle se compose d'un calice formé d'un nombre variable
de sépales libres, étroits et longs, et d'une seule ét,amine k
anthère osc/illante. La fleur femelle a un calic.e pareil, concrescent
avoi* Tovairo jusqu'il, la base du style. Le pistil a un seul carpelle,
renfermant, attaché au sonutiot de lîi suture viuitrale, un seul
ovule [»Oïulant, orthotrope ou légèrement amitro[)e.
Le fruit est un achaine et la graituï, collée au i)éricar|)e, renferme
un alburïien oléagineux et un embi'yon rudimenlaire formé d'un
[»élit noiïibre do cellules.
Par le mo<le de végétation, |)ar la nature du fruit et la conformation
de l'euibryon, les Cynomoriacées ressemblent, |)luseiu3ore
(|ue les Ilydnoracées, aux liatanophorales parmi les Loraiithinées
et aux Sarco|)hy tales parmi les Anihobolinéos, deux grou|)ros avec
)es(pi(ds ces platiles élaient, encore récennnent confondiies. Kilos
en diffèrent [»rofondénuïut par leur rhizome non renllé en tubercule
autour du point d'attache, par la tige exogène, par l'organisalion
dola, (leur et par la [u-ésence d^in ovule.
Corylacées. — Les Corylacées, 4 genres avec 22 espèces, sont
des arbres (Charme, elc. j ou des arbustes (Coudrier ou Cort/lus),
à feuilles isolées, sim|)los, à stipules cadmiues, croissant dans les
régions tempérées de i'liémis|)hère l)oréal. Les (leurs sont dis|)0sées
en épis (1, p. :nr> Ug. 136), ui.isexuóca avec mouoecic, les mâles
solitaii-cs, les femelles pai- deux ii l'aisselle de chaque bractée
mère ; les [»remiôres sont parfois munies de deux bi-aclées latérales
(Coudrier, voir [¡age 378 ligure 1.%, /I) 'es secondes onl toujours
ces deux bractées, ([ui sont leurs bractées mòres, el en ouire
quebpiefois deux bractées lalérales 'de second ordre (Coudrier,
iig. 4.%, H).
L a lleiir mAle est dépourvue de calice et se réduit ii. des élamines,
au nombre de quatre (Coudrier, lig. 45(), A) ou en notnbre
plus grand (Charme, 1, p. 375, tig. i;U), etc.), dont le iilet ordinairement
bifurqué porle au sommet de chaque branche une anthère
il deux sacs polliniques s'ouvrant en long, couronnée par un pinceau
de poils (1 p. 375 lig. 130, A). Dans l'OsIryopse, le (ìlei demeure
entier el porle une anthère h quatre sacs, sans bou(iuel de poils.
La (leur femelle a un calice de quatre sépales, concrescents avec
le pistil dans toute la longueur de l'ovaire, qui esl inl'ëre, libres
au-dessus. Le pistil a deux carpelles, fermés et concrescent s en un
ovaire biloculaire, surmonté de deux longsstyles divergents; ils sont
médians dans les Coudriers (Og. 456, /{), où laileur femelle a deux
bractées latérales, latéraux partout ailleurs, où elle en est dépourvue
(Charme, etc.). Chaque loge renferme, attaché au sommet de la
cloison, en [)lacenlation axile, par consé(iuent, un ovule pendant,
anatrope à raphé interne, hjponaste par conséquent. Pour accéder