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t.
PERPARIÉTÉES BITEGMINIÍES — MYRTALES 499
(.Myi-te, lig. 245, A, Callistème, etc.) ou fétranières (Giroflier,
iig"! 245, B, etc.). Le calice a parfois ses sépales concrescents en
une coitïe qui, à Tépanouissement, se détache circulairernent
(Caljplranthe, etc.) et la corolle se comporte quelquelbis de la
même manière (Eucalyple, etc.). L'androcée peut comprendre
deux verticilles alternes d'étamines simples, avec obdiplostémonie
(Veriicordie, Chamélauce, Psiloxyle, etc.); mais le plus souvent
elles se ramifient en formant autant d'étamines composées ou de
groupes d'étamines partielles, tantôt les épipétales seules, les
autres demeurant simples ou avortant (Calothamme. I, p. 409,
fig. 176, Mélaleuce, I, p. 409, fig. 177, etc.), tantôt toutes à la fois
(Myrte, fig. 245, J , Girollier, fig. 245, B, Eucalypte, etc.).
Le pistil est infère, formé de carpelles en même nombre que les
sépales et épipétales (Piléantlie, etc.) ou en nombre moindre :
trois (Myrte, fig. 245, A, Callistème,
etc.) ou deux (Giroflier,
fig. 245, B, etc.), fermés et concrescents
en un ovaire pluriloculaire
contenant dans chaque loge
un grand nombre d'ovules anatropes,
rarement deux seulement
épinastes (Piment, Myrcie. etc.) ;
la placentation est quelquefois
pariétale ou basilaire (Chamélauce,
etc.). Par une exception
F i g . 245. — Diagramme lloral : A (à
gauche) du M>rte commun; B. (à
droite) du Girotlier aromatique.
unique, le Psiloxyle, où les fleurs sont unisexuées par avortement
avec dioecie, a son pistil trimère indépendant du périanthe dans
la fleur femelle et l'ovaire y est supère.
Le fruit est ui>e baie (Myrte, Eugénier, etc.), une drupe (Aulacocarpe,
etc.), une capsule loculicide (Mélaleuce, Calothamne, etc.),
ou un achaine (Chamélauce, etc.). La graine renferme un
embryon incombant, droit (Eugénier, etc.), courbe ou spiralé
(Myrte, etc.), sans albumen. , , -,
Les Myrtacëes produisent des bois recherchés et des huiles
essentielles qui les font employer à une foule d'usages médicinaux
et domestiques, notamment comme condiments (écorce et fruit
du Piment commun, boutons de Giroflier aromatique nommés
clous de girofle, etc.). Elles donnent aussi des fruits comestibles
(plusieurs Goyaviers, Eugéniers, Myrcies, Myrtes,'Feijoas, etc ).
D'après la conformation de l'ovaire et la nature du fruit, les
genres se groupent en trois tribus :
1. Mi/rfees - Ovaire pluriloculaire. Baie ou drupe : Goyavier, Myrte Feijoa
Myrcie, Eugénier, Campomanésie, Marllérie, GiroUier, etc
2. Lept-ospermées. - Ovaire pluriloculaire. Capsule loculicide : Leptosperme
Callisteme, Mélaleuce, Calothamne, Eucalypte, Métrosidère etc
3. ChamélauciéPS. - Ovaire uniloculaire. Achaine : Verticordie, Chamélauce
Calythriche, etc. '
Les Myrtacées se distinguent par leurs poches sécrétrices, caractère
qui les rapproche des Rutacées, dont elles s'éloignent parleurs
tubes criblés circummédullaires, par leur méristémonie très marquée
et par leur ovaire infère.
Sonneratiacées. - Les Sonneratiacées, 3 genres avec 12 espèces
tropicales indo-malaises, sont des arbres à feuilles opposées
simples et sans slipules, à limbe entier. La tige est munie de tubes
criblés circummédullaires et de faisceaux fibreux médullaires, mais
dépourvue, ainsi que la feuille, de poches sécrétrices. Les Sonneraties
vivent dans la Mangrove et ont des racines-asperges. Les fleurs
sont hermaphrodites, actinomorphes et pentamères, à corolle ordinairement
avortée ou développée (Duabange). Il n'y a quelquefois
que cinq étamines alternes avec les sépales (Cryptéronie) ; le plus
souvent elles se ramifient et en forment un très grand nombre réparties
tout autour. Le pistil n'a parfois que deux carpelles (Cryptéronie),
d'ordinaire un plus grandnombre,4 à8 (Duabange) ou 10 à
20 (Sonneratie), contenant chacun de nombreux ovules anatropes.
Le fruit est une baie (Sonneratie) ou une capsule loculicide (Duabange,
Cryptéronie). La graine est petite, à embryon droit, sans
albumen.
Lès genres se groupent en deux tribus :
1. Sonneratiées. - Étamines nombreuses et carpelles nombreux : Sonneratie
Duabange. '
2. Crypiéroniées - Cinq étamines et deux carpelles : Cryptéronie.
Ces plantes diffèrent des Myrtacées par la présence de faisceaux
fibreux dans la moelle de la tige et par l'absence de poches sécrétrices
dans la tige et dans la feuille.
Punicacées. — Le genre Punice constitue seul cette famille
avec deux espèces, dont l'une, le P. grenadier, est répandue dans
toutes les régions tropicales et subtropicales. Ce sont de petits
arbres à tige tordue vers la droite,, à feuilles opposées, simples et
sans stipules. La tige a des tubes criblés circummédullaires et la
leuil e des tubes criblés péridesmiques, comme dans les deux
iamilles précédentes, mais ni la tige, ni la feuille n'ont de poches
secretrices, comme dans les Myrtacées.