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la lovre infoncure étant rédaile à un pétale, tandis que la supé^
ri ure en coniprend quatre (Chèvrefeuille, etc.). Les ciAq étamines,
alternes avec les petales, parfois exlrorses (Sureau), sont concresr
• PO^'^-ieure «vorle quelquefois
(L nnee, Abelie, etc.). Le pistil est concrescent avec les verticilles
oxlernes dans toute la longueur de l'ovaire, qui esl infère; il a
quelqnd carpelles (Leycestérie, etc.). le plus souvent trois
v ' t i'ai'ement quatre (Sjmphorine, fig. ;-}05, A) ou deux
(Í ierv.llee); ces carpelles sont fermeset concrescents en u^ovair^
S r i o c ^ ^^^^^^^^ ^^ dans chaque
loge tanlot un grand nombre d'ovules anatropes(Chèvrefeuille,
Lejcestene, Dierviilée), tantôt un seul ovule pendant à raphé dor^
sal, opinaste par conséquent (Sureau, fig. /i, Viorne, Triostée).
Des quatre carpelles des Sjmphorines (fig. 305, /i), les médians
sont mulliovulés et
avortent plus tard,
les deux latéraux
uniovulés se développant
seuls pour
former le fruit; des
Irois carpelles des
Abélies et de la Linnée,
deux aussi sont
multiovulés et avortent,
le troisième
uniovulé se déve-
Fig. 305. - Diagramaie Jloral : de la Symphorine
à grappe ; B, du Sureau ycble.
. , loppant seul ; dans
les Viornes, deux des trois carpelles uniovulés avortent également,
mais plus tôt, et le troisième se développe seul.
Le Iruit est une baie (Chèvrefeuille, Symphorine, etc.), une
drupe(Viorne,Sureau),une capsule (Diervillée) ou un achaine (Linnée,
Abelie). La graine aun embryon incombant avec un albumen
charnu.
Plusieurs de ces plantes sont cultivées dans les jardins (Viornes
Sureaux, Chèvrefeuilles, Syniphorines, Diervillées, etc,) ; certaine^
sont utihsees pour leur bois, qui sert à fabriquer la poudre (Viorne
obier), pour leurs tiges flexibles (Viorne mancienne) ou pour leur
large moelle (Sureau).
Les Caprifoliacées se relient directement aux Rubiacées, dont
elles different surtout par l'absence de stipules et le pistil souvent
tri mère.
Adoxacées. — L'Adoxe moschatelline, seul représentant de cette
TRANSPARTÉTÉFS UNITEGMINÉES — RUBIALES 587
famille, est une herbe vivace croissant dans, les régions froides et
tempérées de l'hémisphère boréal, dont le rhizome rameux produit
çà et là des rameaux dressés, feuillés et florifères. Chaque
rameau ne porte, vers son milieu, qu'une seule paire de feuilles
composées, à trois folioles lobées, et se termine par cinq fleurs
hermaphrodites, brièvement pédicellées, une terminale et quatre
latérales en deux paires ci^oisées. La fleur terminale est tétramère
avec un calice dimère; les latérales sont pentamères avec un calice
tri mère
Le calice est formé de deux (ou trois) sépales, libres au-dessus
de leur séparation d'avec les verticilles internes. La corolle est
gamopétale à quatre (ou cinq) pétales L'androcée a quatre (ou
cinq) étamines alternes avec les pétales, et concrescentes avec la
corolle dans sa région inférieure ; leur filet est bifurqué dans toute
sa longueur et porte sur chaque branche une anthère introrse,
basifixe, à deux sacs polliniques s'ouvrant en long. Le pistil, con- .
crescent avec les deux verticilles externes dans la moitié de l'ovaire,
qui est semi-infère, se compose de quatre (ou cinq) carpelles épisépales
fermés et concrescents en un.ovaire à quatre (ou cinq) loges,
surmonté par autant de styles libres Au sommet de l'angle interne
de chaque loge est attaché un ovule pendant^ anatrope à raphé
externe, épinaste par conséquent.
Le fruit, autour duquel le calice persiste, est une drupe à quatre
(ou cinq) noyaux, renfermant chacun une graine munie d'un albumen
corné et d\in embryon incombant droit.
Columelliacées. — Les Columellies, dont les 4 espèces croissant
au Pérou, à l'Equateur et à la Bolivie, constituent seules cette
famille, sont des arbustes velus à feuilles opposées, simples et
sans stipules, à fleurs hermaphrodites, actinomorphes, pentamères
pour le périanthe, dimères pour Tandrocée et le pistil.
Le calice est dialysépale, la corolle gamopétale. L^androcée n'a
que deux étamines latérales, concrescentes au tube de la corolle,
à anthère large portant deux paires de longs sacs polliniques,
i^eployées chacune deux fois en forme d'N, comme chez les Cucurbitacées.
Le pistil a .deux carpelles antéro-postérieurs, fei'més et
concrescents en un ovaire biloculaire surmonté d'un style à stigmate
bilobé. 11 est concrescent avec les trois verticilles externes
dans toute la longueur de l'ovaire, qui est infère. Chaque bord
carpellaire porte en placentation axile un grand nombre d'ovules
anatropeB. Le fruit, couronné par le calice persistant, est une capsule
septicide tout du long et loculicide dans son dôme supérieur
libre. La graine a un petit embryon dans un albumen charnu.