MONOCOÏYLES
Les Orchidées sont siirloui remarquables parles mjcorhizes endo-
Irophes de leurs racines qui se développent dans toutes les plantes
de cette lamille et paraissent en relation avec l'atrophie de l'embryon
qui est un caractère constant de ce groupe. Ces graines
indiiïerenciees n ont pas de Champignons, mais pour germer il est
necessaire que les Rhizoctones pénètrent dans le corps de
1 embryon (1). Cette découverte explique pourquoi les graines ne
prmenl que sur le pied delà plante mère, remarque faite par les
horticulteurs, qu'on ne savait comment expliquer.
Grâce à cette découverte, les horticulteurs ont pu élever un grand
nombre d'hjbrides appartenant à des espèces et même à des genres
différents et créer des êtres nouveaux dont quelques-uns sont des
merveilles et ont été payés au poids de l'or par les amateurs
Resumé de l'ordre des Phénicinées. - Composé ainsi de deux
alliances avec quatre familles, l'ordre des Phénicinées renferme
656 genres avec plus de 12.000 espèces. Beaucoup moins varié que
celui des Liliinées il comprend cependant, grâce à l'immense
etendue de la famille des Orchidacées, presque autant de genres
et un nombre d'espèces notablement plus grand.
Résumé de la classe des Monocotyles. — Ainsi comprise, la classe
des Liorhizes monocotylées ou Monocotyles renferme 3 ordres
7 alliances et 28 familles, avec 4.326 genres et environ 22.700 espèces.
Le tableau suivant (p. 317) résume la classification de ce vaste
groupe. Il taut remarquer seulement que, si l'on tient compte des
observations faites pour les Scitaminacées à la p. 302, pour les Aroïdees
à la p. 306 et pour les Phénicacées à la p. 310, le nombre des
alliances se trouvera porté à neuf et celui des familles à trentehuit.
CLASSE VI
LIORHIZES DICOTYLÉES (v. p. 273)
Caractères généraux. - Les Liorhizes dicotylées forment une
classe exactement intermédiaire entre les Monocotyles et les Dicotyles
ressemblant aux premières par la stucture de la racine, qui
perd tout son epiderme dans la coiffe et développe son assise corticale
externe en assise pilifere, et aussi par l'absence totale de
pachyte, aux secondes par la conformation de l'embryon, qui est
muni de deux cotyles. ^ ' ^
(1) Noël Bernard.
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