
452 OVULÉES ~ RENONCULINÉES PERPARIKTÉES BITEGMINÉES - GÉRANIALES
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par conséquent, l/ovaire est terminé par un style unique, parfois
gynobasique (IJiebersteinie). Il n'y a quelquefois que deux ou trois
carpelles (Vivianie, Wendtie), ou bien leur nombre s'élève à huit
(Dirachme).
Le fruit est une capsule septifrage, à cinq valves soulevées par
autant de lanières provenant de la région supérieure de Tovaire
accrue et divisée, lanières qui se recourbent vers le haut (Géraine)
ou même s'enroulent en spirale (Érode, Pélargone) ; ailleurs, c'est
une capsule à la fois septicide et loculicide (Balbisie) ; ailleurs
encore, il est indéhiscent et se sépare en cinq (I^iebersteinie) ou
huit achaines (Dirachme). La graine a un embryon courbe incombant,
à cotyles plissées (Géraine, Érode, etc.), tantôt avec un
albumen charnu peu abondant (Géraine, etc.), tantôt sans albumen
(Érode, Pélargone, etc.).
Les genres se groupent en trois tribus :
1. Géraniées. — Capsule septifrage. Deux ovules inégaux : Géraine, Érode,
Pélargone ou Pela rgoiiium, Monsonie, Sarcocaule, Rhynchotlièce,Vivianie,
etc.
2. Dalbisiées. — Capsule à la fois septicide et loculicide. Deux rangs d'ovules ;
lialbisie.
3. Biebersieiniées. — Polyachaine. Un seul ovule : Biehersteinie, Dirachme.
Beaucoup de ces plantes sont cultivées dans les jardins pour la
beauté de leurs fleurs. Plusieurs produisent des huiles essentielles
dans des poils sécréteurs (Géraine, Pélargone (1), etc.).
Par les Monsonies et les Sarcocaules, qui commencent à ramifier
leurs étamines épipétales, les Géraniacées offrent une transition
vers l'alliance des Malvales, notamment vers les Malvacées.
Péganacées. — Les Pégans et le Malacocarpe, dont les quatre
espèces composent seules cette famille, sont des herbes vivaces à
feuilles isolées, simples et stipulées, à limbe parfois profondément
séqué (P. harmale), à fleurs hermaphrodites et pentamères. Les
étamines épipétales s y dédoublent souvent, comme dans les Monsonies.
Le pistil n^a que trois (Pégan) ou deux carpelles (Malacocarpe),
fe rmés et concrescents, contenant chacun de nombreux
ovules anatropes. Le. fruit est une capsule trivalve (Pégan) ou une
baie (Malacocarpe). La graine a un embryon droit dans un
albumen charnu.
(1) Les Pélargones (Pelargonium) des jardins dérivent du croisement des P . zonal
et taché. Le Pélargone capité (Geranium Rosat) fournit un succédané de Tessence
de rose.
c E r i o 4 un seul ovule analrope, pendant et hyponasle. Le
S où un seul ovule se développe en graine, est une drupe à
exorkme mince La graine est dépourvue d albumen.
în™™ortes d'ordinaire, comme tribus dislinctcs à la fam.l e
n i T r o b v l l a c é e s dont Voïule a une structure différente qu, la
classe d a n s l ' X e ies Transpariétées bitcgminées, les deux pet,tes
f a m i l l e s pJécldentes se rattachent l'une et l'autre assez d.reete-
L r f i ^ i r r o r j : : f : £ e s ; e : : X e " e l l e confient, comme celle
de la feuille, de gi-andes cellules a mucilage.
Solitaire axillaire, la fleur est hermaphrodite
avec un calice de huit sepales
libres, disposés suivant 3/8, une corolle de
c i n q pétales libres, un androcée obdiplostemone
et un pistil à cinq carpelles epipetales,
fermes et concrescents en un ovaire
à cinq loges renfermant chacune dans son
angle interne un ovule anatrope pendant
à raphé ventral, hyponaste par consequent.
Autour de la base de 1 ovaire se
trouve un disque nectarifère à dix cotes.
Fig. Diagramme
de la ñeur tétramère de
l'Élaline alsinastre.
T s e s i¿mines Semes ' épisépales. Le pistil est compose de car-