
3â8 DICOTYLES mÎTÉROXYLÉES INOVULÉES
qui rend l'ovaire infère. Le pistil est formé de deux carpelles épisépales,
ouverts et concrescents bord à bord en un ovaire uniloculaire,
à loge bientôt oblitérée. Au-dessous de la loge se différencie
de bonne heure une cupule lignifiée, formant une seule et large
hypostase (I, p. 459). L'ovaire n'a aucune partie saillante et c'est
du-ectement sur le fond plat de la loge, au-dessus de l'hypostase,
que se forment sous l'épiderme les macrodiodes, en nombre, plus
grand que deux et iadéterminé. Par suite de l'allongement en tube
de sa méso€yste, chaque prothalle femelle se développe en directioa
vei'ticale ; bientôt arrêté vers le bas. par rhjpostase, tout le
développement se fait vers le haut à travers l'écorce des carpelles,
et la triade superficielle, qui contient l'oosphère:, se trouve ainsi
portée jusque plus ou moins haut dans le style au-devant du. tubepollinique
(I, p. 460).
Le fruit, où ne se forme d'ordinaire qu'un seul embryon, parfois
deux ou trois (Gui blanc, etc.), est une baie visqueuse, à sommet
nu ou couronné, suivant que les extrémités libres des sépales
y sont caduques (Gui, Aspidixie, Basicarpe,, Érémolépide, Lépidocère),
ou persistantes (Notothixe, Eubrachion, Ixide). Dépourvu de
radicule à la base de satigelle tournée vers le haut et qui sort de
l'albumen, mais muni de deux cotyles très développées, l'embryoa
est amylacé, ainsi que lalbumen. Les Lépidocères n'ont pas
d'albumen. A la germination, qui exige dans les Guis la présence,
de la lumière (1, p. 534), la base de la tigelle se développe d'abord
e » u n disque d'adhésion, puis forme un suçoir endogène, qui se
comporte comme il a été dit plus haut.
On distingue trois tribus dans cette famille :
1. Érémolépidées. — Anthères basifixes ' libres, à deux ou quatre sacs poMiiiqnes;
un albumen: E.ttJ)racliifln, Èrémoiépide, Ixide, Antidaplmé,
. Basicarpe, Stachyphylle.
2. Lépiciocérées. - Anthères basiffxes libres, à quatre sacs polliniques ; pas d^albumen
: Lépidocère'.
3 . Viseées. - Anthères doi-sifixes, e®neregGe-n..tes avec: les sépales, à, sacs polliniq
jas en nombre indéterminé.; un albumen: Gui, Aspidixie^ Notothi-xe.
Tant par la confornaation du. corps végétatif, toujours pourvu
de chlorophylle:, que par l'organisation florale, (m la fleur femelle
est munie d'un calice et où ce calice- est concrescent avec le; pistil
dans toute la longueujr de l'ovaire, les Yiscacées se montrent non
seulement supérieures aux Balanophoracées, mais trop différentes
de cette famille pour pouvoir être comprises avec elle dans une
même alliance.
TOSrtrCELI.ÉE&.. - LO-RAHTHALES. 3a9:
ALLIANCE lir
l^orantHales. (v. p . 335)
Caractères, généraux. - Outre IV^.rma^Aro^isme des fleurs la
dualité du périantke et la dialypétalie de la corolle, les Loranthales
ont en commun plusieurs autres caractères.
La bractée mère y est concrescente avec le pédicelle floral dans
toute sa longueur, j u s q u ' à la base même de la fleur. Le calice y
eïï gamoS^ dans sa partie supérieure libre, qui entoure d un
S)e pTus ou moins long la base de la corolle Les é amines sont
e f m ê m e nombre que les pétales, auxquels, elles sont -Perposees
et avec lesquels leurs filets sont concrescents sur une plus ou
l i n s grande longueur. Le pistil est concrescent avec les trois ver-,
M i e s externes jusqu'à la base du style, ce qui rend 1 ovaire
nf re. Les carpelles y sont typiquement en même nombre que le
p i t a k s staminifères et aJternes^avec eux ; mais ce nombre est assez
Luvent réduit par avortement. La'loge unique ou les loges qu ils
S « i v e n t sont de bonne heure oblitérées, de façon que
l'ovaire paraît plein ; leurs styles sont conci^scents en un stj]e
unique à stigmate entier. La base de l'ovaire est occupee, en dedans
d L méristèfes des carpelles, par une cupule formée ^issu^pecial
dont les cellules isodiamétriques ont leurs membranes minces;
mais fortement lignifiées, et se colorent,
le vert d'iode, cupule qui joue un rôle marque f
ment des prothalleB femelles et plus ^ard dans le dev ppen^^^^^^^
de l'oeuf en embryon : c^est l'iiypostase (I, p. 459) existant aussi
chez les Viscacées.. ^ • ,
Le fruit, où ne se forme qu'un embryon, est plus ou moms glutineux
et la couche visqueuse établit en dehors ¿^s m e r ^
de la corolle,, en dedans de celles du calice quand elles exis ent
de façon qu'elle doit être attribuée à la face interne ou ventrale
des sipales. L'embryon,, dont les cotydes, sont bien deve oppe ^ est
dépourvu de radicule et tourne en haut la base de s a t^elle il
est accompagné d'ordinaire par un albumen, c^m est le plus sou
I •• 1.81 c é
""'mvisi'on^^ familles. - D'autres caractères yarieut et permettent
d'y distingaer trois familles :
L o r a n t h - a l e s .
Garpellfes
ouverts-, avec plusieurs protlialles femelles. L.oranimacées.
f è r m é s , avec un seul proma,lIe j'Bam. . Trenbamacee^.
femell'e. Drupe GaXa'dendvwm^^ *