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bas et sal lon- c vorticolcn.oni Jus.tu'au contact de la rosellc d'un
ai'chegonc, on elle s'ouvre pom- n.cllre les anthérozoïdes en
J i b e r l e . Kn un mot, il y a ici hasiganiie dans le protlialle mâle
comme il a été dil (1, p. 494).
Après la IransCormalion de la (leur femelle en fruit cliarrue
ovule est devenu une graine volumineuse. Son tégumenl est différ
e n c i e en une couche externe charnue et une couche interne scléreuse
ce qui lui donne l'aspect d'une drupe. Elle est pourvue d'un
ahondant^ cndosperme amylacé. Dans l'emhrjon, le nombre des
c o l ó l e s nest pas íixe; chez une môme espèce, on en trouve une
deux ou trois, suivant les graines étudiées (Macro/amie spi-
; ot'l '^"'TV ' ^^^ engainante, commô
chez les iMonocotyles (Cératozamicj. A la germination, les cotyles
( emeuren sous terre, enfermées dans l'endosperme, qu'elles
digèrent et absorbent peu à peu.
Division de l'ordre des Cycadinées en deux familles. - Par la
mo Hhie de leurs anthérozoïdes, les Cycadinées sont de toutes les
h n 10 ) ot uUlees actuel ement vivantes celles qui se rapprochent
le plus des hxoprothallees, et c'est avec les Filicinées que leurs
rapports semblent le plus directs.
D'après la conformation des carpelles et la disposition des
c o m n L il"suit ' ''
pennes, ù ovules hUénuix, hisàriés et dressés
C a r p e l l e s ^ 'lenieiininUil)res dims le fruit . .
pelles, à deux ovules pcndiints, se soudant
dans le fruit. . .
Cycadacées
Zumiacées.
Cycadacees. - Les Cycades, dont les 4G espèces composent
seules ce te petite famille, ont les folioles uLerves et'sans
canaux secreteurs. La fleur femelle, qui termine la tige, anrè
avoir produit ses nombreux carpelles, conserve en acllv te'on
somme . Après la dissémination des graines, il reprend sa crois
sance, lorn.e de nouvelles feuilles sur'ses flancs et'prolonge Z i
l a t.ge, pour se terminer plus tard par une nouvelle fleur ï L è u e
suite. C es jusqu a present leseul exemple connu d'un pareil mode
m a i r c V ^ r i n"'-' ^^ aussi'terminale
plus ta.d la vegetation, en formant un sympode
petites que les feuilles vertes, mais de forme analogue ; les folioles
i n f é r i e u r e s y sont seulement remplacées par autant d'ovules
dressés, (lui, dès avant la formation des (cul's, atteignent la grosseur
d'une prune. 11 n'y a que deux ovules, un de chaque ccMé,
dans le C. de Normanl)y<r La lleiir m A le se compose également
(l'une rosclt,e de feuilles plus petites et plus nombreuses, (léi)ourvues
de folioles et i)ortant sur toute leur face inférieure, groupés
en sores nus i)ar deux i'i six, un grand nombre de sacs polliniipjes.
Pendant la transformation de la lleur femelle en fruit, les carpelles
restent indépendants, de sorte ([ue les ovules, en grandissant
pour devenir des graines, demeurent exposés aux influences nuisibles
Fi
du milieu extérieur. Ces
plantes sont donc bien et demeur
e n t gymnos|)ermcs.
L a large moelle amylacée de
la tige des Cycades, notamment
du C. révoluté, (jui est l'espèce la
plus ré|)an(lue, fournit au .la|ion,
son pays d'origine, un sagou estimé.
Zamiacées. — Les Zamiacécs,
8 genres avec Gf ) espèces, ont des
feuilles composées pennées, i)arfois
doublement (Uowénie), ii
folioles rectinerves, raremeni [lenninerves
(Stangérie). Ici, dans la
planle femelle, tout aussi bien que dans la plante mâle, la lige
poursuit sa croissance, au-dessus de la lleur terminale, k l'aide du
bourgeon axillaire de la dernière feuille, en formant un sympode.
MAle ou femelle, la fleur est allongée en cône et son axe i)orte,
é t r o i t e m e n t serrés sur ses lianes, un très grand nombre d'étamines
ou de carpelles (fig. d07). L'étamine, amincie à la base, est
o r d i n a i r e m e n t aplalie en une sorte de limbe, terminé par une
(Macrozamie) ou deux pointes courbes (Gératozamie), (|uelqucfois
dilatée perpendiculairement à sa direction en une sorte d'écusson
pelté (Zamie, fig. 407, B). Les nombreux sacs polliniques
q u ' e l l e porte sur sa face inférieure, dans foule l'étendue (Céralozamie,
etc.), ou seulement sur les bords (Zamie, fig. 107, B),
sont groupés en sores nus par deux à six, comme dans les Cycadacées
(1). Le carpelle, aminci à la base, se dilate au sommet per-
«
(1) Dans le Microcycade calocome le tube pollinique peut l'ormer huit cellules
mères d'iialhérozoïdes (Caldwell).
VAN TiEGiïEM. — Botanique spéciale,
107. — Zaïuie muriquée ; B,
section transversale de la lleur
mâle, inoiUrantles sacs polliniques
massés sur les deux i)orils ilu liiiibe
pelté (les élainines : K, section
transversale de la lleur l'enielle,
montrant les deux ovules pendants
sli au i)ord tlu limbe pelté des carpelles.