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630 OVÜLKES — PRIMULINÉES
Le iruil est une capsule loculicide. La graine a un embryon
incombant, droit ou courbe, avec un mince albumen amvlacé
incorporées d'ordinaire aux Théacées, dont elles parlaient i'androcee
merislémone, ces plantes s'en distinguent nettement par
leur port et par la gamopétalie; ce dernier caractère conduit à les
classer dans une alliance différente.
Caryocaracées. - Les Garjocaracées, 2 genres avec t3 espèces
de 1 Amerique tropicale, sont des arbres à feuilles oppLées
(Carvocar) ou isolées (Anthodisque), composées trifoliolées, à
stipules caduques. L'écorce de la tige renferme des méristèles
destmees aux leuilles supérieures. Les fleurs sont hermaphrodites,
actmomorphes et pentamères.
Le calice est gamosépale persistant. La corolle à ses pétales
concrescents soit à la base seulement en forme de coupe (Lryocar),
soit dans toute la longueur en forme de bonnet (Anthodisque);
dans le second cas, ne pouvant s épanouir, elle se
découpe circulairement à la base et tombe tout d'une pièce. L'androcee
a de nombreuses étamines à longs filets, issues de ramification,
également réparties tout autour et concrescentes avec la
corolle a la base (Garyocai^) ou groupées en cinq phalanges épisépales
indépendantes de la corolle (Anthodisque) ; en un mot, il
est.meristemone. Le pistil a cinq carpelles (Garjocar) ou un plus
grand nombre par ramification (Anthodisque), fermés et concrescents
en un ovaire pluriloculaire, surmonté d'autant de styles
ibres, et renfermant dans chaque loge, inséré vers la base de
i angle mlerne, un seul ovule dressé, faiblement analrope à raphé
interne, hyponaste par conséquent, presque orthotrope.
Le fruit est une drupe à autant de noyaux que le pistil avait de
caj-pel es. La graine renferme un embryon oléagineux incombant,
a tigelle grosse et reployée en fer à cheval (Garyocar), ou mince
et enroulee en spirale (Anthodisque).
Résumé de l'ordre des Transpariétées bitegminées ou Primuinees.
- Comprenant toutes les Dicotjles de la sous-classe des
Ovulees qui ont l'ovule transpariété bitegminé, c'est-à-dire où
I ovule se présente sous sa forme la plus compliquée, l'ordre de
Pnmulinees est beaucoup moins étendu que les deux précédents
II n en a pas moins fallu le diviser tout d'abord en deux sousordres,
suivant que le fruit y est inséminé, les Heistérinées, ou
semine, les Oxalidinées. Le premier n'a offert, groupées en
à alliances, que 6 familles avec 44 genres et 45 espèces (p. 600)
Le second vient de présenter, groupées en 6 alliances, 36 familles
avec 545 genres et environ 6.860 espèces. Pour l'ordre tout entier
TRANSPÀRIÉTÉES BITEGMINÉES — PRIMULALES 631
c'est une somme de 9 alliances, 42 familles, 559 genres et environ.
6.900 espèces Comparé à l'ordre des Transpariétées unitegminées
(p. 594), on voit qu'il comprend preêque autant d'alliances, mais
qu'il renferme moitié moins de familles et cinq à six fois moins
de genres et d'espèces.
Les neuf alliances ont été définies p. 396 et p. 600, puis étudiees
dans chaque sous-ordre en suivant la marche ascendante de la
complication florale. Dans le tableau des alliances de chacun des
deux sous-ordres, il suffit d'introduire à leur^phvce les tableaux
partiels résumant leur composition en familles tels qu'ils ont été
tracés p. 596, p. 597 et p. 599 pour les Heistérinées, p. 600,
p. 602, p. 606, p. 615, p. 622 et p. 625 pour les Oxalidinées, pour
obtenir un tableau d'ensemble résumant la classification en familles
de l'ordre tout entier, telle qu'on vient de l'exposer.
Comme dans les ordres précédents, mais avec de moindres
écarts, les alliances y sont d'inégale étendue ; les plus vastes,
comme les Célastrales, les Oxalidales, les Clusiales et les Primulales,
comptant chacune de sept à neuf familles, tandis que les
autres se réduisent à trois, deux ou même une seule famille.
L'état le plus inférieur de l'organisation florale, ou le périanthe
est nul, n'est pas représenté du tout dans cet ordre, et celui qui
vient après, où le périanthe est simple, l'est à peine, par deux très
petites familles seulement. L'organisation supérieure, où la
corolle est gamopétale, est fréquemment réalisée, puisqu'on la
rencontre chez dix familles, mais presque exclusivement sous sa
forme la moins parfaite, où le pistil demeure libre et l'ovaire
supère, la forme la plus compliquée, où le pistil est adhérent et
l'ovaire infère, n'étant offerte que par une seule famille monotype,
les Érythropalacées, et çà et là comme exception dans d'autres
familles (Samóle chez les Primulacées, Mèse chez les Myrsina- '
cées, Halésie et Symploce chez los Styracacées). C'est l'organisation
moyenne, où la corolle est dialypétale, et le plus souvent
sous sa forme la moins compliquée, où le pistil demeui'e libre et
l'ovaire supère, qui est ici prédominante, comptant pour elle
vingt-cinq familles.
A ne considérer que l'ensemble de ses représentants, actuels, si
l'ordre des Primulinées se trouve ainsi inférieur à celui des Solaninées,
il se montre pourtant très nettement supérieur à celui des
Renonculinées. C'est la preuve que, d'avoir un tégument simple
ou double, c'est, pour l'ovule, un caractère moins important que
d'avoir un macrodiodange à paroi persistante ou fugace, en d'autres
termes, un nucelle permanent ou transitoire. Ce qui est pour