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342 DlOOTYLES ÜÉTÉJROXYLÉES INOVULÉES
Treubaniacées. — Les Treubanlacées, 5 genres avec 20 espèces,
•sont des plantes Ligneuses à feuilles opposées, simples et
saiîs stipules, viva^nt ^en parasites sur la tige des arbres, la plupart
en Qcéanie^ i^ine seule au Chili (Desniarie). Les ileiirs so'tat hermaf)
lirodiles, tétramères (Pérelle, Péraxille), ou hexamères (Treabanie,
Decaisaine, Desmarie). Le ealice a ses'pélaJes concrescents'eoa
mn tul)e à bord uni el dépourvus de méristèles propices. La coroMe
est diaiypétale. Les étaniines, en même nombre que les pétales,
leur sont superposées el concrescenles par leurs filets. Le pistil est
formé de carpelles en même nombre que les pétales et alternes
avec eux, i'ermés et concrescentsen un ovaire pluiriloculaire,àlages
bientôt oiDlitérées, surmonté par un style à:s.tigmate entier, ll esteoncrescent
avec les trois verticillcs externes. Quand la fleur est hexamère,
il arrive assez souvent que deux ou trois des carpelles avo^rteut
et que Tovaire n'ait que quatre ou trois loges (Treubanie,
Decaisnine, Desmaine). A la base de T-angle interne de càaqne loge
se forment d\abord une macrodiode et bientôt un prothalle femelle,
qui s'allonge beaucoup et, bientôt arrêté en bas par Thypostase,
s'accroît vers le haut.
Le fruit, où ne se développe qu'un embryon, est une haie couronnée
par le tube du calice. L'embryon, qui est dépourvu de radicules,
et Talbumen y sont amylacés.
11 y a deux tribus, la première océanienne, laseconde américaine :
1. Treubnniées. — Anthères•])asifixes ; pas de disque-: Pérelle, Péi'axille, Treuhanie,
Decaisnine.
2, Desmai'iées.— Anthères oscillantes ; un disque : Desmarie.
Par la plurilocularité de l'ovaire, ainsi que par la disposition ^^t
le nombre des prothalles femelles, les Treubaniacées se distinguentt
nettement des Loranthacées. ^
Gaïadendracées. — Les flaïadendracées, 2 genres avec environ
40 espèces, sont des arbres vents ou des ai^bustes-directement enracinés
dans la ienve^non pa^msiies., à Jeuill.es »o.pp©sées, simples et
sa-ns stipules, qui croissent les uns dans rAmérique méridionale
(Gaïadendre,), les autres en Australie (Atkinsonie).
Les (leurs soat .hermaphrodites et iieptamèrcs liig,. 143) Le calice.
a six sépales soudés sans méristèles. La corolle est dialypétale.
Les six étamines sont superposées aux pëttiles etconcrescentes par
leurs filets.; Jes anthères sont oscillantes et munies dje quatre sacs
s'ouvranten long. Le pistil est i&rmé de ;six carpelles alternatipétales,
fermés et concrescenls en un ovaire 4 sept loges
IN.N-TÍÍ.CELL3ÍES. LO'RAKTHALES S43
Me®lôt Gblitépées, siiranooté d'un style à stigmate entier. Il est
cencrescent avec les trois verticilles externes. Au feas de l'angle
interne de chaq.ue loge, le carpelie correspondant produit dans son
écorce d'abord une macrodiode, puis une ^l'othalle femelle. Celui-ci
s'accroît vea's le haut à l'intérieur de l'écorce jusqu'à la base du
style, offrant au tube pollinique la triade qui renferme l'oosphere.
Le fruit, qui ne contient qu'un embryon et qui est couronné paT
le tube du calice, est une drupe à noyau mince. La face interne
du péricarpe o'ire sept lames saillantes ^
cori^espondant aux méristèles carpellaires
et sept côtes alternes-; ces lames et oes côtes
s'enfoncent dans autant de sillons de l'albumen,
qui e.st ruminé. L'-emhryon a deux
ootyl-es et sa tigelle n'a pas de radicule à-sa
base, qui est dirigée en haut; la radicule
ne s'y développe que pendant la germination,
pour .s'-accroître aussitôt en racine
terminale. L'.aihumen et l'embryon ^ sont
l'un et l'autre •oléagineux, sans trace d'amidon.
ïlessemblant aux Treubaniacées par Fovaire
piuriloDulaire, ainsi que par le nombre
et la -disposition des prothalles femelles, les Gaïadendiracees
en éitffèrent par la végétation terrestre non pai-asite, l'heptamerie
des fleurs, la nature drupacée 'du fmit et la conformaâon de 1 albumen,
à la fois oléagineux et ruminé.
Fig. 145. — Diagramme
de la fleur du Gaïadendre
denté.
AKLIÀNCB IV
KLYTRANTHALES (V. p. 335).
Caractères généraux et division en deux familles, — Les Élytranthales
ont les mêmes caractères communs que les Loranthales,
dentelles diffèrent essentiellement par la gamopélalie. On j distingue
deux familles :
-i
Elytrantil^les,. • .o«er.ts,;àptasieurs:protkalLes femelles. B:en-dropMha¡tm^.
Carpelles I ie^-més, à un seul proihalle femelle. . ElylranthitCBes.
Dendrophthoacées. — Les Dendrof h&oacées, iâgenresavee plus
de 200 espèces, sont des plantes ligneuses vertes, croissant ¡en