
f }
s 1. :
ì
1
'ff'
^ Ir ! T:;
•H , i i
ALGUES
rouge du -Microcoque miraculeux, par exemple ressemble à la
fuchsme. Ils se forment et sont contenus, non dans le proto- .
plasme,mais bien plutôt dans la membrane d'où, s'ils sont solubles
dans l'eau, ils se répandent tout autour dans le milieu nutritifs'ils
sont insolubles, ils restent confinés dans la gaine gélalineuse'
La couleur est rouge dans le Bacille sanguin,ainsi que dans le Microcoque
miraculeux qui se développe fréquemment sur les matières
féculentes cuites (pain, hosties, pomme de terre, empois, etc ) et
dans le lait en produisant le ¿ait rouge. Elle est orangée ou jaune
1I I<
F i g 51. - Sulfobactériacées incolores. Beggiate ])lanclie ; a, dans une eau
riche en hydrogène sulfuré ; c, après vingt-quatre heures dans une eau privée
d hydrogéné sulfuré; c, après quarante-huit heures, le soufre a disparu et les
c oisons apparaissent nettement. D, Triotriche neigeux; a, b, c, cl, filaments de
moWles ^ ' '' ' rompant en baguettes
dans le Microcoque orangé, ainsi que dans le Bacille jaune qui fait
le ¿ait juufie; ,ene est verte dans le Microcoque vert, bleue dans
le Bacille pyocyanique qui fait le pus bleu et dans le Bacille bleu
qui se développe dans le lait et fait le lait bleu, violette dans le
Bacille violet, noire, enfin dans le Bacille mélanospore.
Aux Bactériacées chromogènes on peut rattacher celles de ces
plantes qui, comme le Crénotriche poljspore, le Leptotriche
ochracé, etc., vivent dans les sources ferrugineuses; la gaine gélatineuse
de leurs filaments s'y imprègne, en effet, de sesquioxyde de
fer, qui les colore en jaune rouille. Pour se développer, elles ont
CYANOPHYOÉES 121
besoin de sels de protoxyde de fei% qu'elles absorbent dans leur
protoplasme; là, ces sels sont oxydés, transformés en sels de sesquioxyde,
qui sont sécrétés ensuite par la cellule et qui imprègnent
©
de gazon, etc. »
Fig. 5--2. — Microcoque
Diverses Bactériacées incolores diastasigènes
• d e
produisent de l'invertine, qu'elles émettent dans
le liquide ambiant; nourries avec du sucre de
Canne, elles l'hydratent par conséquent et le dédoublent en
un mélange à poids égaux de glucose et de tévulose (Bacille amylobacter,
Leuconostoc mésentéroïde, etc.). D'autres sécrètent de
<a
B
la membrane et sa gaine gélatineuse. Ces Bactériacées
ferrugineuses, ou ferrobactériacëes^
jouent un rôle importarjt dans la nature. C'est
à leur action qu'il faut attribuer les puissants
dépôts de minerai de fer limoneux connus sous
le nom de « minerais de marais, de lac^ de prairie,
A
l'amylase, qui hydrate et dédouble
l'amidon à Tétat d'empois ou
même à l'état de grains, en le
transformant en glucose (divers
Microcoques, diverses Bactéries,
Bacille amy]obacter,"etc,). Quelques
unes sécrètent de la celluiase,
qui attaque la cellulose, la
dissout et la ti^ansforme en glu-"
cose. Tel est, notamment, le Bacille
amylobacter, qui détruit les
tissus végétaux vivants plongés
dans l'eau, surtout les parenchymes,
en isolant les tissus morts
(vaisseaux, fibres, etc.), la cuticule,
le hège, etc., et qui se
montre ainsi l'agent le plus actif
de la macération et du 'rouissage.
Quelques autres produisent
f
%
0.
0©
©
0
<3S>
C
Fig. 53. — BaciUe du vinaigre. A^
filaments normaux, à cellules plus
ou moins longues. B, amas de cellules
de l'urase, qui hydrate l'urée
et la dédouble en ammoniaque
courtes dissociées. C, amas
et anhydride carbonique. Tel est
de cellules longues dissociées.
surtout le Microcoque de l'urée
(fig. 52), qui se développe dans l'urine et qui, dans le monde
entier, transforme chaque jour en carbonate d'ammoniaque
toute l'urée sécrétée par l'homme et les animaux. D'autres
m