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sa tigelle esl dópoui'vue de radicule el n'en forme i)as non plus
pendant la germination, de sorte que la piante est ci demeure
[)rivée de racine terminale. Comme elle ne l'orme pas davantage
de racines latérales, elle esl h loul Age dépourvue de racines.
Par ce caractère, joint h la conformaiion de la Heur et de Tembryon,
les Cornilles prennenl une place à part dans Tordre des
Corjlinées.
Pénéacées. — Les Pénéacees, 6 genres avec espèces propres
à TAIViiiue australe, sont des arbustes très rameux, k feuilles
petites, opposées, simples et sans stipules, à limbe entier et coriace.
La lige a des tubes criblés circummédultaires.
Les Heurs, hermaphrodites et actinornorphes, se composent de
quatre sépales concrescenls en tube, de quatre etamines alternisépales
concrescentes avec le tube du calice et de quatre carpelles
épisépales, fermés et concrescenls en un ovaire à quatre loges^
renfermant chacune soit deux ovules anatropes dressés à raphé
dorsal (Pénée, etc.), soit quatre ovules, deux dressés cl deux pendants
(Kndonème, etc.).
Le fruii esl une capsule -loculicide. La graine a un embryon à
cotyles courtes, sans albumen- On distingue deux tribus :
. Pciiéêes. — Carpelles hiovuiés : Pónée, Bracliysiphon, StyJa[ilière, SarcocoUe.
Endoiiémées, — C.arpelles quadriovulés : Endonème, Glischrocolle.
Par la présence des tubes criblés circummédullaires dans la
tige, aussi bien que par la conformaiion de la lleur et du fruit,
les l^énéacées se distinguent de toutes les familles précédentes.
ALLIANCE II
CORYI.ALKS (voir p. 370).
Caractères généraux et division en cinq familles. — Définie
par la concrescence du périanthe avec le pistil^ qui rend Vovaire
infère^ l'alliance des Corylales comprend cinq familles :
I ouverts,
Corylales. i
Carpelles )
avec un seul ovule JuqUndacées.
avec de nomi)rcux ovules . . . Ilycinoracées,
un seul Cynomoriacées,
deux, à ovule hyponaste . . . Coryhicées.
trois, à ovule épinaste . . . . Octocnémacées,
Juglandacées. — Les Juglandacées, 6 genres dont le principal
est le Noyer ou Jiifjlans^ avec 3!2 espèces^ sont de grands arbres
résineux à feuilles isolées, composées pennées sans stipules,
répandus dans les régions tempérées de l'hémisphère boréal. Les
ileurs sont disposées en épis, solitaires à l'aisselle des bractées,
munies chacune de deux bractées latérales, nnisexnées avec
monu^cie.
La lleur mâle des Noyers a quatre sépales, avec 8 à 40 élamines
à filets courts, à anlhères basifixes, à quatre sacs s'ouvrant en
long. Leur (leur femelle a quatre sépales, concrescenls avec le
pistil jusqu'à la base du style, ce qui rend l'ovaire infère, libres
au-dessus. Le pistil est formé de deux carpelles médians, ouverts
et concrescenls en un ovaire uniloculaire, contenant vers sa base
u n seul ovule dressé, orthotrope, unitegminé, et portant au
sommet un style court, terminé par deux lames sligmatiques
frangées. Dans les Garyers et le Platycaryer, le calice avorte et les
deux carpelles sont transversaux. Dans les Engelhardties et
rOréomumnée, les lames stigmaliques sont bifurquées. Pour
arriver ii l'oosphère, située au sommet du prolholle femelle, le
tube pollinique chemine dans l'épaisseur du carpelle jusqu'à la
base de l'ovaire; puis il se redresse, entre dans le nucelle par la
chalaze et y remonte jusqu'à Textrémité supérieure. En un mot,
il y a ici chalasodie, avec ovule orthotrope dressé, comme on l'a
vu plus haut chez les Hétulacées, avec ovule analrope pendant.
Le fruit est une drupe, parfois ailée par l'accrescence des deux
bradées latérales (Ptérocaryer), ou munie d'un involucre trilobé
par Taccrescence simultanée de la bradée mère et des deux bractées
latérales (lingelhardtie, Oréomumnée). Pendant sa croissance,
la loge se divise par deux cloisons longitudinales incomplètes, correspondant
aux bords des carpelles, et parfois aussi par deux
autres cloisons moins saillantes, correspondant aux nervures
médianes. La zone charnue du péricarpe se fend quelquetois en
quatre valves à la maturité (Caryer) et la couche scléreuse s'ouvre
parfois aussi à la germination en deux valves, suivant la ligne
médiane des carpelles (Noyer, Caryer). La graine, partagée en
deux ou quatre lobes par les cloisons de Tovaire, est dépourvue
d^albumen el contient un embryon épais et oléagineux, dont le
plan médian coïncide avec le plan médian des carpelles, et dont
la germination esl hypogée.
Les Juglandacées formenl, dans les Corylales, une famille bien
à part, correspondant en quelque sorte aux Myiicacées, parmi les
Myricales.
Hydnoracées. — Les llydnoracées, 2 genres avec 8 espèces, sont
des plantes charnues sans chlorophulle et dépourvues de racines,