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Le fruit, où ne se iorme qu'un embryon, est une drupe. L'albumen
y est c\ la fois oléagineux et amylacé.
Ximéniacées. — Les Ximénies, dont les 5 espèces composent
seules cette famille, sont des arbres ou des arbustes à feuilles isolées
et sans stipules, répandus dans toutes les régions tropicales.
Les fleurs sont hermaphrodites et tétramères.
Le calice est gamosépale ; la corolle a ses" pétales libres tout
couverts sur la face interne de longs poils roux L'androcée a deux
verticilles d'étamines indépendantes de la corolle, Tun épisépale,
l'autre épipétale. Le pistil, qui est supère et épisépale, a ses carpelles
complètement fermés et concrescents en un ovaire quadriloculaire
dans toute sa longueur. Chaque loge renferme, attaché
au sommet de l'angle interne, en placentation axile, par conséquent,
un ovule long et mince, anatrope pendant à raphé externe.
Le fruit, où ne se forme qu'un seul embryon, est une drupe,
à albumen oléagineux.
Tétrastylidiacées. — Les Tétrastylides, dont les 2 espèces iorment
seules cette famille, sont des arbres du Brésil, à feuilles
isolées sans stipules, à fleurs hermaphrodites et tétramères.
Le calice est gamosépale, la corolle dialypétale. Les étamines,
en même nombre que les pétales, auxquels elles sont superposées
et concrescentes, ont un large connectif dans l'épaisseur duquel
sont creusées quatre séries de sacs polliniques. De plus, les deux
séries de chaque côté sont séparées l'une de l'autre par un large
et profond sillon, dans lequel se loge dans le bouton la côte saillante
de réiamine voisine. L'ovaire est infère, a quatre carpelles
épipétales complètement fermés, et par conséquent l'ovaire est
quadriloculaire dans toute son étendue. Dans chaque loge, au
sommet de l'angle interne, en placentation axile, par conséquent,
s'attache un ovule anatrope pendant à raphé externe.
Le fruit, qui ne contient qu'un embryon, est une dupe à albumen
oléagineux.
Lophiracées. — Les Lophires, dont les 5 espèces croissant en
Afrique tropicale composent seules cette famille, sont des arbres
à feuilles isolées, simples à stipules caduques, pétioiées à limbe
ovale penninerve entier. La tige renferme dans son écorce des
méristèles destinées aux feuilles supérieures. La fleur est hermaphrodite,
actinomorphe et pentamère avec pistil dimère.
Le calice a ses sépales libres ; la corolle est aussi dialypétale.
L'androcée a typiquement dix étamines en deux verticilles alternes
; mais chacune d'elles se ramifie abondamment dès la base,
à la fois suivant le rayon et suivant la tangente, de manière à
rRANSPARIÉTÉBS UNIïEGMINÉES - ICACINALES
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en produire un grand nombre disposées uniformément out
a L C en un mof, l'androcée est méristémone. Le pisW a deux
?arp 1 es xmSlians, concrescents en un ovaire surmonté d un style
e m n par deux stigmates divergents. Ils sont fermes dans leur
l u inférieur, où f ovaire est biloculaire, ouverts dans le reste,
o ù l esfuniloc ilaire. Sur la crête de la cloison basilaire, se dres-
Ten en deux séries horizontales adossées, de nombreux et longs
funLiles, terminés chacun par un ovule orthotrope pendant.
Le ruil à la base duquel les deux premiers sepales persisten
et s'accroissent en deux ailes inégales, et où un seul des ovule
développe son oeuf en embryon, est un acharne L embryon es
droit à radicule infère, à cotyles épaisses et plan-convexes, et
oléagineux sans amidon. Il n'y a pas d'albumen. ,
iScinacées. - Les Icacinacées, 30 genres avec plus de 100 espaces
sont des arbres ou des arbustes des régions tropicales^a feudîes
isolées, rarement opposées (Cassinopse), sans stipules, a limbe
entie? La tige, dépourvue, ainsi que les feudles, de canaux secreleurs,
offre et conserve indéfiniment la structure normale^
I es fleurs sont hermaphrodites et pentameres (fig. 259). Le
calice est gamosépale ; la corolle dialypétale
a parfois ses pétales collés dans la
région inférieure, de manière à simuler
une corolle gamopétale (Alsodeiopse). L'androcée
a ses étamines alternipétales et
libres; le filet porte parfois un pinceau de
longs poils au voisinage de l'anthère (Urandre,
etc.), ou sur son dos (Lasianthere,
etc ). Le pistil se réduit à un seul carpelle
médian, superposé au pétale antérieur,
dont l'ovaire renferme, attaches au sommet
de la loge sur la suture ventrale, deux
Fig. 559. — Diagramme
lloral d'une Villarésie.
ovules anatropes pendants à raphé dorsal,
é^ïnastL par conséquent .fig. 259) La base ^e l o v a i r e ^ ^
entourée dun disque, tantôt annulaire (Mappie), tantôt loimant
une iarge écaille'ventrale (Lasianthère, etc.), ce qui augmente la
dans laquelle la zone épaissie et charnue
est is hmitée à la'fàce ventrale, la face <iorsale r e s t « ^ ^
et sLhe (Lasianthère, etc.), ce qui Im donne
rale. L'embryon, ordinairement petit, est accompagne d un albu
men le plus Luvent oléagineux, parfois amylacé (Icacine).
On peut grouper les genres en deux tribus :