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PKRPAHIKTÉES BITEOMINÉES -- OASTANfi^LES
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d u n lacis de íilaments très rameux envahissant le liber, l'assise
génératrice et le bois de la racine nourricière. Çk et là, ces fiknicnls,
en se ramifiant et en s'enchevélrant davantage, forment
un tubercule, (lui va grossissant el produit dans son intérieur un
bourgeon dorai. Celui-ci perce d'abord le tubercule, puis la couche
périphérique de la racine nourricière et paraît au dehors. Parfois
la llcur unique est colossale (Rafflésie).
Les fleurs sont unisexuees, le plus souvent avec dioecie. Le calice
a quatre (Cytinet, fig. 17Ü) ou cinq (Raidésie, etc. i sépales épaiset
charnus, concvescents en tube ou en cloche, L'androcée comprend
quelquefois huit (Cytînet, fig.
179, A), plus souvent de nombreuses
étamines, concrescentes
en une colonne centrale
(Rafflésie,etc.),à anthères extrorses.
Le pistil a un ovaire
infère> à trois ou quatre,, rarement
jusqu'à huit carpelles
(fig. 179, /î), ouverts et concrescenls
en un ovaire uniloculaire
à placentes pai^iétaux,.
portant un grand nombre
Fig. 179. — Diagramme des üeurs du
Cytinet hypociste. A, lleur mâle; /i,
lleur remelle.
d'ovules orlholropes bitegminés, mais dont le tégument externe
demeure très court et se réduit à une petite cupule autour de
la chalaze.
Le fruit est une baie^ à nombreuses petites graines, contenant
chacune un petit embryon homogène, entouré d'un mince albumen,
qui se réduit à une seule assise de grandes cellules oléagineuses.
Les genres se groupent en deux tribus :
1. Rafflésiées. — Fieiir soUtaire terminale ; nombreus-es étaiiiines à déliîscence
poricide : riafllésie, Saprie, Brugmansie.
2. Cijtinées. — Fleurs en grappe ; étamines en nomJ)re déterminé, àdéhiscenee loagitudînale
: Cytinet, BdaUophyte.
Par la singulière structure et TendogénéiLé de leur appareil
végétatif, par l'unisexualité des fleurs et par l'absence de périsperme,
les Rafflésiacées se distinguent nettement des Hydnoracées
(p. 375], auxquelles o.n les réunissait autrefois et auxquelles
elles ressemblent, en effet, par leur mode de vie, parleur
ovaire infère à placentation pariétale et par leurs o.vules orthotropes
paraissant unitegminés.
U-opicles, sonl aass> des P t"aaÎ nofammenl de Lég.-
parasites sur les liges de aussi i. im lacis
Mineuses (l>ilostyle) \t i é -ieù d s jeunes rameaux
de fllameols rameux, °PP ^ produisent çA
de la piaule périphérique du rameau,
et là un (ul>ercule, qm P.J'f'^^^J.^t J paires ^podauthe) ou
S S u f v - ^ i ^ S r '^ e ¡ermine par une Heur,
qui est unisexuée avec dioecie yerUcilles d'éta-
La (leur ..âle - ^^^^ ^^^^^^^^ axUe. La flear
mines concrescentes P^ avecle pistil, Vovaire est
d'ovules analropes à deux tegu- ^
ments également bien développés.
Le fruit est une baie, pariois
couronnée par le calice persistant
(Pilostyle). La graine, 1res
petite, contient un embryon homogène
et un albumen oléagineux,
réduit à une seule assise
de cellules.
Considérées jusqu'ici comme
une simple tribu des Ua llesiacées,
dont elles partagent le smcTulier
mode de végétation, ces
Fiff 18^ — Diagramme de la fleur
femelle du Gliâtai.nier vulgaire:
trois ileurs à l'aisselle de la bractee
de répi, avec deux bractées secondaires
et dans une cupule.
premiere. n. t a n é a c é e s , 5 genres avec 3oO espèces,
dont plus de 200 Lhenes ei pm l'hémisobère boréa , sont
plupart dans les t tt r^uines isolées', simde
grands arbres formant de ' penniverve
r r a^ s r r épis, paroi s sou.