58i OVULÉES — SOLAXINÉES
TRANSPARIÉTÉES UNITEGMINÉES — RUBIALES 585
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OU loculicide (Ladenbergie, etc.)^ une baie (Garance, etc^), une
drupe (Caféier, Géphélide, etc.) ou un diachaine (Gaillet, Aspérule,
etc.). La graine a un embryon incombant, droit ou courbe,
muni d'un albumen charnu ou corné, parfois creusé d'un sillon
(Caféier).
D'après la forme des stipules et Je nombre des ovules, on groupe
les genres en trois grandes tribus :
1. Cinchonées. — GarpeUes muUiovulés. Stipules membraneuses : Quinquina,.
Nauclée, Cascarille, Bouvardie, ManetLie, Exostemme, Bikkie^
Rantlie. Gardènie, etc.
2. Cofféées. — Carpelles uniovulés. Stipules membraneuses : Guettarde, Piectrotiie,
Ixore, Pavetle, Ca'cier, Morinde, Céphélide, Lasianthe^
Anthosperme, Spermacoce, etc
3. Rubiées. — Carpelles uniovulés. Stipules foliacées : Garance, Gaillet, Aspérule,
Cracianelle, Shérardie, etc.
Un grand nombre de ces plantes donnent des produits utiles :
les unes ont une écorce au plus haut degré fébrifuge, comme les
Quinquinas ou Cinchona, d'où Ton extrait plusieurs alcalis organiques,
notamment la quinine et la cinchonine ; d'autres forment
dans leurs racines des substances vomitives, comme le Céphélide
ipecacuanha, ou tinctoriales, comme la Garance ou Rubia\ plusieurs
sont comestibles par leur fruit (Génipe, Sarcocéphale, etc.)
ou par l'albumen torréfié de leurs graines, comme le Caféier;
quelques-unes enfin donnent un bois très dense, analogue à celui
du Buis (Nauclée, Uncaire, etc.).
Les Rubiacées forment une famille nettement limitée; elle se
relie aux Ombellales, notamment aux Cornacées, dont les Cofféées
et les Rubiées diffèrent par leurs feuilles opposées, stipulées et par
leur corolle gamopétale; elle se rattache aussi aux Solanales,.
notamment aux Loganiacées^ dont les Cinchonées se distinguent
surtout par l'ovaire infère.
Caprifoliacées. — Les Caprifoliacées, 10 genres avec environ
200 espèces croissant la plupart dans les, régions tempérées boréales,
sont des arbustes parfois volubiles à gauche (Chèvrefeuille),
rarement de petits arbres (certains Sureaux), à feuilles opposées^
simples (Chèvrefeuille, Viorne, etc.) ou composées pennées
(Sui^eau, etc.), ordinairement sans stipules.
Les fleurs sont hermaphrodites, actinomorphes (Sureau,
. Viorne, etc.), ou zjgomorphes(Chèvrefeuille, Diervillée,Abélie, etc.),
pentamères (fig. 305), Les sépales sont le plus souvent égaux. La
corolle est tantôt actinomorphe (Sureau, Viorne, Symphorine, etc.),
tantôt bilabiée faiblement (Linnée, Diervillée, etc.), ou fortement^