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stémonie directe, la concrescence des carpelles, et la présence très
fréquente d'un albumen dans la graine (1).
Légumineuses. — La vaste famille des Légumineuses comprend
430 genres avec plus de 7.000 espèces, répandues par toute la Terre.
Ce sont des herbes, des arbustes ou des arbres, parfois des plantes
grimpantes à l'aide de vrilles foliaires (Cxesse, Vesce, Baubinie, etc.)
ou volubiles à droite 'Haricot, Kraunie, etc.), à feuilles isolées, ordinaiyement
composées palmées ou pennées, quelquefois réduites au
petiole dilaté en pbjllode (diverses Acacies, Mimeuses, ou Mimosa
Casses, etc.), munies de stipules, parfois très petites et rudimentaires,
quelquefois aussi de stipelles sous les folioles dans la feuille
coniposée pennée (Haricot, Robinier, etc.). A l'aisselle de chaque
leuille, la tige produit parfois plusieurs bourgeons superposés.
Ceux-ci sont quelquefois enfermés dans une cavité close, creusée
dans la base du pétiole, dite chambre gemmaire. qui les enveloppe
tous (Stjpholobe, Platjospre, Cladrastre) ou laisse libre le bourgeon
supérieur (Robinier, Févier, etc.).
La tige a parfois sa stèle prolongée dans l'écorce en ailes
fibreuses péricjcliques (Ajonc, Rétame, Hérissonne, etc.). Ailleurs
elle contient dans son écorce des méristèles, soit exclusivement
fibreuses et péricycliques (Sarothamne, Sparte, Calycotome, etc ),
soit complètes (Genêt, etc.). Ailleurs, encore, elle offre des exemples
très nets du type mésostélique (i, p. 207) (Vesce, Pois,
teve, etc.). La tige et la feuille renferment quelquefois, soit des
canaux sécréteurs (Toluifère, Copaïer, etc.), soit des poches
secretrices (Amorphe), à huile essentielle
Les fleurs sont hermaphrodites, parfois actinomorphes
(iMimeuse, etc), le plus souvent zygomorphes (Haricot, etc.)
pentamères avec un androcée directement diplostémone et un
pistil monomère (iig. 226 et 227).
Le calice a quelquefois son sépale médian postérieur, comme
d ordinaire (Mimeuse. Acacie, etc.); le plus souvent il est antérieur
; les sépales sont libres (fig. 226), ou diversement concrescents
(fig. 227), égaux ou inégaux, parfois rudimentaires (Mimeuse
Caroubier, etc ). La corolle a ses pétales parfois égaux (Mimeuse,'
Cadie etc.), le plus souvent inégaux; dans ce dernier cas, ou
bien le petale médian, qui est postérieur et qu'on nomme Vétenclard,
recouvre dans le bouton les deux latéraux nommés les
n J l l - n ^ Î ^ présentant SOUS forme
de pains de O'Dika de 2 a 10 kg., qui se conservent sans s'altérer et qui sont très
appréciés en Mnque. Le Gay-Cay est l'arbre à chandelle de l'Indo-Chine (Irvinailes,
qui à leur tour recouvrent les deux antérieurs appliqués
bord'à, bord et formant ensemble ce qu'on appelle la carène
(fig. 226) : la préfloraison est dite vexillaire et la corolle papilionée{\,
p. 393, fig. 153); ou bien, ce sont les deux pétales antérieurs
qui recouvrent les deux latéraux, lesquels à leur tour
recouvrent le postérieur : la préfloraison est dite carenale (fig. 227).
Les pétales s'unissent quelquefois en une corolle gamopétale
(Mimeuse, Acacie, Trèfle, etc.); ailleurs deux (Tamarin, etc.) ou
quatre (Amorphe, Swartzie, etc.),^d'entre eux avortent, ou même
ils avortent tous (Caroubier, Copaïer. etc.). L'androcée a ses étamines
toutes libres (Sophore, Gainier, fig. 227, Cadie, etc.), ou toutes
concrescentes en tube (Genêt, Cytise, Bugrane, etc.), ou la supérieure
libre, les neuf autres unies en un tube fendu en haut en
face de l'étamine libre (Haricot, Vesce, Fève, fig. 226, Trèfle, etc.)
(I, p. 407, fig. 172); plusieurs avortent quelquefois et l'androcée
Fig. 226. - Diagramme de la fleur Fig. 227. - Diagramme de la fleur
de la Fève vulgaire. du Gainier siliquastre.
se trouve réduit à cinq (Caroubier, etc.), quatre (Kramérie),
trois (Tamarin, etc.) ou deux étamines (Diale) ; ailleurs, au
contraire, les étamines se multiplient par ramification, partiellement
(Swartzie) ou toutes à la fois (Acacie, Albizzie, Inge, etc).
Les anthères ont quelquefois plus de quatre sacs polliniques,
produisant chacun une petite masse de pollen composé (Acacie,
Mimeuse, etc.). Calice, corolle et androcée sont parfois concrescents
à la base en forme de coupe iSophore, etc.).
Le pistil se compose d'un seul carpelle clos, médian, toujours
antérieur, portant sur chaque bord une rangée d'ovules anatropes,
ou hémi-anatropes courbes, rarement un seul ovule (Kramérie,
Hématoxyle, etc.), surmonté d'un style souvent arqué ou enroulé.
Les ovules sont descendants à raphé ventral, hyponastes par con