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580 OVULÉKS — SOLANINÉES
ALLIANCE IX
RUBIALES (voir p. 527)
Caractères généraux et division en onze familles.— L'alliance
des Rubiales comprend les Oinbellinées à périanthe double avec
corolle gamopétale, qui ont le pistil concrescent avec les parties
externes, ce qui rend Y ovaire infère.
On divise cette alliance en onze familles :
TRANSPAKIÉTKES UNITEGMINÉES — RUBIALES 581
/indépendanti
y, (Du latex Campaniilacées.
I ^Pas de lalex Goiidéniacées.
concrescent au pistil Stylidiacées.
de la
corolle, i
hétéromère Adoxacées.
fermés.
Périanthe'
1 ^ G OH.
O« gO
cinq. I
isomère. ^Garpelles^^^
/concrescent
à la corolle.
Carpelles
\
ideux Riibiacéés,
'Etamines) fertiles ^^^ ' ' • ' G^ly^éracées.
deux Columelliacées.
zygomorphe. ^plusieurs Caprifoliacées.
Carpelles <un sur trois Valérlanacées.
fertiles (un sur deux Dipsacacées.
ouverts Composées,
Campanulacées. — Les Campanulacées, 60 genres avec environ
i.OOO espèces, dont 230 Campanules et 200 Lobélies, répandues
dans les régions tempérées et tropicales, sqnt des herbes annuelles
ou vivaces, parfois volubiles (Leptocode, etc.), rarement des
Fig. 299. — Diagramme floral : A, de la Campanule carillon; B, de la Spéculaire
miroir.
arbustes (Rollandie, etc.), abondamment pourvues de latex renfermé
dans des files de cellules fusionnées en réseau. Les feuilles
sont isolées, rarement opposées (Canarine, etc.), simples et sans
stipules. La tige a des tubes criblés à la périphérie de sa moelle
et la feuille dans la région supérieure du péridesme de ses méristèles.
Les fleurs sont hermaphrodites, tantôt actinomorphes (Campanule,
etc.), tantôt zjgomorphes (Lobélie, etc.), ordinairement
pentamères (fig. 299 et 300). Le calice persistant est gamosépale,
actinomorphe ou bilabié, parfois muni d'appendices bistipulaires
(Michauxie, Campanule carillon, fig. 299, A, etc.). La corolle
gamopétale est tantôt actinomorphe (Campanule, Spéculaire,
fig. 299, etc.), tantôt bilabiée (Lobélie, fig. 300, etc.), avec la lèvre
inférieure parfois éperonnée (Hétérotome). Dans le second cas,
le calice a son sépale médian antérieur (fig. 300) ; mais le pédicelle
subit une torsipn, comme chez les ^
Oi^chidacées, qui ramène le sépale médian
en arrière. Les cinq étamines, alternes
avec les pétales, sont indépendantes
delà corolle au-dessus du niveau
où elle se sépare du calice (fig. 299
et 300), rarement concrescentes avec
elle (Rollandie, Isotome, Siphocode) ;
dans leur partie supérieure, les filets et
aussi les anthères sont parfois soudés
en une gaine, qui entoure le style et les
stigmates (Lobélie, fig. 300 et I, p. 407,
fig. 173, etc ). Le pistil, concrescent
avec les trois verticilles externes dans
Fig. 300. — Diagramme de
la fleur de la Lobélie brûlante.
toute la longueur de l'ovaire, qui est
infère, se compose de carpelles fermés
et concrescents en un ovaire pluriloculaire, surmonté d'un style
unique et contenant dans chaque loge un grand nombre d'ovules
anatropes, horizontaux k raphé supérieur, épinastes par conséquent.
Il y a quelquefois autant de carpelles que de sépales,
tantôt alternes avec les étamines et épipétales (Musschie, Platycode.
Microcode, etc.), tantôt superposés aux étamines et épisépales
(Michauxie, Canarine, diverses Campanules, fig. 299, A, et
Wahlenbergies, etc.). Le plus souvent il y en a un nombre
moindre : trois dont un médian postérieur (Spéculaire, fig. 299 B,
la plupart des Campanules) ou deux médians (Jasione, Raiponce,
Lobélie, fig. 300, etc.).
Le fruit est une capsule s'ouvrant tantôt au sommet en valves
loculicides (Jasione, Wahlenbergie, Platycode, Lobélie, etc.) ou en
pyxide (Lysipome, etc.), tantôt sur les flancs, entre les cloisons,
par autant de trous (Campanule, Spéculaire, Raiponce, Adéno-