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nombre dos chapelets de si>ores porlés par un rnôme iilamenl.
D'après la conrorrnalion du périlhèce et le mode de vie, les
genres peuvenl être groupés, comnie il suit, en quatre tribus :
i. Pèiisponces, ~ 'riiaUo non parasite, périUièce sessile : Asperg-iUe, StérigmatocysLe,
PéiiiciLle, Périspore, etc.
Eiijsibées. — Thalle païasiLe, périUièce sessile : SphéroUièce, PodospJière,
Phyllactinie, Uncinule, Érysibe, MicrosrJière, Apiosporc, Lasiobotryde,
etc.
3. Onijgénées. — PériUièce pédicellé. Onygèn'e.
4. Tubcrées. — PériUièce souterrain : Truite, lilapliomyce, Ilydnccyste, etc.
Les Férisporiacées renferment des (ihampignons très Importants
au point de vue économique noiamment TOidium de la Vigne
(Uncinule spirale) que l'on combat avecla Heur de soufre, la Truffe
qui se développe sur les racines du Chêne et qui est une source de
richesses (se chiffrant par millions) pour le Périgord et le midi de
la France.
Laboulbéniacées. — Les Laboulbéniacées, 30 genres avec plus
de IGO espèces, vivent en parasites sur les insectes, principalement
sur les Coléoptères, en particulier les Hannelons. Le thalle, qui
demeui'e très petit, se réduit à un court iilament formé de quelques
cellules superposées, dont la basilaire enfonce un suçoir pointu
dans la couche chitineuse de Thote (fig. 40, s).
Une ou plusieursdes cellules supérieures forment sous la cloison
un court rameau aminci au sommet (fig. 40, A, a), où il produit un
chapelet de petites cellules sphériques (a')^ qui se désarticulent aussitôt
et se disséminent. Une des cellules inférieures du thalle forme
aussi un court rameau ib) qu'une cloison transversale divise bientôt
en deux cellules. Par une série de cloisons longitudinales et
transversales, Tinférieure devient bientôt un corps massif (B, b ,
dans lequel on distingue une cellule centrale ptus grande (o),
entourée d'une double assise de cellules pariétales plus petites (n),
La supérieure (m), qui surmonte la cellule centrale, prend une
cloison transverse et allonge en forme de tiibe sa moitié supérieure
in),
En .se désarticulant, les petites cellules sphériques (a^) tombent
sur ce lube, dont la membrane gélifiée les retient collées. Sans
doute Tune d'elles, après avoir percé la membrane, y déverse son
protoplasme et son noyau, qui descendent, après destruction des
deux cloisons transverses sous-jacentes, jusque dans la cellule centrale,
pour y constituer un oeuf. La cellule centrale (o) est donc un
oogone et la petite cellule sphérique (a') un anthérozoïde libre et
N.
ASCOMYCETES 103
immobile, d'origine exogène. Mais ici l'oogone, non seulement est
surmonté d'un ensemble
de deux cellules, la supérieure
réceptrice, l'inférieure
condutitrice, au lieu
d'une seule, réceptrice,
comme dans les Ascodesmes,
Pyronèmes, Monasques,
etc., mais encore
fait partie d'uncorps complexe,
qui est un archégone.
Ce mode de formation
de l'oeuf assure à cette famille
une place à part, non
seulement d^MS l'ordre des
Ascomycètes, mais encore
dans lensemble de la
classe des Champignons.
Aussitôt formé, Toeuf
s'allonge et se divise, par
deux cloisons transversales,
en trois cellules superposées
(C, i), dont la médiane
seule bourgeonne
ensuite tout autour pour
former un bouquet d'asques
(D, à quatre cellules
filles fusiformes, rendues
bicellulaires par une
cloison transverse médiane
(E). En un mot, il se développe
en un lomiogone.
Célui-ci est et demeuré
entouré par la paroi de
l'archég-one (p), qui se distend
à mesure et ne se
F i g . 40. — Stigmatomyce de Bär. A, thaUe
avec son suçoir s, ayant produit les i-ameaux
mâles a avec leurs anthérozoïdes a',
et le début du rameau femelle b. le rameau
femelle b est devenu un archégone,
avec une paroi p et un oogone o surmonté
d'une cellule conductrice m, et d'une cellule
réceptrice n, à laquelle adhèrent plusieurs
anthérozoïdes a'. G\ l'oeuf formé a commencé
à se développer en un tomiogone tricellulaire
t ; la paroi p a pris deux assises ; la
cellule réceptrice n est tombée. D, le
tomiogone a bourgeonné, et produit un bouquet
d'asques, enfermé dans p . E, un asque
mûr avec ses quatre tomies bicellulaires.
F , anthéridie composée du Diméromyce
africain; chacun des trois rameaux soudés
a produit un chapelet d'anthérozoïdes a^ G,
thalle mâle complet du Cératomyce à bec,
avec ses anthéridies a, produisant latéralement
rompt au sommet qu'à la
maturité pour 1 ai s se r
échapper les tomies. Il est
des anthérozoïdes solitaires a'.
donc enveloppé, comme
dans les trois familles précédentes, et même son enveloppe est
close, comme dans les Sphériacées, mais elle a une tout autre origine: