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dos subslain'os iiioclicinaleK, <',oinnu^ lo rhi/oino delà Rluiharho (1),
ou des nïalièrcs titicloriales analogues h Tindij^^o (HiMiouée liucLoriale,
eic,).
('ornuMil, une famille iielloMnonl. linulée, i\u\
ne se rallache inliineinent k aucune autre. Le périanllie y éUvni
considéré dans sa totalit.é connue un simple calice, c^^sl da-ns
l'alliaiu'C des Chéuoivodiales <|u on les (dasse ordinaireinenl,.
Didiéréacées. - Los Didiérées el. les Allua.udies, dont les
() espèces, c,roissanl, dans les lei'rains arides de la ri^f^ion méridionale
de Madagasc.ar, constiluenL seules c,elle peLile fauiille, sont
des a!'l)res épineux à feuilles isolées, simples el sans slipiiles,
à limbe entier, à lleurs unisexuées avec, .djoMÛe. Le (VAWCA) a deux
sépales libres, ia corolle à (j-uaire p-élales H.br<;s, en deux paires
croisées ; elle est donc diuiére comme le calice, mais double.
La lleur tiuile a huil élainiues libres, il anl|ièrK»s dorsiiixes.
La (leur remelle a trois carpelles ouverts et. conc,resc>eid-s en un
ovaire uniloculaire, surmonté d'un style court, il trois branches-et,
reiirermanl, attaché ii la. base d'une des sutures, un seid ovule
auairope dressé et épinaste. I.e Îruit est un adiaine. La graia<i
a un embryon à <'.olyles charnues, sans albumen
liesseinblant aux'Polyi^onacées parleur |)ist.i] triuière et uni-
OYulé, ces piaules en dilïèreuL heaueoiip par le pori, la dioecie, Le
périanlhe dimère ii double c.orolle, l'ovule anatrope et ral)se'nee
d'albuitien.
Fumariacées. — Les Kumariac.ées, 7 },^enres avec im espèces,
sont des herbes annuelles ou vivac.es, fj:rimi)ant i)arrois ji l'aide
des feuilles (Kumelerre, (brydalle), rarement munies d'un rhizome
luberculeux (Corydalle), îï feuilles isolées, sim[)les et sans stipules,
divcrsement'déc,oui)ées. La tige et la feuille renf^^rment des
cellules séctxMric,es isolées et peu difiérenciées.
Les lleurs sont hermaphrodites, actinojnorphes (Dicentre, etc.)
ou zygomorphes (Corydalle, Fumeterre), dimères ii double
<iorolÎe. i.es deux paires de la corolle sont dissemblables, parce
([ue Texlerne a ses deux jiétales latéraux dilatés en sacs ?i la base
(Dicentre, etc.) ou seulement un de ses pétales prolongé en éperon
;(1) La lUuihurxle était connue de Pliao (Radix poutica, racine du Pool). Au
xn« siècle, elle venait do l'Inde, elle eat mtìationnée dans les (.aril's du port d'Ancone.
Le chemin de lerre remonta plus tard vers Moscou au xvr siècle. En 1719, Urga
est une des principales places d'ótapes (nord de Gobi). En mS, Kiatclia, devint une
ville importante pour ce co-nmerce. Le voya^^eur russe PrzewaLski a établi que la
rhubarbe couronnée du commerce est le Rhewn palmatnm var tan{)uticum, La
rhubarbe de Canton est le Rheum officinale.
EHMAIUlVril^lErt JUTrCGMINKMS — POLYiiONAM-lS mi
(f'ujneleiTe, Coryd-alk^ iig. íáH'6, e1c.)., ce 'qui ren(J la (leur Iraiis-
Y^rsnk-mcml zyfiomorphe. L'a'nidrooée a typi(|u«neni quatre é»tamines
en deux ipxaiTOs jé[)¡íf.>i('íi;al:es, irnuiiies de quatre sacs poM'i'n'i^quK^fi
«'ouvrant en ho.nt^ '(ilypécouira, JM.érid-ophy'lil'e). Mais so'uvcvnt 'tefi
deuTC .épipélales anilém-poêlérieures se divisent lanf'^^ent'iellen'ie'ni
« <ieuK éta,mines, munies cliacune d'uû-e acithèi^e ii (Jeux sacs,
qui se rapprochen t/des épipétales lai érales
et Ibnnenl avec eJles d<eu^ s^roupes latéraux
de ti'ois diamines chacun (iKumelei-re,
Dicenire, Corydalle, (ig*. elc.). Le pistil
a deux carpelles latéraux, ouvei'ls el con-
•ene&c/enls eu im ovaire uniJoculaine k deux
pla-cenies pari('^laux chargés d'ovules anaüwpes,
suriinont<í de 4eux stig-nvales sessiles
; Tovaire esl parfois hiovulé (Sarcoeapne)
ou. uniovulé (l^'u-melerre). Le fruit
est une sili(pie, rareuïenl une drupe (VuîTielerre,
Sa reocapne). f.a, gra ¡ ne a u n
petit em1)ryon 'i^lroli el un alliumeTi oléagineux.
Fig. 23(). — .Dia^'ramnie
de la lleur du Corydalle
creux.
D'après 'la co-nfonnatiou de la. eorolle externe et de l'androcée,
•les 'genres se groupent en deux Iriluis •:
«
1. l'IypécoumêeH. — Pélales pxiornes sans ep(iron ; quatre é-tiimines sd-miMles :
Ily.pécouini, IHéndopJiyJJe.
2. Fumuriáes. — IVóLalcs ex^lernes, Lous deux ou un iseul, óperounés ; deux .éHaiuinos
si I pies et deux hil'ur.quées : Dicentre, Adluiiiée, Corydalle, SiU'-
cocapno, 'Funioterro.
Par la, double corolle binaire, ainsi que par la coniorjjialion
du pisiil et du frrii'l, ces plantes rcssemlilcnl, aux Papavéracées,
auxquelles on les incorpore d'ordinaire, c.otntne lrji)ii disiincte-
Elles en différent poiirianl, beaucoii|), par rai)scnce de lalex, par
la dilTérenciaiion des deux corolles et snrlout [)a,r la. (li|)l»témo-nic
et la, friMiiienle sîngiilarild de l'androcée. l.a double corolle dimère
letir donne aussi une certaine ressern'blance avec les Didiéréacées.
€ane]lacées. Les Canellacées, fi genres avec 7 es[)èces, sont
de petits arbres aromatiques, à reuilles isolées, siniijlcs et sa'ns
stl|)vi1es, h. limite i)enninerve entier. La tige et la. feuille renCei-ment
des eelhtles sécréirtces isolées à huile essentielle. Les fleurs sont
hermaphrodites et actinornorphes.
Le calice a toujours trois sépales, concresc^nls î'i, la base. La
•corolle a cin.f pélales, libres (Canelle) ou concresceirls (Cinna